Une nouvelle preuve de l’incapacité de nos gouvernants à anticiper des situations parfaitement prévisibles nous est donnée par la gestion de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière.
Après plusieurs jours de spéculation sur sa date exacte de lancement, le ministère de la Santé vient à peine de se manifester officiellement en annonçant que celui-ci commence en ce lundi 2 novembre. En revanche, et concernant le nombre de doses disponibles, leur prix, ainsi que leur modalité d’administration, le flou demeure total, laissant la porte ouverte à davantage de spéculations et d’incertitudes. Car, en dehors des informations filtrées en «off» dans des médias triés sur le volet, ne reste que le communiqué nébuleux du ministère de la Santé où aucune information, concernant ces données de grande importance, n’est livrée.
Ce communiqué explique lapidairement que l’administration du vaccin antigrippe ciblera principalement les populations vulnérables et à risque, telles que les personnes âgées, les femmes enceintes et les professionnels de la Santé. Un communiqué précédent publié jeudi 29 octobre par la Confédération des Syndicats des Pharmaciens du Maroc (CSPM) faisait état de la soumission de l’administration de ce vaccin à ordonnance médicale sous la supervision d’un médecin. Le même communiqué déplorait l’importation de seulement 300.000 doses de vaccin, au lieu de 600.000 l’année précédente où il n’y avait pas de pandémie.
Il en ressort que les contraintes matérielles et logistiques imposées à des populations vulnérables, habituées à se faire vacciner chez elles, sont la conséquence directe d’une mauvaise gestion des commandes formulées par le ministère de la Santé et qui fait qu’aujourd’hui on se retrouve avec une aussi faible quantité de doses. Ceci alors même que la pandémie fait rage au Maroc, accentuant le risque de surcharge des hôpitaux et celui de psychose, inhérent à la confusion entre symptômes de la grippe saisonnière et ceux du Covid-19.
Entre temps, dans notre voisinage immédiat, en Algérie notamment où la campagne de vaccination débute ce mardi 3 novembre, l’Institut Pasteur vient d’annoncer la disponibilité immédiate de 1,8 million de doses de vaccin pour un total de 2,8 millions réservées et qui seront in fine importées.
Après plusieurs jours de spéculation sur sa date exacte de lancement, le ministère de la Santé vient à peine de se manifester officiellement en annonçant que celui-ci commence en ce lundi 2 novembre. En revanche, et concernant le nombre de doses disponibles, leur prix, ainsi que leur modalité d’administration, le flou demeure total, laissant la porte ouverte à davantage de spéculations et d’incertitudes. Car, en dehors des informations filtrées en «off» dans des médias triés sur le volet, ne reste que le communiqué nébuleux du ministère de la Santé où aucune information, concernant ces données de grande importance, n’est livrée.
Ce communiqué explique lapidairement que l’administration du vaccin antigrippe ciblera principalement les populations vulnérables et à risque, telles que les personnes âgées, les femmes enceintes et les professionnels de la Santé. Un communiqué précédent publié jeudi 29 octobre par la Confédération des Syndicats des Pharmaciens du Maroc (CSPM) faisait état de la soumission de l’administration de ce vaccin à ordonnance médicale sous la supervision d’un médecin. Le même communiqué déplorait l’importation de seulement 300.000 doses de vaccin, au lieu de 600.000 l’année précédente où il n’y avait pas de pandémie.
Il en ressort que les contraintes matérielles et logistiques imposées à des populations vulnérables, habituées à se faire vacciner chez elles, sont la conséquence directe d’une mauvaise gestion des commandes formulées par le ministère de la Santé et qui fait qu’aujourd’hui on se retrouve avec une aussi faible quantité de doses. Ceci alors même que la pandémie fait rage au Maroc, accentuant le risque de surcharge des hôpitaux et celui de psychose, inhérent à la confusion entre symptômes de la grippe saisonnière et ceux du Covid-19.
Entre temps, dans notre voisinage immédiat, en Algérie notamment où la campagne de vaccination débute ce mardi 3 novembre, l’Institut Pasteur vient d’annoncer la disponibilité immédiate de 1,8 million de doses de vaccin pour un total de 2,8 millions réservées et qui seront in fine importées.
Majd EL ATOUABI