Vu la flambée que connaît le Maroc depuis une dizaine de jours en matière de nouveaux cas de contaminations et de décès dus à la Covid-19, l’idée de se diriger vers un centre hospitalier afin d’effectuer un test Covid-19 s’impose progressivement comme une nécessité urgente dans la conscience collective des Marocains.
Néanmoins, le test PCR, reconnu pour sa grande fiabilité frôlant 95% de précision, ne semble pas être à la portée de tous en matière de coût bien qu’une partie leur soit remboursée. Ce test coûte entre 360 et 700 Dh en fonction de l’établissement sanitaire où il est effectué, à savoir les laboratoires privés, les CHU, les hôpitaux et les laboratoires publics.
Ceci dit, l’installation d’une structure sanitaire à Rabat qui offre des tests gratuits semble détruire l’énorme barrière financière dont se souciait une grande partie des Marocains. Ledit centre de Rabat connaît depuis plus d’une semaine un afflux massif de personnes désirant effectuer un test PCR et n’arrive pas à absorber les longues files d’attente malgré une capacité d’environ 150 tests par jour.
Durant la période s’étalant entre le 23 et le 26 juillet, plus de 1600 personnes s’y sont présentées, une demande quasi-impossible à satisfaire vu le matériel basique de dépistage mis à disposition et le remarquable manque en ressources humaines.
«Pendant les vacances et surtout dans la période de l’Aïd, les gens ont peut-être un peu moins respecté les gestes barrières et avant de reprendre le travail, ils ont voulu se faire dépister. Nous avons proposé cette stratégie de tests gratuits mais elle a mis en difficulté financière les laboratoires qui ne cessent de se plaindre. On manque de ressources humaines, notamment pour la partie administrative, avec la phase pré-analytique (enregistrement du dossier) et le rendu des résultats. Nous sommes donc obligés de revoir notre stratégie», a révélé un responsable au centre hospitalier de Rabat.
Pour la prise de rendez-vous, elle se fait d’une manière aléatoire et mal organisée. Les gens sont obligés de se présenter de bonne heure au centre pour inscrire leurs noms sur une désagréable double feuille A4 abîmée, rentrer chez eux et revenir encore une fois au centre puisque les tests ne commencent qu’à partir de 9 heures. «Je suis arrivée au centre en compagnie de ma soeur à 6h30, nous avons noté nos noms, nous étions les premières sur la liste. Après trois jours, nous avons pu effectuer le test», a fièrement raconté une vielle dame testée négative au Covid-19.
Nul ne peut nier les bonnes intentions derrière cette initiative que l’Etat a prise afin de faciliter aux Marocains la réalisation de tests contre le virus du Corona et d’élargir le champ d’accessibilité à ces tests sur toutes les classes sociales. En revanche, ledit centre de Rabat souffre en matière de potentiel humain, de matériel, d’organisation et ne semble pas respecter les mesures préventives plus que nécessaires dans un milieu où le virus circule dans tous les sens.
Néanmoins, le test PCR, reconnu pour sa grande fiabilité frôlant 95% de précision, ne semble pas être à la portée de tous en matière de coût bien qu’une partie leur soit remboursée. Ce test coûte entre 360 et 700 Dh en fonction de l’établissement sanitaire où il est effectué, à savoir les laboratoires privés, les CHU, les hôpitaux et les laboratoires publics.
Ceci dit, l’installation d’une structure sanitaire à Rabat qui offre des tests gratuits semble détruire l’énorme barrière financière dont se souciait une grande partie des Marocains. Ledit centre de Rabat connaît depuis plus d’une semaine un afflux massif de personnes désirant effectuer un test PCR et n’arrive pas à absorber les longues files d’attente malgré une capacité d’environ 150 tests par jour.
Durant la période s’étalant entre le 23 et le 26 juillet, plus de 1600 personnes s’y sont présentées, une demande quasi-impossible à satisfaire vu le matériel basique de dépistage mis à disposition et le remarquable manque en ressources humaines.
«Pendant les vacances et surtout dans la période de l’Aïd, les gens ont peut-être un peu moins respecté les gestes barrières et avant de reprendre le travail, ils ont voulu se faire dépister. Nous avons proposé cette stratégie de tests gratuits mais elle a mis en difficulté financière les laboratoires qui ne cessent de se plaindre. On manque de ressources humaines, notamment pour la partie administrative, avec la phase pré-analytique (enregistrement du dossier) et le rendu des résultats. Nous sommes donc obligés de revoir notre stratégie», a révélé un responsable au centre hospitalier de Rabat.
Pour la prise de rendez-vous, elle se fait d’une manière aléatoire et mal organisée. Les gens sont obligés de se présenter de bonne heure au centre pour inscrire leurs noms sur une désagréable double feuille A4 abîmée, rentrer chez eux et revenir encore une fois au centre puisque les tests ne commencent qu’à partir de 9 heures. «Je suis arrivée au centre en compagnie de ma soeur à 6h30, nous avons noté nos noms, nous étions les premières sur la liste. Après trois jours, nous avons pu effectuer le test», a fièrement raconté une vielle dame testée négative au Covid-19.
Nul ne peut nier les bonnes intentions derrière cette initiative que l’Etat a prise afin de faciliter aux Marocains la réalisation de tests contre le virus du Corona et d’élargir le champ d’accessibilité à ces tests sur toutes les classes sociales. En revanche, ledit centre de Rabat souffre en matière de potentiel humain, de matériel, d’organisation et ne semble pas respecter les mesures préventives plus que nécessaires dans un milieu où le virus circule dans tous les sens.
Achraf EL OUAD