Bien que la liberté d’expression permette aux individus de partager leurs opinions de plein gré, celle-ci demeure une arme à double tranchant. Pour certains, les réseaux sociaux sont un moyen de partage des propos haineux, discriminatoires et racistes.
A cet effet, lundi 12 octobre, Facebook a annoncé sa décision de bannir les contenus négationnistes et révisionnistes niant ou déformant la réalité de l’Holocauste. Le réseau social les a déjà interdits dans les pays où c’est sanctionnée par la loi, telles que la France et l’Allemagne, mais dans d’autres, ils ne l’étaient pas.
Aux États-Unis, par exemple, les propos négationnistes ne sont ni prohibés, ni bannis sur la plateforme. La jurisprudence tend à les placer sous la protection du premier amendement de la constitution américaine qui énonce que « le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole ou de presse ».
Or tous propos remettant en cause le génocide commis par les nazis contre six millions de juifs, seront systématiquement effacés de la plate-forme, dans le monde entier.
Facebook a tranché
« Nous retirons depuis longtemps les messages d’apologie des crimes motivés par la haine de l’autre et des tueries de masse, y compris l’Holocauste. Mais avec la montée de l’antisémitisme, nous étendons notre règle pour interdire tout contenu qui nie ou déforme l’Holocauste aussi », a déclaré sur son profil Mark Zuckerberg, patron du géant des réseaux sociaux.
Ce changement s’inscrit face à « une hausse bien documentée de l’antisémitisme dans le monde» en constatant « le niveau inquiétant » du nombre de personnes qui pensent que la Shoah n’a pas eu lieu ou a été « exagérée ».
« Les recherches concernant la Shoah sur Facebook redirigeront bientôt les internautes vers « des sources crédibles d’information extérieures à Facebook », préciset-il.
M. Zuckerberg a ajouté que « j’ai bataillé avec ce dilemme, entre soutenir la liberté d’expression et les dommages causés par le fait de minimiser ou de nier l’horreur de l’Holocauste », cependant « ma réflexion a évolué en voyant les données qui montrent l’augmentation des actes de violence antisémites, notamment chez les jeunes ».
Quid de l’islamophobie ?
Alors que les propos haineux sont de moins en moins relayés sur les réseaux sociaux, ceux visant la communauté musulmane sont en hausse, particulièrement sur Facebook. Que ce soit sur des comptes individuels, des pages ou des groupes, les islamophobes ne ratent pas une seconde pour partager allégations haineuses et racistes à l’égard de la religion et de ces adeptes. Profitant de l’initiative de M. Zuckerberg, des facebookers musulmans revendiquent «à quand le tour de bannir tout contenu islamophobe ?», pour faire face à l’hostilité envers l’Islam.
A cet effet, lundi 12 octobre, Facebook a annoncé sa décision de bannir les contenus négationnistes et révisionnistes niant ou déformant la réalité de l’Holocauste. Le réseau social les a déjà interdits dans les pays où c’est sanctionnée par la loi, telles que la France et l’Allemagne, mais dans d’autres, ils ne l’étaient pas.
Aux États-Unis, par exemple, les propos négationnistes ne sont ni prohibés, ni bannis sur la plateforme. La jurisprudence tend à les placer sous la protection du premier amendement de la constitution américaine qui énonce que « le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole ou de presse ».
Or tous propos remettant en cause le génocide commis par les nazis contre six millions de juifs, seront systématiquement effacés de la plate-forme, dans le monde entier.
Facebook a tranché
« Nous retirons depuis longtemps les messages d’apologie des crimes motivés par la haine de l’autre et des tueries de masse, y compris l’Holocauste. Mais avec la montée de l’antisémitisme, nous étendons notre règle pour interdire tout contenu qui nie ou déforme l’Holocauste aussi », a déclaré sur son profil Mark Zuckerberg, patron du géant des réseaux sociaux.
Ce changement s’inscrit face à « une hausse bien documentée de l’antisémitisme dans le monde» en constatant « le niveau inquiétant » du nombre de personnes qui pensent que la Shoah n’a pas eu lieu ou a été « exagérée ».
« Les recherches concernant la Shoah sur Facebook redirigeront bientôt les internautes vers « des sources crédibles d’information extérieures à Facebook », préciset-il.
M. Zuckerberg a ajouté que « j’ai bataillé avec ce dilemme, entre soutenir la liberté d’expression et les dommages causés par le fait de minimiser ou de nier l’horreur de l’Holocauste », cependant « ma réflexion a évolué en voyant les données qui montrent l’augmentation des actes de violence antisémites, notamment chez les jeunes ».
Quid de l’islamophobie ?
Alors que les propos haineux sont de moins en moins relayés sur les réseaux sociaux, ceux visant la communauté musulmane sont en hausse, particulièrement sur Facebook. Que ce soit sur des comptes individuels, des pages ou des groupes, les islamophobes ne ratent pas une seconde pour partager allégations haineuses et racistes à l’égard de la religion et de ces adeptes. Profitant de l’initiative de M. Zuckerberg, des facebookers musulmans revendiquent «à quand le tour de bannir tout contenu islamophobe ?», pour faire face à l’hostilité envers l’Islam.
Siham MDIJI