Les statistiques dévoilées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Institut national d’études démographiques (INED), sont basées sur un échantillon représentatif de 26.500 personnes et datent de 2019 et 2020.
Selon les résultats de la deuxième enquête Trajectoires et Origines (TeO 2), publiée ce mardi, 32% des personnes de moins de 60 ans ont une ascendance immigrée sur 3 générations, 9% d'entre elles étant des immigrées, soit 5,8 millions de personnes, 13% des enfants d'immigrés et 10%, des petits-enfants d'immigrés.
"Si 32% des personnes de moins de 60 ans ont un lien à l’immigration sur trois générations, elles ne sont que 17% à avoir une ascendance exclusivement immigrée (immigrés ou 2ème génération de deux parents immigrés ou 3ème génération de quatre grands-parents immigrés)", lit-on dans le rapport* d'enquête, rédigé par Jérôme Lê (Insee), Patrick Simon (Ined) et Baptiste Coulmont (ENS Paris-Saclay). Parmi les autres résultats de cette enquête, la moitié des enfants d’immigrés ont un parent qui n’est pas immigré et la moitié des descendants de 3ème génération n’ont qu’un seul grand-parent immigré, alors que le lien à l’immigration s’estompe au fil des générations «en raison d’une forte mixité des unions».
Renforcement du brassage des populations
Selon les conclusions de TeO 2, cette mixité croissante mène à un renforcement du brassage de la population, dès la deuxième génération.
Ainsi, alors que la majorité des personnes immigrées (63%) vivent en couple avec un immigré (souvent de la même origine), une mixité se met en place dès la deuxième génération : 66% des descendants d’immigrés vivent en couple avec quelqu’un qui n’a pas d'origines immigrées.
Parmi les autres conclusions notables de TeO 2, on constate que dans les familles où les deux parents sont immigrés, les enfants sont plus diplômés que leur parents, avec une progression plus forte que dans le reste de la population française. Ainsi, alors que 5% des parents immigrés sont diplômés du supérieur, leurs enfants nés en France en sont diplômés à 33%. Parmi la population non-immigrée, ce taux passe de 20% à 43%.
Dans les conclusions de l'enquête TeO 2, on découvre également qu'il existe des écarts selon les origines géographiques des personnes immigrées.
Ainsi, chez les immigrés européens et maghrébins, 3% des parents sont diplômés du supérieur alors que ce taux passe à 33% chez leurs enfants, ce qui reste inférieur au taux des enfants de natifs (33% contre 43%).
Pour les parents immigrés d’Afrique subsaharienne et d’Asie, qui sont souvent plus diplômés que les parents natifs, leurs enfants sont également plus souvent diplômés que les enfants des natifs (50% pour les enfants d'immigrés d'Afrique subsaharienne et 54% pour les enfants d'immigrés d'Asie.)
Dans les familles originaires de Turquie et du Moyen-Orient, 5% des parents sont diplômés de l’enseignement supérieur alors que ce taux est de 18% pour leurs enfants.
Selon les résultats de la deuxième enquête Trajectoires et Origines (TeO 2), publiée ce mardi, 32% des personnes de moins de 60 ans ont une ascendance immigrée sur 3 générations, 9% d'entre elles étant des immigrées, soit 5,8 millions de personnes, 13% des enfants d'immigrés et 10%, des petits-enfants d'immigrés.
"Si 32% des personnes de moins de 60 ans ont un lien à l’immigration sur trois générations, elles ne sont que 17% à avoir une ascendance exclusivement immigrée (immigrés ou 2ème génération de deux parents immigrés ou 3ème génération de quatre grands-parents immigrés)", lit-on dans le rapport* d'enquête, rédigé par Jérôme Lê (Insee), Patrick Simon (Ined) et Baptiste Coulmont (ENS Paris-Saclay). Parmi les autres résultats de cette enquête, la moitié des enfants d’immigrés ont un parent qui n’est pas immigré et la moitié des descendants de 3ème génération n’ont qu’un seul grand-parent immigré, alors que le lien à l’immigration s’estompe au fil des générations «en raison d’une forte mixité des unions».
Renforcement du brassage des populations
Selon les conclusions de TeO 2, cette mixité croissante mène à un renforcement du brassage de la population, dès la deuxième génération.
Ainsi, alors que la majorité des personnes immigrées (63%) vivent en couple avec un immigré (souvent de la même origine), une mixité se met en place dès la deuxième génération : 66% des descendants d’immigrés vivent en couple avec quelqu’un qui n’a pas d'origines immigrées.
Parmi les autres conclusions notables de TeO 2, on constate que dans les familles où les deux parents sont immigrés, les enfants sont plus diplômés que leur parents, avec une progression plus forte que dans le reste de la population française. Ainsi, alors que 5% des parents immigrés sont diplômés du supérieur, leurs enfants nés en France en sont diplômés à 33%. Parmi la population non-immigrée, ce taux passe de 20% à 43%.
Dans les conclusions de l'enquête TeO 2, on découvre également qu'il existe des écarts selon les origines géographiques des personnes immigrées.
Ainsi, chez les immigrés européens et maghrébins, 3% des parents sont diplômés du supérieur alors que ce taux passe à 33% chez leurs enfants, ce qui reste inférieur au taux des enfants de natifs (33% contre 43%).
Pour les parents immigrés d’Afrique subsaharienne et d’Asie, qui sont souvent plus diplômés que les parents natifs, leurs enfants sont également plus souvent diplômés que les enfants des natifs (50% pour les enfants d'immigrés d'Afrique subsaharienne et 54% pour les enfants d'immigrés d'Asie.)
Dans les familles originaires de Turquie et du Moyen-Orient, 5% des parents sont diplômés de l’enseignement supérieur alors que ce taux est de 18% pour leurs enfants.