Lafarge, a, en effet, plaidé coupable, devant le tribunal fédéral de Brooklyn ce mardi, des accusations portées par les Etats-Unis. Une affaire pour laquelle le cimentier est poursuivi en France pour « violation d’un embargo », «financement d’une entreprise terroriste», «mise en danger de la vie d’autrui» et «complicité de crimes contre l’humanité».
Lafarge, qui a été depuis racheté par le groupe suisse Holcim, est accusé d’avoir apporté son soutien à Daech et au Front al-Nosra, en 2013 et 2014, et est poursuivi ainsi pour le versement de millions d'euros, à ces groupes terroristes, afin de maintenir l’activité de son site en Syrie.
L’entreprise française argue qu’elle n’avait d’autre choix que d’« accepter la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués, dont le comportement était en violation flagrante des codes de conduite», souligne un communiqué diffusé mardi soir, disant « regretter profondément sa conduite». Notons que plusieurs cadres de l’entreprise étaient poursuivis dans la présente affaire dont le PDG de Lafarge, son directeur Sûreté, et l'un des ex-dirigeants de son usine en Syrie.
Pour rappel, le dossier avait éclaté en février 2016, suite à la publication de documents internes émanant de la filiale syrienne de Lafarge, qui avaient dévoilé certains manquements.
L’affaire est toujours en instruction en France et aucune date du procès n’a été fixée. Les investigations, qui ont duré six années, sont toujours menées par trois magistrats instructeurs.
Lafarge, qui a été depuis racheté par le groupe suisse Holcim, est accusé d’avoir apporté son soutien à Daech et au Front al-Nosra, en 2013 et 2014, et est poursuivi ainsi pour le versement de millions d'euros, à ces groupes terroristes, afin de maintenir l’activité de son site en Syrie.
L’entreprise française argue qu’elle n’avait d’autre choix que d’« accepter la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués, dont le comportement était en violation flagrante des codes de conduite», souligne un communiqué diffusé mardi soir, disant « regretter profondément sa conduite». Notons que plusieurs cadres de l’entreprise étaient poursuivis dans la présente affaire dont le PDG de Lafarge, son directeur Sûreté, et l'un des ex-dirigeants de son usine en Syrie.
Pour rappel, le dossier avait éclaté en février 2016, suite à la publication de documents internes émanant de la filiale syrienne de Lafarge, qui avaient dévoilé certains manquements.
L’affaire est toujours en instruction en France et aucune date du procès n’a été fixée. Les investigations, qui ont duré six années, sont toujours menées par trois magistrats instructeurs.