Ce ne sera pas une mince affaire. Le délai pour réparer les gazoducs Nord Stream, dont les fuites suspectes font bouillonner la mer Baltique depuis mardi 27 septembre, est encore impossible à évaluer.
« Cela peut facilement prendre une semaine ou deux avant que la zone soit suffisamment calme pour simplement voir ce qui s’est passé », a prévenu mercredi le ministre danois de la Défense Morten Bødskov en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN à Bruxelles. « C’est une très grosse explosion qui s’est produite, et il faudra donc du temps avant que nous puissions y descendre », a-t-il ajouté à propos des gazoducs, qui sont situés à environ 80 mètres de profondeur. Les images impressionnantes de leur conception minutieuse, entre 2005 et 2011, révèle une infrastructure qui ne sera pas simple à réparer.
Nordstream est composé d’une série de gigantesques tubes d’une longueur de 12 mètres chacun. Plusieurs membranes les composent, à commencer par de l’acier capable de résister aux fortes pressions du gaz acheminé à l’intérieur, mais aussi celles des profondeurs marines. Enrobés de béton pour les maintenir au fond de l’eau, ces cylindres de 24 tonnes ont été soudés entre eux avec précision avant leur installation au fond de la mer.
C’est un travail colossal en partie anéanti et dont la réparation promet d’être un casse-tête, le tout en pleine crise énergétique et tensions internationales entre la Russie et les pays de l’OTAN.
« Cela peut facilement prendre une semaine ou deux avant que la zone soit suffisamment calme pour simplement voir ce qui s’est passé », a prévenu mercredi le ministre danois de la Défense Morten Bødskov en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN à Bruxelles. « C’est une très grosse explosion qui s’est produite, et il faudra donc du temps avant que nous puissions y descendre », a-t-il ajouté à propos des gazoducs, qui sont situés à environ 80 mètres de profondeur. Les images impressionnantes de leur conception minutieuse, entre 2005 et 2011, révèle une infrastructure qui ne sera pas simple à réparer.
Nordstream est composé d’une série de gigantesques tubes d’une longueur de 12 mètres chacun. Plusieurs membranes les composent, à commencer par de l’acier capable de résister aux fortes pressions du gaz acheminé à l’intérieur, mais aussi celles des profondeurs marines. Enrobés de béton pour les maintenir au fond de l’eau, ces cylindres de 24 tonnes ont été soudés entre eux avec précision avant leur installation au fond de la mer.
C’est un travail colossal en partie anéanti et dont la réparation promet d’être un casse-tête, le tout en pleine crise énergétique et tensions internationales entre la Russie et les pays de l’OTAN.