Même après la parution du rapport de la mission exploratoire qui a préconisé la mise en place d'une instance indépendante chargée d’organiser le rapatriement si complexe de ces familles, les autorités marocaines traitent ce dossier avec la plus grande prudence, compte tenu de la menace de radicalisation que représentent aussi bien les anciens combattants capturés que leurs familles (femmes et enfants). Selon des sources proches du dossier, vu le caractère confidentiel ce la démarche de rapatriement, le dossier est actuellement aux mains du ministère de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères, dont les services coordonnent entre eux, pour l’identification et le recensement des ressortissants marocains, qui se comptent par centaines. Près de 538 femmes et enfants croupissent dans les prisons et dans les camps de réfugiés. Quelques uns d’entre eux ont la double-nationalité, ce qui complique la tâche des autorités marocaines. Le rapport de la mission exploratoire indique que seuls 325 des anciens combattants sont revenus au Royaume dont une grande partie a été traduite en Justice. Le retour des mineurs et de leurs mères, dépend d’une coopération avec les gouvernements syriens et irakiens, qui fait actuellement défaut, faute de relations diplomatiques.
Cependant, quelques organisations internationales telles que la Croix Rouge, par sa présence sur le terrain, permet de fournir des informations d’une utilité précieuse aux autorités marocaines. Nous avons tenté de joindre les responsables de la Croix Rouge en Syrie, sur recommandations de l’Haut Commissariat aux réfugiés, nos sollicitations sont restées sans réponse.
Deuxièmement, une autre entrave de taille s’impose, selon nos sources, il s’agit de la dégradation de la situation épidémiologique et la campagne de vaccination au Maroc, qui captive entièrement l’attention du ministère de l’Intérieur, ce qui laisse croire que la gestion du retour des marocains bloqués au Moyen orient prendra plus de temps que prévu.
Rappelons que près de 1654 marocains sont partis combattre dans les rangs des organisions terroristes telles que Daech, Al Qaïda et le Front Al Nosra, en pleine guerre civile en Syrie. Après la Chute des califats, leurs familles sont restés séquestrées dans de camps de réfugiés, en proie à des conditions de vie misérables, ce qui poussé leurs proches au Maroc de revendiquer l’intervention de l’Etat pour les rapatrier.
Cependant, quelques organisations internationales telles que la Croix Rouge, par sa présence sur le terrain, permet de fournir des informations d’une utilité précieuse aux autorités marocaines. Nous avons tenté de joindre les responsables de la Croix Rouge en Syrie, sur recommandations de l’Haut Commissariat aux réfugiés, nos sollicitations sont restées sans réponse.
Deuxièmement, une autre entrave de taille s’impose, selon nos sources, il s’agit de la dégradation de la situation épidémiologique et la campagne de vaccination au Maroc, qui captive entièrement l’attention du ministère de l’Intérieur, ce qui laisse croire que la gestion du retour des marocains bloqués au Moyen orient prendra plus de temps que prévu.
Rappelons que près de 1654 marocains sont partis combattre dans les rangs des organisions terroristes telles que Daech, Al Qaïda et le Front Al Nosra, en pleine guerre civile en Syrie. Après la Chute des califats, leurs familles sont restés séquestrées dans de camps de réfugiés, en proie à des conditions de vie misérables, ce qui poussé leurs proches au Maroc de revendiquer l’intervention de l’Etat pour les rapatrier.