L'administration Biden a mis en place un groupe de travail inter-agences pour enquêter sur la façon dont des pièces américaines et occidentales se sont retrouvées dans les drones militaires produits en Iran et utilisés par la Russie en Ukraine, selon un reportage diffusé mercredi.
Les États-Unis ont mené une vaste campagne internationale visant à priver la Russie de l'accès aux technologies occidentales de pointe, depuis que le Kremlin a lancé sa guerre en février. Washington a également maintenu, pendant des années, une campagne de sanctions à grande échelle contre l'Iran, destinée, en partie, à appliquer la même politique à Téhéran.
Ces efforts s'avèrent toutefois peu fructueux. Des analyses de drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine ont révélé, en novembre, que la majorité des pièces de ces aéronefs sans pilote provenaient des États-Unis, d'Europe ou d'autres pays alliés occidentaux.
Les services de renseignement ukrainiens ont déterminé que les trois quarts des pièces des drones iraniens étaient fabriquées aux États-Unis, a rapporté le Wall Street Journal le mois dernier, citant des sources anonymes au fait de la question et des documents examinés.
Ces conclusions, ainsi que celles d'autres chercheurs qui ont examiné les drones iraniens, ont incité l'administration à lancer son groupe de travail, rapporte CNN.
Selon la chaîne d'information, l'enquête s'est "intensifiée" récemment après que les services de renseignement américains ont déterminé que Moscou envisageait de construire une usine de production de drones en Russie.
Les États-Unis ont mené une vaste campagne internationale visant à priver la Russie de l'accès aux technologies occidentales de pointe, depuis que le Kremlin a lancé sa guerre en février. Washington a également maintenu, pendant des années, une campagne de sanctions à grande échelle contre l'Iran, destinée, en partie, à appliquer la même politique à Téhéran.
Ces efforts s'avèrent toutefois peu fructueux. Des analyses de drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine ont révélé, en novembre, que la majorité des pièces de ces aéronefs sans pilote provenaient des États-Unis, d'Europe ou d'autres pays alliés occidentaux.
Les services de renseignement ukrainiens ont déterminé que les trois quarts des pièces des drones iraniens étaient fabriquées aux États-Unis, a rapporté le Wall Street Journal le mois dernier, citant des sources anonymes au fait de la question et des documents examinés.
Ces conclusions, ainsi que celles d'autres chercheurs qui ont examiné les drones iraniens, ont incité l'administration à lancer son groupe de travail, rapporte CNN.
Selon la chaîne d'information, l'enquête s'est "intensifiée" récemment après que les services de renseignement américains ont déterminé que Moscou envisageait de construire une usine de production de drones en Russie.