Le risque d’une éventuelle pénurie d’eau est de plus en plus préoccupant, notamment à cause du déficit pluviométrique qu’a connu le Royaume en général et la ville de Casablanca en particulier. Une situation qui pourrait s’aggraver en cas de mauvaise gestion hydraulique. Face aux défis futurs en matière de gestion et de préservation des ressources hydriques, les autorités de Casablanca-Settat ont décidé d’opter pour diverses solutions pour assurer l’approvisionnement en eau potable de qualité aux habitants de la métropole, outre qu’ils sont désormais en train de mettre en place des mécanismes afin de rationnaliser l’utilisation de cette matière vitale.
Selon des médias locaux, il a été décidé d’octroyer à la Lydec, délégataire de la gestion d’eau et d’électricité du Grand Casablanca, la réalisation d’un certain nombre de nouveaux projets dans le domaine de l’eau potable. Lesdits projets, qui nécessitent une enveloppe budgétaire de 28 millions de dirhams, visent le renouvellement et le renforcement du réseau d’eau potable. D’autres travaux d’épuration liquide sont également prévus.
Ces derniers nécessitent de leur côté un investissement de 52 millions de dirhams. La Lydec a également poursuivi la réalisation de plusieurs réservoirs de stockage d’eau, permettant d’assurer une sécurisation et une autonomie d’alimentation dans certaines zones. Il s’agit des 3 réservoirs de Ryad d’une capacité de stockage de 15.000 m3 et son château d’eau de 1.000 m3, de Mansouria d’une capacité de 15.000 m3 et de Bouskoura d’une capacité 9.000 m3.
De nouveaux projets en vue
Dans le même sillage, la société en question s’apprête à lancer un nouveau projet structurant pour l’eau potable au niveau de la commune Al Majjatia Oulad Taleb. Celui-ci vise la construction du plus grand réservoir d’eau potable qui s’étale sur une superficie de 35.000 mètres cubes.
Quant aux projets d’épuration des liquides, il a été décidé de mettre en place un système d’épuration dans la région nord-est de Sidi Moumen et Sidi Bernoussi. Ce système comprend deux soussols et deux canaux collecteurs de diamètre 1.600 et 1.200 mm. L’entreprise est, par ailleurs, en train de réaliser des infrastructures dans le quartier Ferrara à Hay Hassani pour l’évacuation des eaux pluviales d’un bassin versant de 134 hectares dans ledit quartier.
A noter que la Lydec s’engage, dans le cadre de sa feuille de route « développement durable 2030 » à « agir en faveur de la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique ». Le délégataire dispose ainsi d’un plan d’actions qui vise à évoluer vers une gestion intelligente de la ressource en eau et à renforcer les infrastructures, afin d’accompagner la croissance de la métropole et garantir aux clients un service de qualité.
Selon des médias locaux, il a été décidé d’octroyer à la Lydec, délégataire de la gestion d’eau et d’électricité du Grand Casablanca, la réalisation d’un certain nombre de nouveaux projets dans le domaine de l’eau potable. Lesdits projets, qui nécessitent une enveloppe budgétaire de 28 millions de dirhams, visent le renouvellement et le renforcement du réseau d’eau potable. D’autres travaux d’épuration liquide sont également prévus.
Ces derniers nécessitent de leur côté un investissement de 52 millions de dirhams. La Lydec a également poursuivi la réalisation de plusieurs réservoirs de stockage d’eau, permettant d’assurer une sécurisation et une autonomie d’alimentation dans certaines zones. Il s’agit des 3 réservoirs de Ryad d’une capacité de stockage de 15.000 m3 et son château d’eau de 1.000 m3, de Mansouria d’une capacité de 15.000 m3 et de Bouskoura d’une capacité 9.000 m3.
De nouveaux projets en vue
Dans le même sillage, la société en question s’apprête à lancer un nouveau projet structurant pour l’eau potable au niveau de la commune Al Majjatia Oulad Taleb. Celui-ci vise la construction du plus grand réservoir d’eau potable qui s’étale sur une superficie de 35.000 mètres cubes.
Quant aux projets d’épuration des liquides, il a été décidé de mettre en place un système d’épuration dans la région nord-est de Sidi Moumen et Sidi Bernoussi. Ce système comprend deux soussols et deux canaux collecteurs de diamètre 1.600 et 1.200 mm. L’entreprise est, par ailleurs, en train de réaliser des infrastructures dans le quartier Ferrara à Hay Hassani pour l’évacuation des eaux pluviales d’un bassin versant de 134 hectares dans ledit quartier.
A noter que la Lydec s’engage, dans le cadre de sa feuille de route « développement durable 2030 » à « agir en faveur de la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique ». Le délégataire dispose ainsi d’un plan d’actions qui vise à évoluer vers une gestion intelligente de la ressource en eau et à renforcer les infrastructures, afin d’accompagner la croissance de la métropole et garantir aux clients un service de qualité.
Siham MDIJI
Baraka appelle à rationaliser l’usage de l’eau et de l’électricité
Le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a appelé, dans une circulaire, l’ensemble des fonctionnaires des différentes Directions à être vigilants, en prenant les mesures nécessaires pour rationaliser l’usage de l’eau et réduire la consommation d’électricité et de carburant. « Toutes les institutions affiliées au ministère, au niveaux central et régional, doivent adhérer à la rationalisation de l’utilisation de l’eau en empêchant le nettoyage des parties communes et des parkings avec des tuyaux d’eau potable », a indiqué la circulaire, avant d’ajouter qu’il est interdit d’arroser des espaces verts avec de l’eau potable, sans oublier le nettoyage des voitures avec des jets d’eau, ainsi que la rationalisation de l’utilisation de l’eau dans les toilettes publiques.