"L'an dernier, 173 faits antimusulmans ont été dénombrés", un chiffre "sans doute en deçà de la réalité, car toutes les victimes ne portent pas nécessairement plainte", a affirmé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors de la clôture de la deuxième session du Forum de l'Islam de France (Forif).
Ce chiffre est en diminution de 29% par rapport à l'année 2023, marquée par 242 faits, selon le ministère de l'Intérieur. En 2022, 188 faits avaient été recensés et 213 en 2021.
Les faits antimusulmans ont ainsi représenté 7% des faits antireligieux, selon le ministère.
"Face aux faits qui visent nos compatriotes de confession musulmane, nous serons intraitables", a promis M. Retailleau, qui compte selon le texte de son discours s'appuyer "dorénavant sur un nouvel acteur: l'Association de défense contre les discriminations et actes antimusulmans" (Addam).
Cette association fondée en février 2024 s'est dotée d'une plateforme de signalement des actes antimusulmans qui sera lancée "dans quelques jours". Elle permettra "de consolider les chiffres du ministère de l'Intérieur et d'accompagner plus dignement encore les victimes de faits antimusulmans", a précisé le ministre.
M. Retailleau s'est aussi félicité que les travaux du Forif aient permis de "mettre un terme à une anomalie: l'absence de référents territoriaux au sein du culte musulman pour échanger avec les autorités" sur la sécurité.
L'an dernier, 52% des atteintes antimusulmanes ont été constituées d'atteintes aux biens, et 48% d'atteintes aux personnes. Géographiquement, 41 faits ont été recensés en Ile-de-France, 24 en Auvergne Rhône-Alpes et 20 dans les Hauts-de-France.
Dans son discours M. Retailleau a également promis d'avancer sur le sujet des carrés musulmans dans les cimetières, notamment en confiant prochainement une mission parlementaire à un sénateur et un député.
Face aux difficultés que rencontrent certaines associations musulmanes pour ouvrir un compte en banque ou contracter une assurance, le ministre s'est aussi engagé à rencontrer les dirigeants des fédérations professionnelles, et à demander aux préfets "de réunir, au printemps, les acteurs locaux concernés par ce problème".
Sur le sujet des aumôniers, M. Retailleau a annoncé la publication, "cette année", d'un décret "entérinant la reconnaissance des aumôniers pénitentiaires comme des collaborateurs occasionnels du service public".
Cette avancée, qui leur ouvrira le droit à une protection sociale, vient compléter la création par le Forif d'un "Conseil national de l'aumônerie musulmane".
Ce chiffre est en diminution de 29% par rapport à l'année 2023, marquée par 242 faits, selon le ministère de l'Intérieur. En 2022, 188 faits avaient été recensés et 213 en 2021.
Les faits antimusulmans ont ainsi représenté 7% des faits antireligieux, selon le ministère.
"Face aux faits qui visent nos compatriotes de confession musulmane, nous serons intraitables", a promis M. Retailleau, qui compte selon le texte de son discours s'appuyer "dorénavant sur un nouvel acteur: l'Association de défense contre les discriminations et actes antimusulmans" (Addam).
Cette association fondée en février 2024 s'est dotée d'une plateforme de signalement des actes antimusulmans qui sera lancée "dans quelques jours". Elle permettra "de consolider les chiffres du ministère de l'Intérieur et d'accompagner plus dignement encore les victimes de faits antimusulmans", a précisé le ministre.
M. Retailleau s'est aussi félicité que les travaux du Forif aient permis de "mettre un terme à une anomalie: l'absence de référents territoriaux au sein du culte musulman pour échanger avec les autorités" sur la sécurité.
L'an dernier, 52% des atteintes antimusulmanes ont été constituées d'atteintes aux biens, et 48% d'atteintes aux personnes. Géographiquement, 41 faits ont été recensés en Ile-de-France, 24 en Auvergne Rhône-Alpes et 20 dans les Hauts-de-France.
Dans son discours M. Retailleau a également promis d'avancer sur le sujet des carrés musulmans dans les cimetières, notamment en confiant prochainement une mission parlementaire à un sénateur et un député.
Face aux difficultés que rencontrent certaines associations musulmanes pour ouvrir un compte en banque ou contracter une assurance, le ministre s'est aussi engagé à rencontrer les dirigeants des fédérations professionnelles, et à demander aux préfets "de réunir, au printemps, les acteurs locaux concernés par ce problème".
Sur le sujet des aumôniers, M. Retailleau a annoncé la publication, "cette année", d'un décret "entérinant la reconnaissance des aumôniers pénitentiaires comme des collaborateurs occasionnels du service public".
Cette avancée, qui leur ouvrira le droit à une protection sociale, vient compléter la création par le Forif d'un "Conseil national de l'aumônerie musulmane".