Après un an de pause, le festival de Fado a fait son grand retour. L’événement de promotion de la culture portugaise dans le Royaume a été inauguré à Rabat le mercredi 10 novembre, au Théâtre National Mohammed V.
Au menu de cette édition, le programme du Fado Festival présentera deux grandes voix : Sara Correia et Fabia Rebordão. Et après le grand spectacle abrité par la capitale, le festival continuera à Casablanca le vendredi 12 novembre, avant d’atterrir au Studio des arts vivants le samedi 13 novembre.
Fado Festival est un événement itinérant qui se déroule chaque année, depuis 11 ans, dans 16 villes, en Europe, en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Le thème de sa quatrième édition au Maroc est « Lisbonne et le Fado », indique un communiqué des organisateurs.
Le fado est une expression culturelle portugaise aussi évocatrice que légendaire. Installé dans la mélancolie, la nostalgie, et mis en musique par l’expressivité de la guitare portugaise à douze cordes, «il est devenu l’un des plus grands héritages culturels de ce pays », déclare Rodrigo Costafelix, le producteur du festival.
Le spectacle a été inauguré par le mot de M. Bernardo Futscher Pereira, l’Ambassadeur du Portugal à Rabat, qui s’est félicité de la reprise des activités culturelles dans la capitale, et de la coopération entre les deux pays en la matière. Sara Correia a présenté son dernier album «Do Coração», un album produit par Diogo Clemente et qui a remporté une nomination aux Grammys latins du Meilleur album de musique roots en portugais. Sara chante l’amour, la tristesse, le désir, la joie et la ville de Lisbonne.
Toutes ces histoires sont chantées et racontées avec sincérité et dans l’esprit «fadiste» qui caractérise la chanson de Sara. Grâce à une trajectoire de plus d’une décennie et trois albums depuis 2018, l’artiste est considérée comme la grande voix de la nouvelle génération de fadistes. Elle s’est présentée au public avec une image renouvelée, faisant vibrer la salle du Théâtre National aux rythmes portugais.
«L’influence arabo-islamique au Portugal a duré cinq siècles et demi, et le Portugal a une forte connexion culturelle et historique avec le Maroc. L’influence arabe est présente aussi bien dans la culture, dans la langue qu’en musique, notamment le Fado qui a réussi à faire écho chez le public marocain », indique le producteur.
En plus des concerts, le festival organisera également deux activités gratuites : la projection du documentaire « Lisbon Story » du réalisateur germanoportugais Wim Wenders, ainsi qu’une conférence sur le thème « Lisbonne, le berceau du Fado », qui sera animée par l’auteur, poète et parolier Tiago Torres da Silva.
Au menu de cette édition, le programme du Fado Festival présentera deux grandes voix : Sara Correia et Fabia Rebordão. Et après le grand spectacle abrité par la capitale, le festival continuera à Casablanca le vendredi 12 novembre, avant d’atterrir au Studio des arts vivants le samedi 13 novembre.
Fado Festival est un événement itinérant qui se déroule chaque année, depuis 11 ans, dans 16 villes, en Europe, en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Le thème de sa quatrième édition au Maroc est « Lisbonne et le Fado », indique un communiqué des organisateurs.
Le fado est une expression culturelle portugaise aussi évocatrice que légendaire. Installé dans la mélancolie, la nostalgie, et mis en musique par l’expressivité de la guitare portugaise à douze cordes, «il est devenu l’un des plus grands héritages culturels de ce pays », déclare Rodrigo Costafelix, le producteur du festival.
Le spectacle a été inauguré par le mot de M. Bernardo Futscher Pereira, l’Ambassadeur du Portugal à Rabat, qui s’est félicité de la reprise des activités culturelles dans la capitale, et de la coopération entre les deux pays en la matière. Sara Correia a présenté son dernier album «Do Coração», un album produit par Diogo Clemente et qui a remporté une nomination aux Grammys latins du Meilleur album de musique roots en portugais. Sara chante l’amour, la tristesse, le désir, la joie et la ville de Lisbonne.
Toutes ces histoires sont chantées et racontées avec sincérité et dans l’esprit «fadiste» qui caractérise la chanson de Sara. Grâce à une trajectoire de plus d’une décennie et trois albums depuis 2018, l’artiste est considérée comme la grande voix de la nouvelle génération de fadistes. Elle s’est présentée au public avec une image renouvelée, faisant vibrer la salle du Théâtre National aux rythmes portugais.
«L’influence arabo-islamique au Portugal a duré cinq siècles et demi, et le Portugal a une forte connexion culturelle et historique avec le Maroc. L’influence arabe est présente aussi bien dans la culture, dans la langue qu’en musique, notamment le Fado qui a réussi à faire écho chez le public marocain », indique le producteur.
En plus des concerts, le festival organisera également deux activités gratuites : la projection du documentaire « Lisbon Story » du réalisateur germanoportugais Wim Wenders, ainsi qu’une conférence sur le thème « Lisbonne, le berceau du Fado », qui sera animée par l’auteur, poète et parolier Tiago Torres da Silva.
Kawtar CHAAT
Le Fado, une incarnation de l’influence arabe sur le Portugal
L’influence islamique au Portugal a duré cinq siècles et demi, alors qu’en Espagne elle a tenu deux siècles de plus, ce qui explique en partie qu’elle y soit aujourd’hui moins visible que chez sa voisine de la péninsule ibérique.
Toutefois, «cette connexion commence à refaire surface avec la musique, langage universel ouvrant la voie aux échanges culturels et artistiques, notamment entre le Maroc et le Portugal, grâce au Fado qui semble également influencé par la musique arabe», précise Rodrigo Costafelix, producteur du Fado festival, soulignant l’interaction du public marocain avec les activités culturelles programmées dans le cadre de la coopération culturelle entre le Maroc et le Portugal.