Au mois de juillet, les autorités locales de Casablanca ont été contraintes de fermer les portes de la fameuse gare routière d’Ouled Ziane, en vue de juguler la propagation de Covid-19. Or, cette décision, qui dure jusqu’aujourd’hui, semble ne pas plaire aux chauffeurs d’autocars qui se sont vus lourdement impactés par l’inactivité de ce secteur. Ces derniers ont organisé, mercredi 20 janvier, un sit-in appelant à la réouverture de ladite gare dans le respect des consignes sanitaires, notamment le respect strict vis-à-vis de la densité de population qui peut se trouver à la fois dans l’enceinte et à bord des autocars. Tel à été le cas durant le mois de mai malgré le fait que le cahier des charges élaboré par le ministère des Transports avait été considéré, par les professionnels du transport, comme étant un ensemble de conditions handicapantes pour le secteur.
Contacté par nos soins, le secrétaire national de l'Union nationale du transport routier et du transport de voyageurs, Zidane Abidine, a déclaré que «nous respectons au pied de la lettre les disruptions et restrictions mises en place par les autorités compétentes, mais cette longue fermeture a désormais de fortes conséquences sur les chauffeurs d’autocars. D’où la nécessité de prendre des mesures adéquates afin de sauver ces derniers dont la majorité vit sous la fragilité sociale».
Contacté par nos soins, le secrétaire national de l'Union nationale du transport routier et du transport de voyageurs, Zidane Abidine, a déclaré que «nous respectons au pied de la lettre les disruptions et restrictions mises en place par les autorités compétentes, mais cette longue fermeture a désormais de fortes conséquences sur les chauffeurs d’autocars. D’où la nécessité de prendre des mesures adéquates afin de sauver ces derniers dont la majorité vit sous la fragilité sociale».
Ph. Kamal
M. Abidine a ajouté que «mis à part les nombreux employés ayant perdus leurs postes, les entreprises de transport ainsi que les métiers parallèles à caractère informel font face à d’énormes lacunes financières, et sont même sur le point de se déclarer en faillite».
Des charges en cours malgré l’inactivité du secteur
Tout en déplorant l’inactivité de ce secteur générateur de richesses au Royaume, le secrétaire national a indiqué qu’« il est injuste que les charges mensuelles (taxes, assurances, etc.) demeurent les mêmes malgré le fait qu’aucune aide n’a été octroyer ni aux professionnels du transport, ni aux entreprises de tutelle ». Dans le détail, M. Abidine, a clairement pointé du doigt le silence des autorités quant à la fermeture de la gare routière d’Ouled Ziane, appelant ainsi à une plus grande réactivité, à une meilleure communication et à plus de coopération pour gérer la situation.
Selon notre interlocuteur, les éléments mentionnés ont été la cause de la colère exprimée lors de cette manifestation pacifique qui est un moyen pour faire entendre la voix de ces professionnels qui, malgré les diverses tentatives de discussions avec les autorités, ne voient pas leur situation s'améliorer.
M. Abdidine a, in fine, souligné que «nous avons tenu une réunion, mardi 19 janvier, avec le gouverneur de la préfecture El Fida-Derb Sultan, qui a pris la peine d’écouter nos doléances en nous promettant de faire le nécessaire pour mettre fin à ce calvaire».
«Nous ne voulons certainement pas être un nid à Covid-19, mais nous espérons avoir une réponse responsable, et surtout humaine, dans les plus brefs délais» a-t-il conclut.
Des charges en cours malgré l’inactivité du secteur
Tout en déplorant l’inactivité de ce secteur générateur de richesses au Royaume, le secrétaire national a indiqué qu’« il est injuste que les charges mensuelles (taxes, assurances, etc.) demeurent les mêmes malgré le fait qu’aucune aide n’a été octroyer ni aux professionnels du transport, ni aux entreprises de tutelle ». Dans le détail, M. Abidine, a clairement pointé du doigt le silence des autorités quant à la fermeture de la gare routière d’Ouled Ziane, appelant ainsi à une plus grande réactivité, à une meilleure communication et à plus de coopération pour gérer la situation.
Selon notre interlocuteur, les éléments mentionnés ont été la cause de la colère exprimée lors de cette manifestation pacifique qui est un moyen pour faire entendre la voix de ces professionnels qui, malgré les diverses tentatives de discussions avec les autorités, ne voient pas leur situation s'améliorer.
M. Abdidine a, in fine, souligné que «nous avons tenu une réunion, mardi 19 janvier, avec le gouverneur de la préfecture El Fida-Derb Sultan, qui a pris la peine d’écouter nos doléances en nous promettant de faire le nécessaire pour mettre fin à ce calvaire».
«Nous ne voulons certainement pas être un nid à Covid-19, mais nous espérons avoir une réponse responsable, et surtout humaine, dans les plus brefs délais» a-t-il conclut.
Siham MDIJI