Dans un communiqué, le ministère de la Santé a épinglé la forte augmentation des cas de contamination, en particulier les cas graves ou critiques admis dans les unités de réanimation, relevant que les personnes admises dans ces unités font partie de la catégorie d'âge de plus de 50 ans qui était sensée avoir déjà bénéficié de la vaccination.
Les malades de plus de 50 ans admis dans les unités de réanimation sont aussi des personnes vulnérables, qui présentent plusieurs facteurs de comorbidité, dont une grande partie de patients diabétiques, précise-t-on de même source.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a indiqué que "malheureusement, ces personnes ne se sont pas fait vacciner pour de multiples raisons, dont le choix du type de vaccins", expliquant que tous les vaccins confèrent le même résultats, à savoir l'immunité contre les formes graves de la maladie.
D'autres citoyens ne se sont pas fait vacciner parce qu'ils étaient réticents à l'opération et attendaient de constater les résultats de la vaccination massive, a noté le ministre, soulignant que la vaccination constitue une chance de protection que de nombreux citoyens ont malheureusement raté.
"Tous les pays ne sont pas dans la même situation que le Royaume: Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné une impulsion extraordinaire pour que les Marocains puissent avoir une chance de se faire vacciner", a-t-il affirmé, appelant les citoyennes et citoyens à saisir cette énorme occasion.
En plus de la protection que va conférer la vaccination pour l'individu et pour son entourage, elle lui permettra de bénéficier du passeport vaccinal, pour plus de liberté et de mobilité, a tenu à souligner Aït Taleb.
Celles et ceux qui n'ont pas encore bénéficié de la vaccination doivent aller rapidement se faire vacciner dans les centres les plus proches de leur lieux de résidence, a-t-il insisté, rappelant que ces centres seront mobilisés jeudi et vendredi pour que la population puisse bénéficier de l'opération de vaccination.