Depuis que le séisme ravageur d’Al-Haouz a eu lieu, vendredi dernier, tous les pays proches du Royaume ont exprimé leur volonté sincère de soutenir les autorités marocaines dans la gestion des dégâts du plus fort tremblement de terre de l’Histoire du pays. Cependant, deux Etats se sont distingués par des agissements condamnables. La France, soi-disant « allié traditionnel » du Maroc, et l’Algérie, son voisin hostile, se sont lancés dans une campagne médiatique hystérique, dans une tentative de faire croire à une opinion publique en deuil et aux milliers de familles sinistrées, que leur pays priorise des considérations politiciennes à l’intérêt supérieur du peuple. Sans aucun respect aux martyrs marocains, analystes, journalistes et politiques ont manifesté un agacement démesuré et hors propos de voir le Royaume se fier essentiellement à son armée, sa sûreté nationale, son corps médical, sa société civile et ses citoyens lambda, pour porter assistance aux victimes lors des premières 24 à 48 heures, sans recourir aux aides internationales. En filigrane de cette réaction obscène, l’amertume de voir l’influence omnipotente de l’ancien colonisateur en chef du continent africain décliner de manière vertigineuse en ce qui concerne la France et la malsaine délectation d’un drame qui a frappé un voisin honni et considéré comme l’ennemi classique pour l’Algérie.
«Si la secousse tellurique a été d’une grande ampleur, elle n’a pas pour autant ébranlé la sérénité du peuple marocain et sa confiance en ses capacités propres et sa force de caractère en vue de gérer cette épreuve dramatique et reconstruire ce qui a été détruit», commente Mohammed Zakaria Abouddahab, professeur des Relations internationales à l'Université Mohammed V de Rabat, en insistant sur le fait que le Maroc est un État souverain et ses choix ainsi que son action à l’international sont déterminés par ce principe majeur.
«Si la secousse tellurique a été d’une grande ampleur, elle n’a pas pour autant ébranlé la sérénité du peuple marocain et sa confiance en ses capacités propres et sa force de caractère en vue de gérer cette épreuve dramatique et reconstruire ce qui a été détruit», commente Mohammed Zakaria Abouddahab, professeur des Relations internationales à l'Université Mohammed V de Rabat, en insistant sur le fait que le Maroc est un État souverain et ses choix ainsi que son action à l’international sont déterminés par ce principe majeur.
Une France fébrile !
Souveraineté ! C’est en respect de ce principe majeur et fondateur des relations internationales que les membres du gouvernement français, à leur tête la Première ministre Elisabeth Borne, ont émis des déclarations prudentes, sans trop s’attarder sur la question humanitaire. Moins lucide, le Président de la République, Emmanuel Macron, a quant à lui jeté l’huile sur le feu en remettant sur le tapis son offre d’aide via une capsule vidéo postée sur X et adressée directement «aux Marocaines et Marocains», bafouant au passage les us et coutumes protocolaires et diplomatiques. Une initiative qui a suscité l’ire des Marocains qui voient dans cette énième «bévue macronienne» un manque de respect flagrant envers la nation et surtout son Roi qui le jour même venait d’arriver à Marrakech pour aller au chevet des blessés et couvrir de sa compassion les familles des victimes. « Dans les annales diplomatiques, le comportement du Chef de l’Etat français est inédit et pourrait être considéré comme une incitation à la révolte lorsqu’on le recoupe avec les trop nombreux reportages, articles, caricatures… échafaudés, de manière haineuse, par les médias français contre les institutions du Royaume et ses symboles », souligne Abouddahab.
Quelques jours plus tard, la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a commis une énième brévue, en annonçant lors d'une interview accordée au média français LCI, la programmation d’une visite du président de la République au Maroc, sur invitation de SM le Roi Mohammed VI. Samedi, une source marocaine officielle a affirmé à MAP que la visite de Macron «n’est pas à l’ordre du jour et n’est pas programmée». Pour Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), l’agitation de la France est due à « une méconnaissance du Maroc et de son niveau de développement ».
Tout en rappelant que le Royaume est un pays assez développé pour gérer des catastrophes naturelles d’une si grande envergure, notre interlocuteur explique que l’émancipation galopante du Maroc gêne à coup sûr plusieurs parties qui croient encore que le Royaume a toujours besoin de la France dans tous les domaines. « Cette incompréhension en dit long sur l'état actuel des relations franco-marocaines », ajoute Emmanuel Dupuy.
Compassion des peuples
En Algérie et comme d’habitude, le parasitage ne s’est guère embarrassé de précautions et de sous-entendus, s’exprimant de manière crue et décomplexée. Si le peuple algérien, à quelques rares et négligeables exceptions, a fait montre d’une saine et sincère solidarité fraternelle, le régime des généraux s’est livré, lui, à une mise en scène obscène depuis l’aéroport militaire de Boufarik, annonçant l’envoi de secouristes et d’une aide d’urgence au Royaume à bord de trois avions, après que les « les autorités marocaines aient donné le feu vert à l’Algérie pour l’envoi des aides ». Une autorisation éhontément inventée par le régime des généraux, sur la base d’une interprétation vicieuse des propos diplomatiques d’Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, exprimés sur la chaîne « Al Arabiya » dont un journaliste l’avait questionné sur la proposition d’aide algérienne. Depuis la survenue du drame d’Al-Haouz, l’Algérie des généraux a montré la couleur en annonçant vite ses mauvaises intentions.
Celles-ci se dégageaient clairement des deux prétendus messages de condoléances dont le premier fut adressé par le ministère algériens des Affaires étrangères et le second par le président algérien Abdelaziz Tebboune. Gorgés d’arrières pensées hostiles et malsaines, ces deux messages étaient adressés non pas au Maroc et à son représentant légal qui n’est autre que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mais directement au peuple marocain, ce qui laisse supposer que notre pays n’est pas un État dans le vrai sens du terme dûment constitué avec ses représentants légaux et ses institutions constitutionnelles. «La présidence tout autant que le ministère algérien des Affaires étrangères ont réagi de manière déplacée quand il se sont adressés directement au peuple marocain. Et ils ont récidivé lorsqu’ils ont pris acte de la décision marocaine de décliner l’aide de leur pays, allant même jusqu’à oser proférer des menaces quant aux conséquences fâcheuses qu’allait en subir le Maroc. Ce qui rompt avec toute neutralité humanitaire et avec les règles de bienséance diplomatique », commente Zakaria Abouddahab.
Alliés de circonstances, alors même qu’ils sont en pleine mésentente, la France de Macron et l’Algérie des généraux, ont donc trouvé dans le drame qui frappe notre pays une occasion rêvée de régleur leurs comptes avec le Maroc et son Roi qu’ils ont sciemment choisi d’enjamber pour s’adresser directement au peuple. Usant certes de rhétoriques différentes mais très proches dans leurs visées malsaines, leurs médias, dont la plupart semblaient mus par les mêmes directives, le même mot d’ordre et les mêmes éléments de langage, ont tenté de dresser l’image d’un pays submergé par les difficultés et incapables de porter secours à son peuple «oublié» mais qui continue à snober leurs «précieuses aides» pour des considérations politiques. L’objectif étant de susciter un soulèvement populaire qui viendrait compliquer davantage une situation déjà suffisamment compliquée. Le Maroc ne l’oubliera jamais.
Hichem Abboud : « Il aurait mieux fallu aider le petit peuple affamé d’Algérie »
Journaliste en exil et farouche opposant au régime algérien des généraux, Hichem Abboud nous livre son interprétation de la proposition d’aide algérienne.
Le gouvernement algérien était-il sincère dans sa proposition d’aide ?
Tout d’abord, je voudrais exprimer mes sincères condoléances et ma profonde compassion, en mon nom et au nom de l’ensemble du peuple algérien libre, au peuple marocain frère et à ses dirigeants. Pour ce qui est du gouvernement indûment en place dans mon pays, il s’agit d’un régime voyou et criminel qui ignore le sens des mots sincérité, honnêteté et compassion. Dès l’annonce du séisme d’Al-Haouz, il a usé d’une rhétorique qui trahit le fond de sa pensée et sa totale absence de respect pour le Maroc et son peuple. Les pseudos messages de condoléances adressés par la diplomatie algérienne puis par Tebboune sont à ce propos éloquents. Adressés directement au peuple et non aux institutions qui le représentent, ces messages honteux bafouent toutes les règles de bienséance et les us et coutumes en matière protocolaire et diplomatique qui régissent les relations internationales. S’ils ne reconnaissent pas le gouvernement marocain, pourquoi se sont-ils alors empressés de préparer des aides à la première déclaration évasive d’un membre de ce gouvernement qu’ils ont vicieusement interprété ?
Trois avions remplis de vivres et des équipes de sauveteurs mobilisées pour aider le Maroc semblaient pourtant sur le point de décoller ?
J’aurais aimé que le Maroc autorise ces avions à atterrir sur son territoire ne serait-ce que pour qu’on puisse voir ce qu’il y avait vraiment à leur bord. Mais trêve de plaisanterie. Un gouvernement incapable d’assurer l’approvisionnement de son propre peuple en denrées aussi basiques que le lait, la semoule, les lentilles et les haricots, doit avoir honte de prétendre aider un autre pays, en l’occurrence le Maroc, qui le dépasse à tous les niveaux en termes de développement socioéconomique. Si aides il y avait réellement, il aurait mieux fallu les donner au petit peuple affamé d’Algérie. Pour ce qui est des avions mis en scène, il s’agit d’un énième simulacre comme ceux auxquels les généraux et Tebboune nous ont habitués auparavant avec leurs supposés terroristes «Dahdouhiens» et leurs supposés complots déjoués.
Et qu’en est-il du peuple algérien ?
Mis à part quelques énergumènes simples d’esprit et quelques mercenaires embrigadés par les généraux pour attiser le feu de la haine entre nos deux peuples, la grande majorité des Algériens ont pleuré leurs frères et sœurs marocains décédés dans le séisme. Les informations ainsi que les échos qui me parviennent font état d’une réelle compassion parmi la population algérienne. Compassion sur laquelle les généraux se démènent pour faire le blackout. Tant elle dessert leurs vils desseins.
Tout d’abord, je voudrais exprimer mes sincères condoléances et ma profonde compassion, en mon nom et au nom de l’ensemble du peuple algérien libre, au peuple marocain frère et à ses dirigeants. Pour ce qui est du gouvernement indûment en place dans mon pays, il s’agit d’un régime voyou et criminel qui ignore le sens des mots sincérité, honnêteté et compassion. Dès l’annonce du séisme d’Al-Haouz, il a usé d’une rhétorique qui trahit le fond de sa pensée et sa totale absence de respect pour le Maroc et son peuple. Les pseudos messages de condoléances adressés par la diplomatie algérienne puis par Tebboune sont à ce propos éloquents. Adressés directement au peuple et non aux institutions qui le représentent, ces messages honteux bafouent toutes les règles de bienséance et les us et coutumes en matière protocolaire et diplomatique qui régissent les relations internationales. S’ils ne reconnaissent pas le gouvernement marocain, pourquoi se sont-ils alors empressés de préparer des aides à la première déclaration évasive d’un membre de ce gouvernement qu’ils ont vicieusement interprété ?
Trois avions remplis de vivres et des équipes de sauveteurs mobilisées pour aider le Maroc semblaient pourtant sur le point de décoller ?
J’aurais aimé que le Maroc autorise ces avions à atterrir sur son territoire ne serait-ce que pour qu’on puisse voir ce qu’il y avait vraiment à leur bord. Mais trêve de plaisanterie. Un gouvernement incapable d’assurer l’approvisionnement de son propre peuple en denrées aussi basiques que le lait, la semoule, les lentilles et les haricots, doit avoir honte de prétendre aider un autre pays, en l’occurrence le Maroc, qui le dépasse à tous les niveaux en termes de développement socioéconomique. Si aides il y avait réellement, il aurait mieux fallu les donner au petit peuple affamé d’Algérie. Pour ce qui est des avions mis en scène, il s’agit d’un énième simulacre comme ceux auxquels les généraux et Tebboune nous ont habitués auparavant avec leurs supposés terroristes «Dahdouhiens» et leurs supposés complots déjoués.
Et qu’en est-il du peuple algérien ?
Mis à part quelques énergumènes simples d’esprit et quelques mercenaires embrigadés par les généraux pour attiser le feu de la haine entre nos deux peuples, la grande majorité des Algériens ont pleuré leurs frères et sœurs marocains décédés dans le séisme. Les informations ainsi que les échos qui me parviennent font état d’une réelle compassion parmi la population algérienne. Compassion sur laquelle les généraux se démènent pour faire le blackout. Tant elle dessert leurs vils desseins.
3 questions à Emmanuel Dupuy « Tant que Macron est président, rien ne changera dans les relations franco-marocaines»
Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), nous livre sa version des relations maroco-françaises sur fond de tremblement de terre d’Al-Haouz.
Nous avons assisté ces derniers jours à un acharnement de la presse française contre le Maroc, alors qu’il est en deuil à cause du séisme d’Al-Haouz. Comment expliquez-vous cet état de choses ?
- Il y a des rédactions qui ont laissé entendre que le Royaume refuserait l’aide française à cause du contexte politique actuel. C’est oublier qu'il y a une soixantaine de pays qui ont fait leurs offres, dont seulement quatre ont été retenus. Il s’agit, à mon sens, d’une fausse polémique instrumentalisée pour conforter l’idée que le Maroc aurait refusé l’aide proposée par la France pour des raisons politiques. Ce qui est encore pire, c’est qu’on a tendance à laisser croire que le Maroc ne pourrait pas s’en sortir sans le concours de la France. C’est le signe d’une méconnaissance du fonctionnement du Maroc et de ses capacités. Il y a là aussi une sorte de condescendance. Cette polémique est indécente et indigne des médias français qui s’y sont livrés. D’ailleurs, nombreux sont les Français, qu’ils soient citoyens ordinaires, personnalités politiques ou intellectuels, qui ont dénoncé cette façon de voir les choses. Une façon de tempérer le débat sur les plateaux et de dire un certain nombre de vérités.
Pensez-vous qu’une partie de l’élite politique française aurait du mal à accepter le fait que le Maroc ait d’autres partenaires que la France ?
- Lorsqu’on parle des élites, il s’agit du président et de son entourage, du gouvernement et d’un certain nombre de parlementaires qui sont dans cette logique. Mais l’opposition ne partage pas cet état d’esprit. La droite par exemple s’est montrée attachée à l’amitié avec le Maroc. En témoigne la visite d’Eric Ciotti et de Rachida Dati au Royaume durant laquelle ils ont fait des déclarations en faveur de la marocanité du Sahara.
- Pensez-vous que cet acharnement médiatique pourrait compliquer davantage la crise diplomatique entre Paris et Rabat dans le futur ?
- Il est évident que la relation entre les deux pays ne va pas s’améliorer durant le mandat d’Emmanuel Macron puisque le président ne voudra pas admettre ses torts. Pour sa part, le Maroc reste également inflexible sur sa position. Les deux Chefs d’Etat ne se parlent plus depuis plus d’un an. Il n’y a aucune raison pour que cela change. Christophe Le Courtier n’a toujours pas été reçu par le Roi pour remettre ses lettres de créances. Il ne sera vraisemblablement pas reçu, du moins pas à court terme. En conséquence, le statu quo risque de durer plus longtemps, sauf en cas de changement de majorité qui donnerait lieu à un gouvernement de cohabitation ou si ce scénario est imaginable si l’Assemblée Nationale est dissoute. On peut songer aussi au cas de l’arrivée de l’opposition de droite au pouvoir.
- Il y a des rédactions qui ont laissé entendre que le Royaume refuserait l’aide française à cause du contexte politique actuel. C’est oublier qu'il y a une soixantaine de pays qui ont fait leurs offres, dont seulement quatre ont été retenus. Il s’agit, à mon sens, d’une fausse polémique instrumentalisée pour conforter l’idée que le Maroc aurait refusé l’aide proposée par la France pour des raisons politiques. Ce qui est encore pire, c’est qu’on a tendance à laisser croire que le Maroc ne pourrait pas s’en sortir sans le concours de la France. C’est le signe d’une méconnaissance du fonctionnement du Maroc et de ses capacités. Il y a là aussi une sorte de condescendance. Cette polémique est indécente et indigne des médias français qui s’y sont livrés. D’ailleurs, nombreux sont les Français, qu’ils soient citoyens ordinaires, personnalités politiques ou intellectuels, qui ont dénoncé cette façon de voir les choses. Une façon de tempérer le débat sur les plateaux et de dire un certain nombre de vérités.
Pensez-vous qu’une partie de l’élite politique française aurait du mal à accepter le fait que le Maroc ait d’autres partenaires que la France ?
- Lorsqu’on parle des élites, il s’agit du président et de son entourage, du gouvernement et d’un certain nombre de parlementaires qui sont dans cette logique. Mais l’opposition ne partage pas cet état d’esprit. La droite par exemple s’est montrée attachée à l’amitié avec le Maroc. En témoigne la visite d’Eric Ciotti et de Rachida Dati au Royaume durant laquelle ils ont fait des déclarations en faveur de la marocanité du Sahara.
- Pensez-vous que cet acharnement médiatique pourrait compliquer davantage la crise diplomatique entre Paris et Rabat dans le futur ?
- Il est évident que la relation entre les deux pays ne va pas s’améliorer durant le mandat d’Emmanuel Macron puisque le président ne voudra pas admettre ses torts. Pour sa part, le Maroc reste également inflexible sur sa position. Les deux Chefs d’Etat ne se parlent plus depuis plus d’un an. Il n’y a aucune raison pour que cela change. Christophe Le Courtier n’a toujours pas été reçu par le Roi pour remettre ses lettres de créances. Il ne sera vraisemblablement pas reçu, du moins pas à court terme. En conséquence, le statu quo risque de durer plus longtemps, sauf en cas de changement de majorité qui donnerait lieu à un gouvernement de cohabitation ou si ce scénario est imaginable si l’Assemblée Nationale est dissoute. On peut songer aussi au cas de l’arrivée de l’opposition de droite au pouvoir.
Solidarité hexagonale : Des voix éclairées
Plus en France qu’en Algérie, des voix éclairées sont allées à contre-courant du discours ambiant voulant apostropher le Maroc pour son supposé refus des aides internationales, alors même que son peuple était en détresse. Parmi ces voix qui ont le plus marqué les Marocains, celles de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy et de l’ancien premier ministre Dominique de Villepin dont les interventions sur les plateaux des chaînes d’information en continu ont largement contribué à tempérer la vague de rejet qui se formait au Maroc quant à l’attitude française. Notons aussi l’intervention sincère, chaleureuse et pleine de compassion de l’ancien patron du FMI, Dominique Strauss Kahn, depuis Marrakech où il réside. Saluons enfin l’implication de célébrités hexagonales comme Maître Gims et Gérard Lanvin qui habitent à Marrakech, ainsi que beaucoup d’autres stars qui n’ont pas tari de témoignages d’amour envers notre pays dont certains sont originaires comme Jamel Debbouze, Arthur, Elie Semoun, Ariel Wizman, sans oublier les réactions spontanées de millions de citoyens français qui nous ont démontré leur amour et leur respect en s’engageant dans les différentes campagnes de collecte d’aides.