"Nous avons fourni à la Russie un nombre limité de drones, des mois avant la guerre en Ukraine", a annoncé ce samedi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par l'agence officielle Irna.
C'est la première fois que Téhéran fait état de la livraison de drones à Moscou, l'Iran se bornant ces derniers semaines, malgré les accusations répétées de Kiev et de ses alliés occidentaux, à nier ces affirmations.
"Téhéran doit se rendre compte que les conséquences de la complicité dans les crimes (...) de la Russie contre l'Ukraine seront bien plus importantes que le bénéfice du soutien de la Russie", a déclaré sur Facebook le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
"Par conséquent, le ministère des Affaires étrangères, dirigé par Dmytro Kouleba, en étroite coordination avec les agences ukrainiennes compétentes, continuera de prendre les mesures les plus strictes pour empêcher la Russie d'utiliser des armes iraniennes pour tuer des Ukrainiens et détruire nos infrastructures critiques", a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie iranienne s'est dit ce samedi prêt à examiner toute "preuve" de la part de Kiev d'un recours aux drones iraniens dans le conflit.
Le signe d'un rapprochement entre Iran et Russie
Pourtant, Kiev a déjà affirmé il y a plusieurs jours qu'"environ 400 drones" iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne et que Moscou en avait commandé environ 2000.
Les aveux de Téhéran sur ces livraisons de drones à Moscou marquent encore un peu plus le rapprochement entre la Russie et l'Iran entamé ces derniers mois, face à une Ukraine largement soutenue par les Etats-Unis et l'UE, et alors que la Chine se tient à l'écart de toute implication directe dans la guerre.
L'Iran a toutefois démenti ce samedi que son pays eut fourni des missiles à la Russie, jugeant ces accusations "complètement fausses".
Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de potentielles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie.
Malgré les dénégations de Téhéran ces dernières semaines, l'UE et le Royaume-Uni avaient annoncé de nouvelles sanctions visant trois généraux iraniens et une entreprise d'armements "responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes" pour bombarder l'Ukraine.
En septembre, Kiev avait, pour sa part, décidé de réduire considérablement ses relations diplomatiques avec Téhéran.
C'est la première fois que Téhéran fait état de la livraison de drones à Moscou, l'Iran se bornant ces derniers semaines, malgré les accusations répétées de Kiev et de ses alliés occidentaux, à nier ces affirmations.
"Téhéran doit se rendre compte que les conséquences de la complicité dans les crimes (...) de la Russie contre l'Ukraine seront bien plus importantes que le bénéfice du soutien de la Russie", a déclaré sur Facebook le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.
"Par conséquent, le ministère des Affaires étrangères, dirigé par Dmytro Kouleba, en étroite coordination avec les agences ukrainiennes compétentes, continuera de prendre les mesures les plus strictes pour empêcher la Russie d'utiliser des armes iraniennes pour tuer des Ukrainiens et détruire nos infrastructures critiques", a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie iranienne s'est dit ce samedi prêt à examiner toute "preuve" de la part de Kiev d'un recours aux drones iraniens dans le conflit.
Le signe d'un rapprochement entre Iran et Russie
Pourtant, Kiev a déjà affirmé il y a plusieurs jours qu'"environ 400 drones" iraniens avaient déjà été utilisés contre la population ukrainienne et que Moscou en avait commandé environ 2000.
Les aveux de Téhéran sur ces livraisons de drones à Moscou marquent encore un peu plus le rapprochement entre la Russie et l'Iran entamé ces derniers mois, face à une Ukraine largement soutenue par les Etats-Unis et l'UE, et alors que la Chine se tient à l'écart de toute implication directe dans la guerre.
L'Iran a toutefois démenti ce samedi que son pays eut fourni des missiles à la Russie, jugeant ces accusations "complètement fausses".
Des articles de presse faisaient état ces derniers jours de potentielles livraisons de missiles sol-sol iraniens à la Russie.
Malgré les dénégations de Téhéran ces dernières semaines, l'UE et le Royaume-Uni avaient annoncé de nouvelles sanctions visant trois généraux iraniens et une entreprise d'armements "responsables de fournir à la Russie des drones kamikazes" pour bombarder l'Ukraine.
En septembre, Kiev avait, pour sa part, décidé de réduire considérablement ses relations diplomatiques avec Téhéran.