On sait que les supporters ont mal au Raja. Pour les millions d’entre eux, qui ont le vert dans le sang, ils veulent pousser le président Aziz Badraoui jusqu’à son dernier retranchement. Et une fois n’est pas coutume, le président joue le jeu et se conforme aux revendications des masses rajaouies. On l’a dit et on ne le répètera jamais assez, le président est d’abord et surtout Rajaoui. Il s’adresse aux supporters et passe outre les calculs étroits, à tout remettre en cause.
Badraoui, « Badranon » !
Y compris ses choix, quand ces derniers se révèlent erronés. A son arrivée, il s’est défini comme étant une «Jrada» (Criquet) tout comme le public qui s’en revendique avec fierté, en usant d’un langage brut, celui de se débarrasser de «Lakrarasses» (les charrettes), qui handicapent et empêchent une véritable relance, souhaitée par de jeunes supporters, rangés derrière un président qui fait l’unanimité.
On recherche le «Bourak» comme modèle et non le bricolage, suivi lors de l’avant dernière AG, qui avait hissé à la tête du club, un comité sans moyens. Lequel comité et c’est là une première, a été poussé à la démission, par ceux-là mêmes, qui ont mis Jamal Sellami en difficulté et renié les méthodes de gestion, qui ont produit un système démuni de moyens financiers, en dehors de recettes domestiques, incapables de régler les dettes et recruter de grands joueurs, dignes des prétentions d’un public, estimé à des millions de supporters.
Le public a secoué la baraque rajaouie, en mettant un terme à l’exercice d’un mandat quinquennal, stoppé et mis en faillite, après huit mois de vie seulement du Comité Anis Mahfoud.
La cause en fut l’incapacité du Comité à trouver des successeurs à Ben Malongo et Rahimi, dont la recette a été absorbée, en un clin d’oeil, à éponger une partie infime de la dette et empêché une véritable relance. On est ensuite passé, et c’est là le deuxième précédent historique, au renvoi du Cheikh des entraîneurs M. Faouzi Benzerti, après un exercice hors banc de touche et trois journées seulement.
La cause en est le ratage de la reprise du championnat, avec des joueurs en dessous du niveau du Raja champion potentiel. Benzerti, qui était sous l’emprise d’une suspension de six matches, a fait encourir le pire au Raja, passé à côté de la sanction et le risque de relégation au sort peu enviable de lanterne rouge. Heureusement que la faute a été assumée par la Ligue Nationale du Football Professionnel (LNFP).
Maintenant et à l’occasion de la trêve, M. Badraoui a repris les choses en main pour relancer la machine, en se débarrassant de tous ceux qui sont derrière le crash, que ce soit pour les cadres, auteurs des recrutements ratés et ceux qui font tout pour tomber l’expérience financée par le nouvel homme fort du Raja. Et qui tire sa légitimité des supporters. En subissant la charge d’anciens présidents, dont un qui exerce au sein du Bureau Fédéral, au nom du Raja.
Les dirigeants marocains préfèrent les médias du Golfe
Mais il y a une chose, qui nous paraît plus que bizarre, c’est le choix des dirigeants marocains de privilégier la presse et les médias du Golfe, pour donner des interviews exclusives. Sans que personne ne réagisse du côté du Maroc et nous sommes dans la contrainte de dépendre de nos confrères du Golfe, pour nous informer sur nous-mêmes. Et pourtant notre presse sportive a démarré bien avant la découverte de l’or noir !
Badraoui, « Badranon » !
Y compris ses choix, quand ces derniers se révèlent erronés. A son arrivée, il s’est défini comme étant une «Jrada» (Criquet) tout comme le public qui s’en revendique avec fierté, en usant d’un langage brut, celui de se débarrasser de «Lakrarasses» (les charrettes), qui handicapent et empêchent une véritable relance, souhaitée par de jeunes supporters, rangés derrière un président qui fait l’unanimité.
On recherche le «Bourak» comme modèle et non le bricolage, suivi lors de l’avant dernière AG, qui avait hissé à la tête du club, un comité sans moyens. Lequel comité et c’est là une première, a été poussé à la démission, par ceux-là mêmes, qui ont mis Jamal Sellami en difficulté et renié les méthodes de gestion, qui ont produit un système démuni de moyens financiers, en dehors de recettes domestiques, incapables de régler les dettes et recruter de grands joueurs, dignes des prétentions d’un public, estimé à des millions de supporters.
Le public a secoué la baraque rajaouie, en mettant un terme à l’exercice d’un mandat quinquennal, stoppé et mis en faillite, après huit mois de vie seulement du Comité Anis Mahfoud.
La cause en fut l’incapacité du Comité à trouver des successeurs à Ben Malongo et Rahimi, dont la recette a été absorbée, en un clin d’oeil, à éponger une partie infime de la dette et empêché une véritable relance. On est ensuite passé, et c’est là le deuxième précédent historique, au renvoi du Cheikh des entraîneurs M. Faouzi Benzerti, après un exercice hors banc de touche et trois journées seulement.
La cause en est le ratage de la reprise du championnat, avec des joueurs en dessous du niveau du Raja champion potentiel. Benzerti, qui était sous l’emprise d’une suspension de six matches, a fait encourir le pire au Raja, passé à côté de la sanction et le risque de relégation au sort peu enviable de lanterne rouge. Heureusement que la faute a été assumée par la Ligue Nationale du Football Professionnel (LNFP).
Maintenant et à l’occasion de la trêve, M. Badraoui a repris les choses en main pour relancer la machine, en se débarrassant de tous ceux qui sont derrière le crash, que ce soit pour les cadres, auteurs des recrutements ratés et ceux qui font tout pour tomber l’expérience financée par le nouvel homme fort du Raja. Et qui tire sa légitimité des supporters. En subissant la charge d’anciens présidents, dont un qui exerce au sein du Bureau Fédéral, au nom du Raja.
Les dirigeants marocains préfèrent les médias du Golfe
Mais il y a une chose, qui nous paraît plus que bizarre, c’est le choix des dirigeants marocains de privilégier la presse et les médias du Golfe, pour donner des interviews exclusives. Sans que personne ne réagisse du côté du Maroc et nous sommes dans la contrainte de dépendre de nos confrères du Golfe, pour nous informer sur nous-mêmes. Et pourtant notre presse sportive a démarré bien avant la découverte de l’or noir !
MAS de Fès
Une enveloppe de 5,6 MDH pour la
création d’une académie de formation
Le projet de l’académie de football du Moghreb Association Sportives (MAS) de Fès nécessitera une enveloppe de 5,6 Millions de Dirhams (MDH), a affirmé le président du club, Ismail Jamai Ghazlan. Ce projet d’académie de formation sera construit dans le respect des normes internationales en la matière, a souligné M. Jamai, lors d’un point de presse donné, à Fès, et consacré à la présentation de la situation financière et administrative du club fassi.
Pour la concrétisation de ce projet, le président du MAS a fait part de l’acquisition d’un terrain de 6 hectares, espérant pouvoir lancer les travaux début octobre prochain.
Par ailleurs, a fait savoir le même responsable, les travaux de restructuration du centre de formation ont été lancés dans les stades Saâdiens, avec des normes modernes dignes de la réputation et de l’Histoire du MAS, ajoutant que l’assemblée générale de l’équipe au titre de l’année 2021/22 se tiendra le 15 octobre prochain.
Le point de presse a été l’occasion de détailler la situation financière du club et de revenir sur les derniers recrutements opérés par le MAS pour renforcer son effectif. Le club vient, en effet, de s’attacher les services de six nouveaux joueurs en perspective de la saison sportive prochaine. Il s’agit de Imad Errahouli, Omar Jerrari, Soufiane Lagzir, Karim Elhachimi, Mohamed Badaoui et Soufiane Saadane.
Pour la concrétisation de ce projet, le président du MAS a fait part de l’acquisition d’un terrain de 6 hectares, espérant pouvoir lancer les travaux début octobre prochain.
Par ailleurs, a fait savoir le même responsable, les travaux de restructuration du centre de formation ont été lancés dans les stades Saâdiens, avec des normes modernes dignes de la réputation et de l’Histoire du MAS, ajoutant que l’assemblée générale de l’équipe au titre de l’année 2021/22 se tiendra le 15 octobre prochain.
Le point de presse a été l’occasion de détailler la situation financière du club et de revenir sur les derniers recrutements opérés par le MAS pour renforcer son effectif. Le club vient, en effet, de s’attacher les services de six nouveaux joueurs en perspective de la saison sportive prochaine. Il s’agit de Imad Errahouli, Omar Jerrari, Soufiane Lagzir, Karim Elhachimi, Mohamed Badaoui et Soufiane Saadane.