Du 29 au 31 mai, GITEX Africa, le plus grand événement africain dédié à la technologie et aux start-ups, revient à Marrakech pour sa deuxième édition. Après le succès de la première édition, l’événement, organisé conjointement par le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, l’Agence de Développement du Digital (ADD) et l’émirati KAOUN International, voit cette année plus grand.
Selon les organisateurs, le nombre d’exposants passera ainsi de 900 à 1.500, les startups présentes de 400 à 800, et le nombre de visiteurs attendus de 30.000 l’année dernière à 50.000 cette année, en provenance de près de 130 pays. Le ministère a, pour sa part, pris en charge 90% des frais financiers pour la participation de 200 start-ups marocaines.
Derrière l’organisation de GITEX Africa, le Maroc ne cache pas son ambition de se placer en tant que pôle numérique régional. Ainsi, le Royaume pourra devenir une plateforme où les start-ups et porteurs de projets de tout le continent trouveront des investisseurs et des accompagnateurs, et s’ouvriront non seulement au marché africain, mais partiront également à la conquête du marché européen.
Cependant, le chemin vers l’émergence numérique est encore long pour notre pays. En termes de levées de fonds pour les start-ups, le Maroc se classe loin derrière des pays comme le Nigeria, le Kenya ou encore le Ghana. Très peu d’entrepreneurs marocains osent se lancer dans des secteurs de pointe, comme l’IA, le big data ou encore l’industrie 4.0 ou la deeptech (lire notre article en page 2). Concernant la transformation digitale du secteur public, nous sommes encore loin des objectifs. Pour rattraper ce retard, le gouvernement vient d’adopter une ambitieuse stratégie dénommée “Maroc Digital 2030”, et qui vise une vraie révolution numérique non seulement dans le secteur public, mais aussi pour le privé. La clé pour réussir un tel saut numérique est de mobiliser les banques, les investisseurs, les grandes entreprises et l’administration pour créer un écosystème complet.
Selon les organisateurs, le nombre d’exposants passera ainsi de 900 à 1.500, les startups présentes de 400 à 800, et le nombre de visiteurs attendus de 30.000 l’année dernière à 50.000 cette année, en provenance de près de 130 pays. Le ministère a, pour sa part, pris en charge 90% des frais financiers pour la participation de 200 start-ups marocaines.
Derrière l’organisation de GITEX Africa, le Maroc ne cache pas son ambition de se placer en tant que pôle numérique régional. Ainsi, le Royaume pourra devenir une plateforme où les start-ups et porteurs de projets de tout le continent trouveront des investisseurs et des accompagnateurs, et s’ouvriront non seulement au marché africain, mais partiront également à la conquête du marché européen.
Cependant, le chemin vers l’émergence numérique est encore long pour notre pays. En termes de levées de fonds pour les start-ups, le Maroc se classe loin derrière des pays comme le Nigeria, le Kenya ou encore le Ghana. Très peu d’entrepreneurs marocains osent se lancer dans des secteurs de pointe, comme l’IA, le big data ou encore l’industrie 4.0 ou la deeptech (lire notre article en page 2). Concernant la transformation digitale du secteur public, nous sommes encore loin des objectifs. Pour rattraper ce retard, le gouvernement vient d’adopter une ambitieuse stratégie dénommée “Maroc Digital 2030”, et qui vise une vraie révolution numérique non seulement dans le secteur public, mais aussi pour le privé. La clé pour réussir un tel saut numérique est de mobiliser les banques, les investisseurs, les grandes entreprises et l’administration pour créer un écosystème complet.