Un document interne daté du 18 février fait le point sur l'état des négociations. Ce texte, qui est un avant-projet, traite d'« un partenariat en matière de migration » avec les autorités marocaines. Pour que Rabat accepte, Bruxelles envisage de lui offrir « les avantages potentiels d'un accord de statut avec l'Union européenne ».
Il y a deux ans, Frontex a vu sa mission élargie et ses ressources renforcées pour devenir l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Le nouveau mandat et les ressources augmentées de cette instance l'ont transformée en un bras opérationnel de l’UE pour répondre en permanence au défi de la protection des frontières extérieures de l’Union. Frontex est ainsi la pierre angulaire des efforts de l’Union européenne pour lutter contre la criminalité transfrontalière et pour prévenir les attaques terroristes, des domaines où le Maroc demeure un acteur continental.
Le rapport, qui est une version mise à jour d'un autre d'octobre, assure que le Maroc est un « partenaire principal » dans la région et que sa coopération avec les agences de l'Union européenne est « un modèle que d'autres pourraient suivre ».
Le texte prévoit que Rabat et Frontex pourraient parvenir à une « coopération structurée » qui permettrait à l'agence européenne de collaborer avec le Maroc sur des questions telles que « l'analyse des risques, la formation et la coopération dans les opérations », ajoute la même source.
En août, le PDG de Frontex, Fabrice Leggerie, a salué l'engagement du Royaume contre la migration irrégulière. « Le Maroc s'étend et fait d'énormes efforts en matière de gestion des migrations », a-t-il déclaré dans une interview à Europa Press.