Voilà plus d’un an que le personnel médical est mobilisé corps et âmes pour faire face à la pandémie, sans considération autre que les marques de sympathie exprimées par les Marocains. Fatigués, ces frontliners expriment aujourd’hui leur ras-le-bol et montent au créneau pour réclamer leur dû, à savoir une gratitude sonnante et trébuchante sous forme de prime exceptionnelle.
S’y ajoutent des revendications sur le déblocage des congés quasi-gelés depuis un an, l’amélioration des conditions de travail, l’équipement, l’augmentation des salaires ou encore la réforme de leur statut professionnel qui traîne depuis longtemps, bien avant le déclenchement de la pandémie.
Si la tutelle a proposé une prime plafonnée à 15 Dirhams par jour de mobilisation, soit près de 4.000 Dirhams par an, qui leur a été récemment versée, ces soldats de l’ombre, outrés par le montant presque symbolique qui leur a été attribué, considèrent cette prime comme «dérisoire et injuste», pour ne pas dire ridicule par rapport aux efforts consentis.
Au moment où des experts alertent sur l’imminence d’une 3ème vague de contagion portée par les variants anglais et sud-africain, voire brésilien, le pire des scénarios serait qu’une flambée de la situation épidémiologique se conjugue à la démotivation de ceux qui ont la charge d’en atténuer les effets. Et pour ne rien arranger à cette situation déjà suffisamment critique, l’infrastructure médicale du pays, modeste et largement perfectible, pourrait accentuer les motifs d’inquiétude d’une population marocaine également à bout de nerfs au bout d’une année de pandémie.
D’où la nécessité de parer à l’essentiel, au plus urgent et au plus gérable parmi cette pléiade de soucis logistiques, en agissant sur les conditions de travail et de motivation de nos frontliners, qu’ils soient médecins, infirmiers, ambulanciers ou agents de police, des forces auxiliaires, de la protection civile, ainsi que toutes ces précieuses ressources humaines mobilisées en première ligne de défense contre le Coronavirus.
S’y ajoutent des revendications sur le déblocage des congés quasi-gelés depuis un an, l’amélioration des conditions de travail, l’équipement, l’augmentation des salaires ou encore la réforme de leur statut professionnel qui traîne depuis longtemps, bien avant le déclenchement de la pandémie.
Si la tutelle a proposé une prime plafonnée à 15 Dirhams par jour de mobilisation, soit près de 4.000 Dirhams par an, qui leur a été récemment versée, ces soldats de l’ombre, outrés par le montant presque symbolique qui leur a été attribué, considèrent cette prime comme «dérisoire et injuste», pour ne pas dire ridicule par rapport aux efforts consentis.
Au moment où des experts alertent sur l’imminence d’une 3ème vague de contagion portée par les variants anglais et sud-africain, voire brésilien, le pire des scénarios serait qu’une flambée de la situation épidémiologique se conjugue à la démotivation de ceux qui ont la charge d’en atténuer les effets. Et pour ne rien arranger à cette situation déjà suffisamment critique, l’infrastructure médicale du pays, modeste et largement perfectible, pourrait accentuer les motifs d’inquiétude d’une population marocaine également à bout de nerfs au bout d’une année de pandémie.
D’où la nécessité de parer à l’essentiel, au plus urgent et au plus gérable parmi cette pléiade de soucis logistiques, en agissant sur les conditions de travail et de motivation de nos frontliners, qu’ils soient médecins, infirmiers, ambulanciers ou agents de police, des forces auxiliaires, de la protection civile, ainsi que toutes ces précieuses ressources humaines mobilisées en première ligne de défense contre le Coronavirus.