Alors que les autorités ont décidé de fermer les plages dans plusieurs villes du Royaume, une bonne partie de travailleurs saisonniers semble plongée dans le désarroi. Ils sont nombreux, en effet, à exercer des métiers d’été et en particulier ceux liés aux joies de la plage, profitant ainsi de la présence des foules qui se ruent vers le bord de mer. Bien qu'ils soient informels, ces métiers sont d’une importance non négligeable puisqu'ils représentent la source de revenu d’une proportion considérable des personnes durant cette période.
Un commerce florissant
La saison d’été est une occasion pour des milliers de gens vulnérables pour gagner un peu d’argent. En fréquentant n’importe quelle plage, on ne manque pas de constater qu’il existe tout un écosystème bien organisé, avec une activité commerciale très dense. Les vendeurs offrent des produits inimaginables (beignets, limonades, glaces…) et ne cessent de sillonner le sable, entre les parasols, dans l’espoir de provoquer l’appétit des plagistes. De l’autre côté, un commerce plus conséquent avait fait irruption ces dernières années sur les plages, à savoir la location des parasols, des jet-skis et des quades.
Une année pas comme les autres
Tous ces métiers sont neutralisés par les récentes décisions du gouvernement de fermer les plages de plusieurs villes telles que Casablanca, Mohammedia, Témara, Skhirat, Tanger, Agadir, et d’autres … laissant ainsi les professionnels de la plage face à leur sort incertain.
Face à cette situation, aucune mesure pour trouver des solutions aux personnes qui exercent ces métiers n’a été prise ni par le gouvernement ni par les autorités locales. Nous avons contacté les autorités concernées mais le silence est de mise. Les responsables locaux ne semblent avoir aucune idée de ce qui est prévu ou décidé concernant ces petits métiers. En revanche, la mairie de Rabat nous a confirmé que la plage de la ville reste ouverte et donc les vendeurs et tous les commerçants de la plage peuvent y exercer leur activité.
Ahmed Afilal El Alami Idrissi, président de l'Union Générale Des Entreprises Et Professions (UGEP), nous a affirmé qu"en fermant les plages, le gouvernement a fait le choix le plus facile malgré les impératifs de la crise sanitaire" laissant ainsi de nombreuses personnes face à l'inconnu. Il fallait gérer les plages de façon qui accorde plus d'attention à l'aspect social afin de ne pas couper la source de revenu de milliers de personnes, a ajouté M. Afilal avant de conclure " une régularisation de ces personnes aurait été souhaitable".
L’ambiguïté qui règne sur cette catégorie de « professionnels » ne fera qu’accroître la perplexité de plusieurs familles qui vivent grâce au business de l'été. Encore faut-il que ces activités soient considérées comme des métiers relevant du secteur du Tourisme. Ainsi, les autorités pourront faire preuve de clémence en les faisant bénéficier du contrat programme pour le tourisme afin de les sauver d’une indigence annoncée.
Un commerce florissant
La saison d’été est une occasion pour des milliers de gens vulnérables pour gagner un peu d’argent. En fréquentant n’importe quelle plage, on ne manque pas de constater qu’il existe tout un écosystème bien organisé, avec une activité commerciale très dense. Les vendeurs offrent des produits inimaginables (beignets, limonades, glaces…) et ne cessent de sillonner le sable, entre les parasols, dans l’espoir de provoquer l’appétit des plagistes. De l’autre côté, un commerce plus conséquent avait fait irruption ces dernières années sur les plages, à savoir la location des parasols, des jet-skis et des quades.
Une année pas comme les autres
Tous ces métiers sont neutralisés par les récentes décisions du gouvernement de fermer les plages de plusieurs villes telles que Casablanca, Mohammedia, Témara, Skhirat, Tanger, Agadir, et d’autres … laissant ainsi les professionnels de la plage face à leur sort incertain.
Face à cette situation, aucune mesure pour trouver des solutions aux personnes qui exercent ces métiers n’a été prise ni par le gouvernement ni par les autorités locales. Nous avons contacté les autorités concernées mais le silence est de mise. Les responsables locaux ne semblent avoir aucune idée de ce qui est prévu ou décidé concernant ces petits métiers. En revanche, la mairie de Rabat nous a confirmé que la plage de la ville reste ouverte et donc les vendeurs et tous les commerçants de la plage peuvent y exercer leur activité.
Ahmed Afilal El Alami Idrissi, président de l'Union Générale Des Entreprises Et Professions (UGEP), nous a affirmé qu"en fermant les plages, le gouvernement a fait le choix le plus facile malgré les impératifs de la crise sanitaire" laissant ainsi de nombreuses personnes face à l'inconnu. Il fallait gérer les plages de façon qui accorde plus d'attention à l'aspect social afin de ne pas couper la source de revenu de milliers de personnes, a ajouté M. Afilal avant de conclure " une régularisation de ces personnes aurait été souhaitable".
L’ambiguïté qui règne sur cette catégorie de « professionnels » ne fera qu’accroître la perplexité de plusieurs familles qui vivent grâce au business de l'été. Encore faut-il que ces activités soient considérées comme des métiers relevant du secteur du Tourisme. Ainsi, les autorités pourront faire preuve de clémence en les faisant bénéficier du contrat programme pour le tourisme afin de les sauver d’une indigence annoncée.