Le Premier ministre français, Jean Castex, a annoncé le maintien du confinement en France, et ce, lors d’une conférence de presse organisée dans la soirée de ce jeudi 12 novembre 2020. « Nous avons décidé de maintenir inchangées, au moins pour les 15 prochains jours, les règles du confinement », a-t-il déclaré devant la presse.
Dans le contexte actuel, il serait "irresponsable de lever et même d'alléger le dispositif" de confinement pour l'instant, a jugé Jean Castex. Ainsi, les mesures restrictives vont être maintenues y compris l'attestation dérogatoire pour circuler qui sera en particulier encore nécessaire après le 1er décembre.
Toutefois, le chef du gouvernement français a laissé entrevoir une possible réouverture strictement limitée aux commerces à partir du 1er décembre et sur la base d'un protocole renforcé, contrairement aux bars, restaurants et les salles de sports qui eux vont rester fermés.
S’agissant des fêtes de Noël et du Jour de l'An, le Premier ministre français a estimé qu’"il ne serait pas raisonnable d'espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon". Toutefois, il n’a pas préciser si les Français pourraient ou non voyager pendant les fêtes.
"Je ne vois pas de motif à ce stade pour modifier les règles", a affirmé le Premier ministre français, tout en souhaitant pouvoir "permettre un nouvel allégement" du confinement "au moment des vacances de Noël".
Une situation épidémiologique inquiétante
Selon le chef du gouvernement français, le contexte sanitaire demeure préoccupant avec "4.803 patients en réanimation soit 95% de nos capacités, mais avec la possibilité de monter jusqu'à 10.400 lits ». "Nous avons une admission en réanimation toutes les 3 minutes dont 40% qui ont moins de 65 ans", a-t-il dit.
Toutefois, quelques indicateurs révèlent un certain fléchissement de la deuxième vague. Le taux estimé de reproduction du virus (estimation du nombre moyen de personnes qu'un malade contamine) est repassé sous la barre du "1", a confirmé le locataire de Matignon.
De son côté, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a confirmé les aides du Fonds de solidarité, annonçant un crédit d’impôt pour les bailleurs renonçant au loyer de novembre pour les commerçants fermés en raison du confinement.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a déclaré que les tests antigéniques seraient déployés dans les établissements scolaires à partir de la semaine prochaine.
Son collègue de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a confirmé le maintien des mesures de précaution dans l’enseignement, alors que les lycées sont autorisés à effectuer une partie de leur enseignement à distance.
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé, de son côté, que les droits à l’assurance chômage seront prolongés pour la durée du confinement pour les chômeurs en fin de droit.
(Avec Agences)
Dans le contexte actuel, il serait "irresponsable de lever et même d'alléger le dispositif" de confinement pour l'instant, a jugé Jean Castex. Ainsi, les mesures restrictives vont être maintenues y compris l'attestation dérogatoire pour circuler qui sera en particulier encore nécessaire après le 1er décembre.
Toutefois, le chef du gouvernement français a laissé entrevoir une possible réouverture strictement limitée aux commerces à partir du 1er décembre et sur la base d'un protocole renforcé, contrairement aux bars, restaurants et les salles de sports qui eux vont rester fermés.
S’agissant des fêtes de Noël et du Jour de l'An, le Premier ministre français a estimé qu’"il ne serait pas raisonnable d'espérer pouvoir organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon". Toutefois, il n’a pas préciser si les Français pourraient ou non voyager pendant les fêtes.
"Je ne vois pas de motif à ce stade pour modifier les règles", a affirmé le Premier ministre français, tout en souhaitant pouvoir "permettre un nouvel allégement" du confinement "au moment des vacances de Noël".
Une situation épidémiologique inquiétante
Selon le chef du gouvernement français, le contexte sanitaire demeure préoccupant avec "4.803 patients en réanimation soit 95% de nos capacités, mais avec la possibilité de monter jusqu'à 10.400 lits ». "Nous avons une admission en réanimation toutes les 3 minutes dont 40% qui ont moins de 65 ans", a-t-il dit.
Toutefois, quelques indicateurs révèlent un certain fléchissement de la deuxième vague. Le taux estimé de reproduction du virus (estimation du nombre moyen de personnes qu'un malade contamine) est repassé sous la barre du "1", a confirmé le locataire de Matignon.
De son côté, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a confirmé les aides du Fonds de solidarité, annonçant un crédit d’impôt pour les bailleurs renonçant au loyer de novembre pour les commerçants fermés en raison du confinement.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a déclaré que les tests antigéniques seraient déployés dans les établissements scolaires à partir de la semaine prochaine.
Son collègue de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a confirmé le maintien des mesures de précaution dans l’enseignement, alors que les lycées sont autorisés à effectuer une partie de leur enseignement à distance.
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé, de son côté, que les droits à l’assurance chômage seront prolongés pour la durée du confinement pour les chômeurs en fin de droit.
(Avec Agences)