Le ministre a indiqué sur CNews qu'en 2020 et 2021 les dépenses liées à la crise en France oscillent entre 170 et 200 milliards d'euros, expliquant que le Covid-19 a coûté plus de 70 milliards d'euros de dépenses exceptionnelles en 2020, et plus de 70 milliards en 2021.
« Nous estimons que la dette Covid est autour de 165 milliards d'euros. Mais cela s'est surtout traduit par un déficit important de plus de 9% en 2020 et de 8,4% en 2021 », a-t-il affirmé.
« S'il n'y a pas d'accident sanitaire en 2022, nous allons ramener le déficit qui était à plus de 9% en 2020 à moins de 5%, ce qui est une marche vers la normalisation », a ajouté le ministre.
Cette période a également laissé des pertes de recettes et de revenus résultant de l'arrêt des activités économiques lors de fermetures successives, ajoute-t-il, soulignant un manque à gagner de dizaines de milliards d'euros.
« Nous estimons que la dette Covid est autour de 165 milliards d'euros. Mais cela s'est surtout traduit par un déficit important de plus de 9% en 2020 et de 8,4% en 2021 », a-t-il affirmé.
« S'il n'y a pas d'accident sanitaire en 2022, nous allons ramener le déficit qui était à plus de 9% en 2020 à moins de 5%, ce qui est une marche vers la normalisation », a ajouté le ministre.
Cette période a également laissé des pertes de recettes et de revenus résultant de l'arrêt des activités économiques lors de fermetures successives, ajoute-t-il, soulignant un manque à gagner de dizaines de milliards d'euros.
Feuille de route pour une relance économique
Dans ce contexte, le gouvernement français a dévoilé mercredi un projet de Loi de Finances 2022, dédié à la relance et à l’investissement. Au total, ce budget, le dernier du quinquennat, prévoit une augmentation de 12 milliards d'euros pour 2022 avec une priorité donnée à l'éducation, mais aussi à la transition environnementale, à la Justice et à l'Intérieur.
Ce nouveau projet prévoit que l'économie retrouve son niveau d'avant-crise sanitaire, à partir de fin 2021, grâce aux mesures de soutien d'urgence et la publication du Plan France Relance doté de 100 milliards d'euros.
Le ministre assure par ailleurs que le budget 2022 continuera à financer le Plan France Relance, qui est considéré par l'Exécutif comme une feuille de route pour la réforme économique, sociale et environnementale du pays à l'horizon 2030. D'ici fin 2021, 70 % de ce plan auront été engagés.
Ce plan d'action dépend également de l'amélioration de la situation des finances publiques en 2022, après deux années marquées par le financement de la réponse à la crise sanitaire. Ainsi, le déficit public diminuera significativement, avec une prévision inférieure à 5 % du PIB attendu en 2022, après 8,4% en 2021 et 9,1% en 2020. Les perspectives de la dette publique sont également en baisse, avec un taux d'endettement passant de 115,6% du PIB en 2021 à 114% en 2022.
Quant au déficit public, il devrait passer, d'après les prévisions du ministère de l’Economie, de 9,2% du PIB en 2020 à 8,4% cette année, puis 4,8% en 2022.
Ce nouveau projet prévoit que l'économie retrouve son niveau d'avant-crise sanitaire, à partir de fin 2021, grâce aux mesures de soutien d'urgence et la publication du Plan France Relance doté de 100 milliards d'euros.
Le ministre assure par ailleurs que le budget 2022 continuera à financer le Plan France Relance, qui est considéré par l'Exécutif comme une feuille de route pour la réforme économique, sociale et environnementale du pays à l'horizon 2030. D'ici fin 2021, 70 % de ce plan auront été engagés.
Ce plan d'action dépend également de l'amélioration de la situation des finances publiques en 2022, après deux années marquées par le financement de la réponse à la crise sanitaire. Ainsi, le déficit public diminuera significativement, avec une prévision inférieure à 5 % du PIB attendu en 2022, après 8,4% en 2021 et 9,1% en 2020. Les perspectives de la dette publique sont également en baisse, avec un taux d'endettement passant de 115,6% du PIB en 2021 à 114% en 2022.
Quant au déficit public, il devrait passer, d'après les prévisions du ministère de l’Economie, de 9,2% du PIB en 2020 à 8,4% cette année, puis 4,8% en 2022.