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Sport

Football : CAN et Asian Cup 2023, deux grandes compétitions qui ont lieu simultanément


Rédigé par Rabei Benkiran le Lundi 22 Janvier 2024

Les Coupes d’Asie (18ème édition) et d’Afrique (34ème édition) des Nations ont débuté de façon presque simultanée en ce début d’année 2024. L’occasion pour la rédaction de les comparer à plusieurs degrés, de compétitivité d’une part, et d’une façon forcément corrélée, de popularité d’autre part… Une année exceptionnelle pour le football mondial.



L’année 2024 est une année particulière pour le football. En effet, pas moins de 5 compétitions majeures verront s'affronter les nations du monde entier. A savoir, la Coupe d’Europe des Nations de l’UEFA qui aura lieu en Allemagne cet été, la Coupe d’Amérique du CONMEBOL aux Etats-Unis, pour la première fois élargie à toute l’Amérique, qui a lieu du 21 juin au 15 juillet, la Coupe d’Asie des Nations de l’AFC et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la CAF qui ont débuté ce mois-ci, respectivement au Qatar et en Côte d’Ivoire, et les Jeux de Paris qui verront se disputer le titre olympique dans sa discipline de football par 16 équipes nationales U23, et pour laquelle le Maroc est d’ores et déjà qualifié, à la faveur de sa victoire lors de la CAN U23 2023.
 
Janvier et février délivrent donc leur premier lot d’agrément, avec pas moins de 24 équipes qui vont croiser le fer dans chacun des deux tournois continentaux (Asie et Afrique). Les deux compétitions étaient censées avoir lieu en été, mais ont été décalées à l’hiver 2024 pour des raisons évidentes de climat (des températures élevées pour le Qatar et la saison des pluies pour la Côte d’Ivoire). La CAN et l’Asian Cup (nom donné en anglais à la coupe d’Asie des nations) ont vu leur coup d’envoi se donner le 13 janvier et le 12 janvier.

Un niveau quasiment égal
 
Alors qu’en est-il de l’intérêt évoqué par chacune de ces deux compétitions majeures ? Quels en sont les favoris et comment ces attractions ont-elles relevé le défi de popularité ? Tant en termes d’affluence dans les stades qu’en termes d’audiences, notamment télévisuelles ? Et finalement, est-ce qu’une compétition l’emporte sur l’autre en prestige ?
 
L’évaluation des équipes favorites de chaque continent permet tout d’abord de se faire une idée sur leurs degrés de compétitivité. Tentons d’établir ici un top 5 des nations les plus fortes de chaque tournoi, et nous verrons que ni l’Asie, ni l’Afrique n’ont à rougir de leurs niveaux et de leurs constellations de stars. Des performances quasiment égales, la Coupe du monde 2022 ayant vu cinq nations de chaque continent se qualifier en plus du pays hôte, le Qatar. Ensuite, alors que la CAN connait des affluences faibles lors de son premier tour, ce qui est une habitude, -les enceintes n’ayant un bon taux de remplissage généralement qu’à partir des quarts de finale-, ce n’est guère mieux pour la Coupe d’Asie de football, dont l’affluence moyenne a été jusque-là d’à peu près 8000 spectateurs. En termes d’audiences télévisuelles, le football est de plus en plus regardé partout dans le monde, mais alors, est-ce aussi valable pour la CAN et l’Asian Cup ?

 

​Les cinq favoris de chaque tournoi, avec grand nombre de stars qui évoluent en Europe

Voici les cinq équipes nationales favorites d’Afrique et d’Asie selon notre rédaction, sans oublier les noms qui garnissent les différents effectifs.


Le Sénégal, tenant du titre

Seules trois nations ont réussi à conserver leur titre au cours de l’histoire de la CAN. L’Egypte en 1957 et 1959 et en 2006, 2008 et 2010, le Ghana en 1963 et 1965 et le Cameroun en 2000 et 2002. C’est dire à quel point il est difficile de tenir son rang sur le continent africain. En plus de leur première victoire à la CAN en 2021, les sénégalais ont aligné les succès, notamment en coupe du monde où ils ont atteint les 8èmes de finales, lors du CHAN qu’ils ont remporté et lors de la CAN Espoirs aussi tombée dans l’escarcelle du pays.

Les supporters du Sénégal applaudissent à la fin du match de football de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Sénégal et l'Egypte au Stade d'Olembe.
Les supporters du Sénégal applaudissent à la fin du match de football de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Sénégal et l'Egypte au Stade d'Olembe.
Les Lions de la Teranga comptent toujours sur la même ossature: Edouard Mendy (Al-Ahli FC), Kalidou Koulibaly (Al-Hilal FC) et Sadio Mané (Al Nassr). Ils peuvent également s’appuyer sur l’arrivée de jeunes poulains qui viendront renforcer leur effectif. C’est le cas de Lamine Camara, qui, à 20 ans, a remporté le titre de meilleur jeune joueur africain de la CAF. Le milieu offensif du FC Metz possède une large palette technique dont un jeu de passe confirmé et une excellente frappe.
 
Le Sénégal a remporté ses deux premières rencontres haut la main contre la Gambie (3-0) et le Cameroun (3-1).

 

La Côte d’Ivoire, qui joue à domicile

Seko Fofana (Al-Nassr FC
Seko Fofana (Al-Nassr FC
L’hôte de la CAN ne l’a plus remporté la CAN depuis 2015, lorsque l’équipe était menée par Hervé Renard. Elle a perçu un deuxième titre 23 ans plus tôt, en 1992.

Avec des cadors comme Seko Fofana (Al-Nassr FC), Sébastien Haller (Borussia Dortmund), et Frank Kessié (Al-Ahli FC), les Eléphants sont bien armés pour faire partie des favoris, en plus de jouer leurs matches devant leur public. Le sélectionneur français, Jean-Louis Gasset, dispute sa première Coupe d’Afrique, il estime que les Eléphants sont des outsiders dans la compétition, et qu’une qualification pour les demi-finales serait le signe d’un tournoi réussi. « Il y a 20 mois que je suis sélectionneur, on a essayé de faire au mieux, aujourd’hui je pense qu’on est prêts », déclarait-il à l’AFP (Agence France-Presse).
 

L’Algérie, qui cherche à se faire justice

Riyad Mahrez et ses coéquipiers exultent de bonheur après leur victoire au Caire.
Riyad Mahrez et ses coéquipiers exultent de bonheur après leur victoire au Caire.
En 2019, l’Algérie avait remporté la CAN en jouant un beau football. Depuis cet exploit, les Fennecs ont été éliminés au premier tour de la dernière CAN et ont échoué aux épreuves qualificatives pour la Coupe du monde qatarie. Le Sénégal et le Maroc ont d’ailleurs saisi l’occasion afin de la surpasser au classement FIFA. Malgré ces déboires, le sélectionneur, Djamel Belmadi a été maintenu. Aujourd’hui, l’Algérie reste une valeur sûre du football africain : une restructuration de l’effectif a été menée, en intégrant de jeunes joueurs talentueux comme Farès Chaibi, qui brille avec l’Eintracht Francfort en Bundesliga, après avoir été formé à Toulouse, Amine Gouiri le rennais et l’ancien lyonnais Houssam Aouar, qui évolue désormais à l’AS Rome. Les cadres habituels sont tout aussi présents : Riyad Mahrez (Al Ahli), Islam Slimani (Coritibia FC), Aïssa Mandi (Aïssa Mandi), Rami Bensebaïni (Borussia Dortmund), Ismaël Bennacer (AC Milan) et SoufianeFeghouli (Fatih Karagümrük) ne manquant pas à l’appel. Avec ce contingent, les algériens peuvent espérer faire bien mieux qu’au Cameroun.

L’Egypte, recordman de titres

Il s’agit de l’équipe la plus titrée sur la scène continentale, avec 7 trophées, dont le dernier en 2010 sur les terres angolaises. Si leur jeu ne se révèle que rarement enthousiasmant, la sélection est reconnue pour savoir gérer les matches à enjeu. Sa participation aux finales 2017 et 2022 de la CAN, en est la preuve. La star de Liverpool, Mohamed Salah (qui sera absent sur blessure pour la dernière rencontre de poules), n’a pour l’instant jamais soulevé ce trophée qui manque à son armoire. Afin d’atteindre cet objectif, il sera entouré des joueurs expérimentés d’Al Ahly et du Zamalek, habitués aux conditions difficiles de jeu en Afrique subsaharienne, de la révélation Omar Marmoush (Eintracht Francfort), du roublard Mohamed Elneny (Arsenal) et de l’ailier Mahmoud Hassan (Trabzonspor).
 

Le Maroc, demi-finaliste de Coupe du monde

Il s’agit de l’équipe la plus attendue lors de cette CAN 2023. Les Lions de l’Atlas ont créé l’exploit lorsqu’ils ont atteint les demi-finales à l’occasion de la Coupe du monde au Qatar. Depuis, l’équipe nationale n’est pas en reste puisqu’elle a notamment vaincu le Brésil (2-1), lors d’une victoire historique pour les pays arabes. Les supporters peuvent alors rêver d’un second sacre après celui de 1976. Des joueurs techniques comme Hakim Ziyech (Galatasaray), le jeune prodige Bilal Al Khannouss (KRC Genk), ou les cadres Azzeddine Ounahi (Olympique de Marseille) et Sofiane Boufal (Al-Rayyan SC), sont là pour maintenir l’espoir vif. Il en va de même pour la solidité défensive des Yassine Bounou (Al-Hilal), Nayef Aguerd (West Ham United) et Sofyan Amrabat (Manchester United). Le sélectionneur Walid Regragui s’est empressé d’ôter toute pression des épaules de ses protégés, en déclarant que « le Maroc pouvait gagner, comme d’autres ».
 
À noter que Nigeria, équipe la plus chère de la CAN devant le Maroc, selon le site spécialisé « Transfermarkt », la Tunisie et le Cameroun peuvent aussi nourrir des ambitions.
 

Asian Cup 2023
Asian Cup 2023

L’Arabie Saoudite, vainqueur de l’Argentine

Lionel Messi avec l'Argentine face à l'Arabie saoudite  Crédit: Getty Images
Lionel Messi avec l'Argentine face à l'Arabie saoudite Crédit: Getty Images
Seule nation à avoir vaincu l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, l’Arabie Saoudite sera très attendue. Le pays a récemment fait la une des journaux, non pas pour sa sélection, mais pour l’attractivité nouvelle de son championnat, dont les clubs ont engagé grand nombre de stars du football mondial (Neymar et Karim Benzema en têtes de proue). Les Faucons Verts sont coachés par Roberto Mancini, qui ne souhaite pas faire de la figuration. Ils ont été à la hauteur des attentes pour leur premier match, remporté 2-1 face à Oman.

Le Japon, et son armada offensive

La joie des joueurs du Japon face à l'Espagne / Crédit: Getty Images
La joie des joueurs du Japon face à l'Espagne / Crédit: Getty Images
Les Japonais sont des habitués des compétitions internationales, atteignant les huitièmes de finale lors de la dernière Coupe du monde pour la quatrième fois de son histoire, et titrés en Asian Cup à quatre reprises, en 1992, 2000, 2004 et 2011, le record en la matière. Parmi les différents talents offensifs, on peut citer Takefusa Kuba, de la Real Sociedad, ou Takumi Minamino, évoluant à Monaco. Les Samurai Blue visent un cinquième sacre dans cette Coupe d’Asie. Les défenseurs Takehiro Tomiyasu (Arsenal) et HirokiIto (Stuttgart) sont également des atouts déterminants pour l’équilibre de l’équipe.

La Corée du Sud, avec la star Heung-min Son

Heung-Min Son, le leader d'attaque de la Corée du Sud.
Heung-Min Son, le leader d'attaque de la Corée du Sud.
Les Sud-coréens ont peut-être un effectif moins fourni que leurs voisins japonais, ils ont néanmoins dans leurs rangs la vedette la plus confirmée de cette compétition : Heung-min Son. L’attaquant de 31 ans de Tottenham a été élu meilleur joueur d’Asie cette année pour la septième fois en sept ans. Il n’a jamais remporté la Coupe d’Asie, qui échappe à son pays depuis 1960. Son est bien accompagné, étant donné les sélections de Kim Min-jae, défenseur central du Bayern Munich, et de Kang-in Lee, jeune talent débusqué par le Paris Saint-Germain. Grâce à ses performances en équipe nationale, il a vu son service militaire obligatoire écourté par Séoul. De quoi aborder le tournoi avec moins de pression ?
 

L’Iran, et son bagage historique

Trois fois champion d’Asie (en 1968, 1972 et 1976), l’Iran fera partie des grands favoris. Bien que le dernier titre date de 1976, l’Iran a tout de même atteint les demies en 2019. Une expérience solide des grands rendez-vous, avec trois phases finales de Coupe du monde disputées consécutivement. Les perses, classés 21ème nation mondiale au classement FIFA, peuvent compter sur la star SardarAzmoun, évoluant en tant qu’avant-centre à l’AS Rome, et qui est attendue au tournant, mais aussi sur Mehdi Taremi, attaquant prolifique du FC Porto. 

L’Australie, nouveau mastodonte asiatique

Depuis qu’elle a rejoint la confédération en 2006, la 25èmenation mondiale au classement FIFA a signé deux quarts de finale (2007 et 2019), une finale en (en 2011), ainsi qu’un succès en 2015, à domicile, face à la Corée du Sud. Le sélectionneur Graham Arnold ne possède pas de stars majeures, mais l’équipe qui a fini en huitièmes de finales du dernier Mondial (défaite contre le futur champion, l’Argentine) est riche de nombreux cadres, à savoir, Mathew Ryan, le gardien de but (AZ Alkmaar), Aziz Behich (Melbourne City), Jackson Irvine (FC St. Pauli) et Craig Goodwin (Al-Wehda).

L’équipe hôte du Qatar reste un outsider, elle qui a été championne d’Asie surprise en 2019, face au Japon, mais qui a déçu cependant lors de la Coupe du monde qu’elle abritait en 2022, avec trois défaites de rang.
 
En résumé, on peut affirmer qu’il s’agit là de deux tournois denses, compétitifs et disputés, organisés l’un tous les deux ans, et l’autre tous les quatre ans. La CAN part avec un léger avantage, elle qui parait un petit plus homogène que son homologue.

Une affluence faible en Afrique et en Asie lors du premier tour

Stade presque vide, 15 min avant le coup d'envoi du Nigéria vs Guinée Équatoriale à la CAN 2023
Stade presque vide, 15 min avant le coup d'envoi du Nigéria vs Guinée Équatoriale à la CAN 2023
Du côté de l’Afrique, la compétition a été marquée par des stades relativement vides pour ce qui est de ses débuts. À titre d’exemple, le match Nigeria-Guinée équatoriale n’a attiré que 8500 spectateurs dans une structure pouvant accueillir jusqu’à 60 000 personnes. Le match d’ouverture entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau, qui avait lieu dans un stade Alassane Ouatarra flambant neuf a vu 36000 spectateurs assister au spectacle alors que 55 000 billets ont été vendus. Les organisateurs de la Coupe d’Afrique des nations ont annoncé des mesures pour remplir davantage les stades.

Ce lundi 15 janvier, le premier ministre ivoirien assurait prendre « le problème en main ». Vous verrez les résultats dans les 48 heures », a-t-il signalé, rappelant que la billetterie était toutefois « l’affaire de la Confédération africaine de football ». « Au terme de cette première journée de compétition, de nombreux supporters ont exprimé leur inquiétude face à un stade pas totalement plein », avaient reconnu la CAF et le Comité d’organisation de la CAN (Cocan), dans un communiqué commun. Il est à signaler que le premier tour de la CAN connaît des affluences traditionnellement basses pour la plupart de ses matches. Pour sa part, l’Asian Cup connaît pour l’instant une affluence moyenne d’environ 8 000 spectateurs, un chiffre qui augmentera certainement lors des matches décisifs du second tour.
 

Des scores télévisuels attendus au niveau

À ce stade, le tournoi africain qui se déroule du 13 janvier au 11 février, présente potentiellement selon « Afrik Soir » via la CAF (Confédération africaine de football), des records d’audience télévisuelle. Pour ainsi dire, la CAF a conclu des accords avec grand nombre de partenaires, tels que Sky (Royaume-Uni), BBC (Royaume-Uni), LaLiga+ (Espagne), Sport Italia (Italie), Sport Digital (Allemagne et Suisse), Sport TV (Portugal), Viaplay (pays nordiques) et Band TV (Brésil). D’autres diffuseurs comme Bein Sport, Canal + (France) et New Word TV (Togo) ont par ailleurs signé des accords de partenariat avec la CAF, portant ce nombre à 45. La CAN de Côte d’Ivoire sera ainsi diffusée dans 180 pays.
 
De son côté, bien que l’onn’ait pas de chiffres officiels jusque-là, la Coupe d’Asie 2023 devrait connaître une audience télévisée performante. L’AFC s’étant par exemple entendu avec la plateforme de streaming de CBS, Paramount +, qui couvrira l’évènement pour son public états-unien. Bein Sports région MENA retransmettra l’épreuve, tout comme la chaine qatarie d’AL Kass, et les européens Sport TV Portugal, Sport digital TV (Allemagne) et Spor Smart (Turquie).

Des équipes avec des noms exotiques dans chacune des deux compétitions

C’est connu, les équipes nationales d’Afrique sont affublées de surnoms originaux, souvent relatives à la faune constitutive de leur environnement. L’Asian Cup est également bien garnie à ce niveau, avec des nations nommées selon des références plutôt historiques et culturelles. Si côté africain, on peut évoquer pêle-mêle« les Requins Bleus » du Cap-Vert, « les Fennecs » d’Algérie, « les Léopards » de la RD Congo, « les Aigles de Carthage » de Tunisie ou « les Mambas » du Mozambique, en Asie, il est à relever des surnoms emprunts de mythes comme les « Garuda » d’Indonésie (Garuda est un oiseau mythique de la mythologie hindouiste et buddhiste), les « Guerriers Taegeuk » de Corée du Sud (en référence aux armoiries du pays), « les Fils du Désert » d’Arabie Saoudite, « les Poignards Omanais » (poignards à lame large et recourbée portés par les hommes lors de cérémonies), ou « les Samouraïs Bleus » du Japon.

Chaque compétition révèle son lot de surprises

Il est à faire mention de l’homogénéité que connaissent les deux compétitions, et ce particulièrement dans le camp africain. Ainsi, des nations connues pour être redoutables ont connu des contre-performances notables, puisqu’« il n’y a plus de petites équipes », comme aiment à le rappeler régulièrement les sélectionneurs. L’Algérie, opposée à l’Angola et le Burkina Faso, n’a pas fait mieux que deux ex-æquo lors de ses deux premières rencontres. De même pour l’Egypte, contre le Mozambique et le Ghana. La Tunisie a perdu, elle, contre la Namibie pour sa première opposition (1-0) et le Ghana a été dominé par le Cap-Vert (2-1) avant de se reprendre contre les Pharaons (2-2). Au Qatar, ce sont les japonais qui se sont fait piéger par l’Irak (2-1) lors de la deuxième journée de poules.



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