En Commission des Finances et du Développement économique, les députés ont adopté le mercredi 9 novembre un amendement au PLF visant à permettre une déduction des frais de scolarité du revenu global imposable, en cas de rachat d’une assurance retraite.
En clair, si l’assuré procède au rachat de ses cotisations avant une durée de huit ans et/ou avant l’âge de cinquante ans, il peut déduire du revenu global imposable les dépenses des enfants scolarisés dans le secteur privé, dans la limite de 20% du montant imposable. Pour les députés, cette disposition est un soutien indirect aux parents obligés de puiser dans leur épargne pour financer les études de leurs enfants.
Vu l’état de l’école publique, les parents n’ont en effet d’autre choix que d’inscrire leurs enfants dans les établissements privés, même si cela leur coûte leur pouvoir d’achat, leur confort de vie et leur épargne pour leurs vieux jours. Alors que la classe moyenne est de plus en plus paupérisée, pressée de partout par l’inflation et les impôts, réfléchir à lui donner un coup de pouce, aussi minime soit-il, est plus que jamais salutaire.
Maintenant que cette fenêtre de réflexion est ouverte, ne pourrait-on pas aller plus loin ? Le Parti de l’Istiqlal a depuis plusieurs années milité pour un soutien de la classe moyenne, à travers notamment un abattement fiscal sur les frais de scolarité.
Cela peut paraître contradictoire avec la volonté gouvernementale d’investir massivement dans une réforme globale de l’éduction nationale, mais le fait est que cette réforme prendra une génération ou même deux pour parvenir à ses fins. Or, les parents sont dans l’urgence de garantir la meilleure éducation à leurs enfants, ici et maintenant. Ils ne peuvent pas se permettre le luxe d’attendre une hypothétique renaissance de l’école marocaine. Ils sont prêts à tout sacrifier pour que leurs enfants accèdent aux meilleurs parcours possibles. Les soulager partiellement du poids des frais de scolarité peut être une solution temporaire, mais ce sera pour eux une vraie bouffée d’oxygène.
En clair, si l’assuré procède au rachat de ses cotisations avant une durée de huit ans et/ou avant l’âge de cinquante ans, il peut déduire du revenu global imposable les dépenses des enfants scolarisés dans le secteur privé, dans la limite de 20% du montant imposable. Pour les députés, cette disposition est un soutien indirect aux parents obligés de puiser dans leur épargne pour financer les études de leurs enfants.
Vu l’état de l’école publique, les parents n’ont en effet d’autre choix que d’inscrire leurs enfants dans les établissements privés, même si cela leur coûte leur pouvoir d’achat, leur confort de vie et leur épargne pour leurs vieux jours. Alors que la classe moyenne est de plus en plus paupérisée, pressée de partout par l’inflation et les impôts, réfléchir à lui donner un coup de pouce, aussi minime soit-il, est plus que jamais salutaire.
Maintenant que cette fenêtre de réflexion est ouverte, ne pourrait-on pas aller plus loin ? Le Parti de l’Istiqlal a depuis plusieurs années milité pour un soutien de la classe moyenne, à travers notamment un abattement fiscal sur les frais de scolarité.
Cela peut paraître contradictoire avec la volonté gouvernementale d’investir massivement dans une réforme globale de l’éduction nationale, mais le fait est que cette réforme prendra une génération ou même deux pour parvenir à ses fins. Or, les parents sont dans l’urgence de garantir la meilleure éducation à leurs enfants, ici et maintenant. Ils ne peuvent pas se permettre le luxe d’attendre une hypothétique renaissance de l’école marocaine. Ils sont prêts à tout sacrifier pour que leurs enfants accèdent aux meilleurs parcours possibles. Les soulager partiellement du poids des frais de scolarité peut être une solution temporaire, mais ce sera pour eux une vraie bouffée d’oxygène.
Soufiane CHAHID