Le chiffre donne froid au dos. C’est à l’occasion d’un événement virtuel, organisé récemment, sous le thème « Mobilisation en faveur de l’Afrique », que Kristalina Georgiev, directrice du FMI, déclare que les Etats africains ont besoin de 1.200 milliards de dollars de financement jusqu’en 2023 pour surmonter la crise provoquée par la pandémie du Covid-19. Elle ajoute que 345 milliards étaient, pour l’heure, manquants.
Pire, les engagements des prêteurs bilatéraux officiels et des institutions internationales couvrent moins d’un quart des besoins prévus, tandis que les capitaux privés sont toujours limités. Il faut rappeler qu’en avril, le Fonds monétaire international avait estimé le manque de financement à 44 milliards pour la seule année 2020. Pour la patronne de l’institution de Washington, il est donc « impératif que tous les pays et institutions se mobilisent davantage pour aider l’Afrique à faire face à la crise », elle a poursuivi dans ce sens que «la pandémie ne pourra pas s’arrêter si elle n’est pas maîtrisée dans des régions comme l’Afrique ».
Le continent compte plus d’un million de cas de Covid-19, et 23.000 personnes en sont mortes, a rappelé le FMI. Le PIB devrait s’y contracter d’au moins 2,5% en 2020, « ce qui représente l’un des pires résultats jamais enregistrés pour le continent », selon le Fonds. Cependant, le FMI estime que la reprise devrait commencer l’année prochaine mais le PIB réel n’atteindra son niveau d’avant la crise qu’en 2022.
Baisse de revenu
Dans cette analyse, il ressort que la détérioration des conditions économiques et la perte d’emplois pourraient entraîner une baisse du revenu des ménages jusqu’à 12% cette année. En conséquence, jusqu’à 43 millions de personnes supplémentaires pourraient être poussées dans l’extrême pauvreté en Afrique, anéantissant cinq années de progrès dans la réduction de la pauvreté.
Par ailleurs, le FMI a considérablement augmenté son aide financière en faveur de l’Afrique avec l’octroi d’environ 26 milliards de dollars à plus de 40 pays en 2020, « près de dix fois plus que la moyenne annuelle de la dernière décennie en pourcentage du PIB ».
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que la crise sanitaire a mis également en péril les progrès de la dernière décennie en matière de renforcement du capital humain, notamment l’amélioration de la santé, la scolarisation et la réduction du retard de croissance.
Pire, les engagements des prêteurs bilatéraux officiels et des institutions internationales couvrent moins d’un quart des besoins prévus, tandis que les capitaux privés sont toujours limités. Il faut rappeler qu’en avril, le Fonds monétaire international avait estimé le manque de financement à 44 milliards pour la seule année 2020. Pour la patronne de l’institution de Washington, il est donc « impératif que tous les pays et institutions se mobilisent davantage pour aider l’Afrique à faire face à la crise », elle a poursuivi dans ce sens que «la pandémie ne pourra pas s’arrêter si elle n’est pas maîtrisée dans des régions comme l’Afrique ».
Le continent compte plus d’un million de cas de Covid-19, et 23.000 personnes en sont mortes, a rappelé le FMI. Le PIB devrait s’y contracter d’au moins 2,5% en 2020, « ce qui représente l’un des pires résultats jamais enregistrés pour le continent », selon le Fonds. Cependant, le FMI estime que la reprise devrait commencer l’année prochaine mais le PIB réel n’atteindra son niveau d’avant la crise qu’en 2022.
Baisse de revenu
Dans cette analyse, il ressort que la détérioration des conditions économiques et la perte d’emplois pourraient entraîner une baisse du revenu des ménages jusqu’à 12% cette année. En conséquence, jusqu’à 43 millions de personnes supplémentaires pourraient être poussées dans l’extrême pauvreté en Afrique, anéantissant cinq années de progrès dans la réduction de la pauvreté.
Par ailleurs, le FMI a considérablement augmenté son aide financière en faveur de l’Afrique avec l’octroi d’environ 26 milliards de dollars à plus de 40 pays en 2020, « près de dix fois plus que la moyenne annuelle de la dernière décennie en pourcentage du PIB ».
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que la crise sanitaire a mis également en péril les progrès de la dernière décennie en matière de renforcement du capital humain, notamment l’amélioration de la santé, la scolarisation et la réduction du retard de croissance.