Fabien Roussel s'exprimait à l'occasion d'une interview télévisée, lundi, en réaction à l'assassinat du jeune Aboubakar, 22 ans, poignardé à mort dans une mosquée du Gard vendredi dernier, rapporte l’agence Anadolu.
"Le climat antimusulman dans notre pays arme le bras de criminels en puissance", a-t-il déploré.
"Ceux qui, matin, midi et soir, ont des mots durs contre les musulmans, contre cette religion, ont du sang sur les mains", a-t-il considéré.
Il a également pointé "un deux poids deux mesures, selon qu'on a un crime antisémite ou un crime contre un musulman et dans une mosquée", insistant que "ce sont des agressions inadmissibles".
"Je pense à des responsables politiques, je pense à des médias qui font, tous les jours, l'amalgame, grossier, violent, entre des drames, des actes, des faits divers, et généralisent en pointant du doigt la responsabilité de la communauté musulmane, la communauté arabe", a-t-il expliqué.
"C'est extrêmement dangereux !", a-t-il prévenu, avant de conclure que "ça arme le bras de criminels en puissance, de malades mentaux...".
Pour rappel, vendredi matin, alors qu’il était seul dans la mosquée de La Grand-Combe, Aboubakar, un jeune musulman de 22 ans, a été attaqué de plusieurs dizaines de coups de couteau avant d’être laissé pour mort par son bourreau qui, quelques instants plus tôt, faisait semblant de prier à ses côtés.
Son corps a été retrouvé inanimé par d’autres fidèles, qui ont donné l’alerte, en fin de matinée.
Les faits ont été entièrement filmés par la vidéosurveillance qui montre que l’auteur a lui-même filmé sa victime avec son téléphone avant d’insulter Allah et de prendre la fuite, laissant le jeune Aboubakar à l’agonie.
L'auteur du crime, qui s'est rendu à la police italienne dans la nuit de dimanche à lundi, devrait être extradé dans les prochains jours pour être jugé en France.
Une information judiciaire a été, en effet, ouverte, lundi, pour meurtre avec préméditation et à raison de la race ou de la religion et l'enquête sera conduite par un juge d'instruction du pôle criminel de Nîmes.
"Le climat antimusulman dans notre pays arme le bras de criminels en puissance", a-t-il déploré.
"Ceux qui, matin, midi et soir, ont des mots durs contre les musulmans, contre cette religion, ont du sang sur les mains", a-t-il considéré.
Il a également pointé "un deux poids deux mesures, selon qu'on a un crime antisémite ou un crime contre un musulman et dans une mosquée", insistant que "ce sont des agressions inadmissibles".
"Je pense à des responsables politiques, je pense à des médias qui font, tous les jours, l'amalgame, grossier, violent, entre des drames, des actes, des faits divers, et généralisent en pointant du doigt la responsabilité de la communauté musulmane, la communauté arabe", a-t-il expliqué.
"C'est extrêmement dangereux !", a-t-il prévenu, avant de conclure que "ça arme le bras de criminels en puissance, de malades mentaux...".
Pour rappel, vendredi matin, alors qu’il était seul dans la mosquée de La Grand-Combe, Aboubakar, un jeune musulman de 22 ans, a été attaqué de plusieurs dizaines de coups de couteau avant d’être laissé pour mort par son bourreau qui, quelques instants plus tôt, faisait semblant de prier à ses côtés.
Son corps a été retrouvé inanimé par d’autres fidèles, qui ont donné l’alerte, en fin de matinée.
Les faits ont été entièrement filmés par la vidéosurveillance qui montre que l’auteur a lui-même filmé sa victime avec son téléphone avant d’insulter Allah et de prendre la fuite, laissant le jeune Aboubakar à l’agonie.
L'auteur du crime, qui s'est rendu à la police italienne dans la nuit de dimanche à lundi, devrait être extradé dans les prochains jours pour être jugé en France.
Une information judiciaire a été, en effet, ouverte, lundi, pour meurtre avec préméditation et à raison de la race ou de la religion et l'enquête sera conduite par un juge d'instruction du pôle criminel de Nîmes.