L’institut Groupe CDG a entamé, mercredi 18 mai, la saison 2022 de son cycle de webinaires, dont le premier a été placé sous le thème « La mobilisation des eaux non conventionnelles au cœur du dispositif national de sécurité hydrique ». Un sujet qui demeure d’actualité face à la menace du stress hydrique qu’encourt l’Afrique aussi bien sous la pression de la hausse démographique, du manque d’infrastructures que du réchauffement climatique.
Afin de discuter de ce sujet, ledit groupe a invité Patrice Fonlladosa, président du think tank (Re)Sources, Rémi Bourgarel, fondateur et président de Services for Environment, Taoufiq Marzouki Zerouali, DG de Novec, ainsi que Rajaa Elkasabi, experte en gestion des risques d’inondation et planification des ressources en eau, qui ont apporté leur pierre à l’édifice en traitant diverses thématiques qui s’attachent à l’eau. Cette ressource vitale, appelée parfois l’or bleu, est, d’ores et déjà, une source de conflits dans certaines régions.
En matière de stress hydrique, le Maroc ne sort pas de l’auberge. En dépit de sa rareté, l’eau continue d’être surexploitée et gaspillée, d’où la nécessité d’agir en urgence pour assurer la sécurité hydrique du Royaume, et ce, en accélérant le recours massif aux ressources hydriques non conventionnelles, notamment à travers la généralisation du dessalement de l’eau de mer pour les zones côtières et la réutilisation des eaux usées épurées.
Malgré tout, le Maroc agit
« Un pays est considéré en situation de pénurie hydrique lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1.000 m3/habitant/an », avait alerté le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), expliquant qu’«au Maroc, la situation est encore plus alarmante puisque les ressources en eau sont actuellement évaluées à moins de 650 m3/habitant/an, contre 2500 m3 en 1960, et devraient baisser en deçà de 500 m3 à l’horizon 2030 ».
S’exprimant à cette occasion, Taoufiq Marzouki Zerouali a indiqué que « le Maroc a vraiment imprimé une politique volontariste et soutenue d’aménagement des ressources en eaux, notamment pour subvenir aux besoins de la populations ». Preuve en est la politique royale de construction de barrages, dont le nombre dépasse les 140 actuellement, a-t-il ajouté. « Nous avons une capacité de stockage aménagé par habitant qui a connu une énorme augmentation qui est passée de 155m3/habitant/an en 1960 à 550 m3/habitant/an à aujourd’hui », a-t-il rassuré. Sans parler des efforts qui ont été déployés pour la transformation des systèmes d’irrigation.
Dans le même sillage, Rajaa Elkasabi a rappelé les divers programmes engagés par le Maroc basés sur la réutilisation des eaux usées et de la collecte des eaux pluviales qui offrent des opportunités d’approvisionnement en eau fiable et durable. Or, « il existe un manque en termes de réglementation en ce qui concerne l’exploitation et le contrôle de la qualité des eaux usées », a-t-elle souligné, faisant observer qu’« au niveau mondial, la réutilisation des eaux usées est régie par l’OMS, tandis que sur le plan national, les lois qui régissent les normes d’utilisation sont toujours en cours d’établissement.
Il convient de rappeler que le ministre de tutelle, Nizar Baraka, a exprimé, lors du « Business Dialogue », la volonté du gouvernement d’accélérer le processus de dessalement de l’eau, tout en affirmant le besoin de mobiliser des ressources en eau non conventionnelles
Afin de discuter de ce sujet, ledit groupe a invité Patrice Fonlladosa, président du think tank (Re)Sources, Rémi Bourgarel, fondateur et président de Services for Environment, Taoufiq Marzouki Zerouali, DG de Novec, ainsi que Rajaa Elkasabi, experte en gestion des risques d’inondation et planification des ressources en eau, qui ont apporté leur pierre à l’édifice en traitant diverses thématiques qui s’attachent à l’eau. Cette ressource vitale, appelée parfois l’or bleu, est, d’ores et déjà, une source de conflits dans certaines régions.
En matière de stress hydrique, le Maroc ne sort pas de l’auberge. En dépit de sa rareté, l’eau continue d’être surexploitée et gaspillée, d’où la nécessité d’agir en urgence pour assurer la sécurité hydrique du Royaume, et ce, en accélérant le recours massif aux ressources hydriques non conventionnelles, notamment à travers la généralisation du dessalement de l’eau de mer pour les zones côtières et la réutilisation des eaux usées épurées.
Malgré tout, le Maroc agit
« Un pays est considéré en situation de pénurie hydrique lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1.000 m3/habitant/an », avait alerté le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), expliquant qu’«au Maroc, la situation est encore plus alarmante puisque les ressources en eau sont actuellement évaluées à moins de 650 m3/habitant/an, contre 2500 m3 en 1960, et devraient baisser en deçà de 500 m3 à l’horizon 2030 ».
S’exprimant à cette occasion, Taoufiq Marzouki Zerouali a indiqué que « le Maroc a vraiment imprimé une politique volontariste et soutenue d’aménagement des ressources en eaux, notamment pour subvenir aux besoins de la populations ». Preuve en est la politique royale de construction de barrages, dont le nombre dépasse les 140 actuellement, a-t-il ajouté. « Nous avons une capacité de stockage aménagé par habitant qui a connu une énorme augmentation qui est passée de 155m3/habitant/an en 1960 à 550 m3/habitant/an à aujourd’hui », a-t-il rassuré. Sans parler des efforts qui ont été déployés pour la transformation des systèmes d’irrigation.
Dans le même sillage, Rajaa Elkasabi a rappelé les divers programmes engagés par le Maroc basés sur la réutilisation des eaux usées et de la collecte des eaux pluviales qui offrent des opportunités d’approvisionnement en eau fiable et durable. Or, « il existe un manque en termes de réglementation en ce qui concerne l’exploitation et le contrôle de la qualité des eaux usées », a-t-elle souligné, faisant observer qu’« au niveau mondial, la réutilisation des eaux usées est régie par l’OMS, tandis que sur le plan national, les lois qui régissent les normes d’utilisation sont toujours en cours d’établissement.
Il convient de rappeler que le ministre de tutelle, Nizar Baraka, a exprimé, lors du « Business Dialogue », la volonté du gouvernement d’accélérer le processus de dessalement de l’eau, tout en affirmant le besoin de mobiliser des ressources en eau non conventionnelles