Selon le premier syndicat (Snes-FSU) du second degré - où sont scolarisés les enfants âgés de 11 à 18 ans -, 47% des enseignants de collèges et lycées, soit près d'un sur deux, sont en grève.
Le ministère de l'Education, lui, évoque un taux moyen de grévistes plus faible, de 20,26%.
A Paris, une manifestation partira à 14H00 en direction du ministère de l'Education nationale, à l'appel des principaux syndicats enseignants.
D'autres manifestations sont prévues des villes comme Rennes ou Nantes (nord-ouest). Certaines ont déjà débuté jeudi matin, comme à Marseille, où quelque 1.600 enseignants et lycéens ont défilé jeudi matin, selon la police.
Des lycées ont fait l'objet de blocages dans plusieurs villes, notamment dans la capitale mais aussi dans le sud-est du pays, à Marseille ou Montpellier. "Profs/Elèves même combat", pouvait-on lire sur une banderole devant le lycée Voltaire, dans l'est de Paris, où environ 200 jeunes étaient rassemblés.
"Toutes les AOC ne sont pas des grands crus", affirmait une pancarte à Marseille, en référence aux initiales de la ministre, Amélie Oudéa Castéra, dont les déclarations ont "mis les enseignants très en colère", dit à l'AFP Valérie Zika Dussol.
"Elle a tenu des propos très méprisants en mettant en avant l'école privée", estime cette enseignante d'une école primaire de Martigues (sud-est) et syndicaliste, ajoutant: "On veut changer de ministre!".
Promue il y a trois semaines à la tête d'un super-ministère, dans lequel l'Education et la Jeunesse s'ajoutent aux Sports et aux Jeux olympiques dont elle avait déjà la charge, Mme Oudéa Castéra a cristallisé le mécontentement du monde enseignant.
Les déclarations polémiques de la ministre dès sa prise de fonction, où elle a justifié l'inscription de ses enfants dans un établissement privé élitiste parisien, Stanislas, par "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, des affirmations démenties par l'ex-enseignante de son fils en maternelle, ne sont toujours pas passées.
Depuis, la ministre s'efforce de déminer, mais d'autres polémiques ont suivi.
Cet appel à la grève à destination des enseignants et des personnels de l'éducation avait été lancé en décembre, avant son arrivée pour succéder à Gabriel Attal, nommé Premier ministre, mais il a été renforcé en janvier par les déclarations de Mme Oudéa Castéra, de nouveaux syndicats se joignant à la mobilisation.
Le ministère de l'Education, lui, évoque un taux moyen de grévistes plus faible, de 20,26%.
A Paris, une manifestation partira à 14H00 en direction du ministère de l'Education nationale, à l'appel des principaux syndicats enseignants.
D'autres manifestations sont prévues des villes comme Rennes ou Nantes (nord-ouest). Certaines ont déjà débuté jeudi matin, comme à Marseille, où quelque 1.600 enseignants et lycéens ont défilé jeudi matin, selon la police.
Des lycées ont fait l'objet de blocages dans plusieurs villes, notamment dans la capitale mais aussi dans le sud-est du pays, à Marseille ou Montpellier. "Profs/Elèves même combat", pouvait-on lire sur une banderole devant le lycée Voltaire, dans l'est de Paris, où environ 200 jeunes étaient rassemblés.
"Toutes les AOC ne sont pas des grands crus", affirmait une pancarte à Marseille, en référence aux initiales de la ministre, Amélie Oudéa Castéra, dont les déclarations ont "mis les enseignants très en colère", dit à l'AFP Valérie Zika Dussol.
"Elle a tenu des propos très méprisants en mettant en avant l'école privée", estime cette enseignante d'une école primaire de Martigues (sud-est) et syndicaliste, ajoutant: "On veut changer de ministre!".
Promue il y a trois semaines à la tête d'un super-ministère, dans lequel l'Education et la Jeunesse s'ajoutent aux Sports et aux Jeux olympiques dont elle avait déjà la charge, Mme Oudéa Castéra a cristallisé le mécontentement du monde enseignant.
Les déclarations polémiques de la ministre dès sa prise de fonction, où elle a justifié l'inscription de ses enfants dans un établissement privé élitiste parisien, Stanislas, par "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public, des affirmations démenties par l'ex-enseignante de son fils en maternelle, ne sont toujours pas passées.
Depuis, la ministre s'efforce de déminer, mais d'autres polémiques ont suivi.
Cet appel à la grève à destination des enseignants et des personnels de l'éducation avait été lancé en décembre, avant son arrivée pour succéder à Gabriel Attal, nommé Premier ministre, mais il a été renforcé en janvier par les déclarations de Mme Oudéa Castéra, de nouveaux syndicats se joignant à la mobilisation.