La production de fake news et leur propagation à une vitesse foudroyante parmi les populations a pris durant les dernières années une cadence et une tournure qui confinent non seulement à l’inquiétude, mais également à la fascination. Le pouvoir de pénétration et de nuisance de ces fausses informations désormais produites à la chaîne et diffusées à un rythme quasi-industriel constitue un vrai casse-tête pour les autorités, tout en opposant un challenge angoissant à la capacité de discernement des médias et des journalistes.
Convertis en «fakologues», ces derniers, ou du moins les plus consciencieux parmi eux, sont aujourd’hui obligés de doubler de vigilance pour ne pas tomber dans le piège de la course au scoop et la diffusion de fake news de plus en plus élaborées dans la forme et dans le fond. Si de tout temps, les caisses de résonnance de toutes sortes d’officines ont existé pour relayer leurs fameux ballons d’essai et autres tentatives d’intoxication informationnelle, l’avènement d’Internet a permis à ce genre de pratiques de prospérer comme jamais auparavant.
Pépinière et courroie de transmission attitrée de fake news, des plus grossières aux plus « réalistes », le web, via sa myriade de réseaux sociaux, endosse en effet une grande part de responsabilité dans l’émergence et le perfectionnement de ce fléau des temps modernes. La période du Covid en a donné la parfaite illustration avec la propagation vertigineuse de moult théories complotistes fumeuses et de désinformation sanitaire et institutionnelle trompeuse.
Tout récemment, à la faveur des tensions géopolitiques régionales, des interférences dans la politique étrangère et interne du Maroc ont pris la forme de messages WhatsApp qui ont été largement propagés, au point d’être imprudemment relayés par des médias plus ou moins crédibles. Face à ces attaques de nouvelle génération, la riposte la plus adéquate n’est autre que la communication et la transparence envers le grand public et surtout envers les médias. Une obligation parmi tant d’autres prévues dans la fameuse loi sur le libre accès à l’information que l’actuel gouvernement serait bien inspiré d’activer réellement et promptement.
Convertis en «fakologues», ces derniers, ou du moins les plus consciencieux parmi eux, sont aujourd’hui obligés de doubler de vigilance pour ne pas tomber dans le piège de la course au scoop et la diffusion de fake news de plus en plus élaborées dans la forme et dans le fond. Si de tout temps, les caisses de résonnance de toutes sortes d’officines ont existé pour relayer leurs fameux ballons d’essai et autres tentatives d’intoxication informationnelle, l’avènement d’Internet a permis à ce genre de pratiques de prospérer comme jamais auparavant.
Pépinière et courroie de transmission attitrée de fake news, des plus grossières aux plus « réalistes », le web, via sa myriade de réseaux sociaux, endosse en effet une grande part de responsabilité dans l’émergence et le perfectionnement de ce fléau des temps modernes. La période du Covid en a donné la parfaite illustration avec la propagation vertigineuse de moult théories complotistes fumeuses et de désinformation sanitaire et institutionnelle trompeuse.
Tout récemment, à la faveur des tensions géopolitiques régionales, des interférences dans la politique étrangère et interne du Maroc ont pris la forme de messages WhatsApp qui ont été largement propagés, au point d’être imprudemment relayés par des médias plus ou moins crédibles. Face à ces attaques de nouvelle génération, la riposte la plus adéquate n’est autre que la communication et la transparence envers le grand public et surtout envers les médias. Une obligation parmi tant d’autres prévues dans la fameuse loi sur le libre accès à l’information que l’actuel gouvernement serait bien inspiré d’activer réellement et promptement.
Anass MACHLOUKH