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Fêtes de fin d’année : Toujours les mêmes qui gagnent


Rédigé par Rime TAYBOUTA le Lundi 30 Décembre 2024



Fêtes de fin d’année : Toujours les mêmes qui gagnent
Chaque année, les événements et les festivités deviennent un véritable baromètre touristique, qui met en lumière les points forts et les faiblesses de nos villes et régions. Les fêtes de fin d’année, qui approchent à grands pas, sont à titre d’exemple un grand révélateur des performances locales, qu’il s’agisse de tourisme, de l’événementiel ou de bien-être. Elles incarnent ainsi l’attractivité d’un territoire et sa capacité à offrir des expériences uniques, tant à ses habitants qu’à ses visiteurs. Et si toutes les villes du Royaume aspirent à tirer profit de l’aubaine du Réveillon, force est de constater que ce sont toujours les mêmes destinations qui se taillent la part du lion. Il s’agit en l’occurrence de Marrakech, d’Agadir, de Casablanca et, dans une moindre mesure, de Tanger, qui sont déjà bien établies sur la carte touristique, concentrant une grande partie de l’attractivité de la saison et laissant ainsi peu de place à d’autres régions pour se démarquer. Preuve en est les perspectives touristiques de la cité ocre, qui cette année, tout comme l’année dernière et celles d’avant, affiche presque complet et s’attend à recevoir à elle seule plus de 125.000 touristes.

Il en va de même pour Agadir et Tanger qui, durant le Réveillon, accueillent l’essentiel des habitants de leurs régions respectives. Dans ce panorama, de nombreuses autres destinations, capables d’offrir des expériences tout aussi exceptionnelles, peinent à se faire une place sur le juteux marché des fêtes de fin d’année. Ces régions, souvent méconnues ou sous-estimées, souffrent soit d’une absence de visibilité sur le plan marketing, soit d’un manque d’infrastructures touristiques adaptées, restant souvent à l’écart de l’afflux touristique.

Citons dans ce sens les paysages du Moyen-Atlas, en passant par le Rif, sans oublier nos provinces du Sud, qui ne tournent à plein régime que durant la saison estivale. Bref, ceci pour dire que les fêtes de fin d’année sont, certes, des moments de célébration et de joie, mais elles devraient aussi nous inviter à dépasser ce genre de lacunes persistantes, afin de garantir un développement plus équilibré et équitable de nos régions.



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