“Après deux jours de discours prononcés par 117 de ses 193 États membres”, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté “à une écrasante majorité”, mercredi 2 mars, une Résolution condamnant “fermement” l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon les mots d’El País. L’initiative a recueilli 141 voix pour, 5 contre (la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Érythrée, la Russie et la Syrie) et 35 abstentions (les 12 autres pays, dont le Venezuela, n’ont pas participé à la session). Bien qu’elle ne soit pas contraignante, la Résolution “témoigne de l’isolement international de Moscou”, commente le journal espagnol.
“Six des alliés de Moscou qui étaient avaient voté aux côtés de la Russie en 2014, lors d’un vote similaire après l’annexion de la Crimée, se sont abstenus cette fois-ci : l’Arménie, la Bolivie, Cuba, le Nicaragua, le Soudan et le Zimbabwe”, relève pour sa part The Guardian, qui y voit le “reflet de l’indignation mondiale”. Toutefois et selon Sputnik.fr, le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, Vassili Nebenzia, a fait savoir que l’Occident a directement menacé un certain nombre de délégations aux Nations Unies pour voter la Résolution condamnant l’opération de Moscou en Ukraine.
Surmonter le veto russe au Conseil de Sécurité
«Nous sommes conscients de la pression sans précédent exercée par les partenaires occidentaux sur un très grand nombre de pays pour qu’ils votent comme ils le souhaitaient. Il s’agissait de menaces ouvertes et cyniques», a-t-il ajouté. Une “ovation” a eu lieu dans la salle à l’affichage des résultats, rapporte le New York Times. Le quotidien américain souligne toutefois que dans les discours prononcés devant l’Assemblée générale ces derniers jours, “les diplomates des pays en développement ont noté que la communauté internationale s’était mobilisée beaucoup plus rapidement pour l’invasion d’une nation européenne que pour les conflits qui font rage en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient”.
Alors que la guerre “fait rage” en Ukraine, au septième jour de l’offensive déclenchée par le président russe Vladimir Poutine, cette session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, à New York, “s’inscrivait dans le cadre d’un effort plus large de l’ONU visant à tenir la Russie pour responsable et à trouver une issue au conflit”, explique le New York Times. “La décision de tenir cette session extraordinaire de la plénière de l’ONU (…) était un moyen de surmonter le veto opposé [vendredi] par la Russie à une Résolution similaire au Conseil de sécurité, l’organe exécutif de l’ONU”, rappelle El País.
La Biélorussie également critiquée
C’est la première fois en quarante ans que le Conseil de sécurité renvoie une crise à l’assemblée et la onzième fois seulement qu’une session d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies est convoquée depuis 1950, retrace The Guardian. Le document de quatre pages “appelle à un arrêt immédiat du conflit, demande instamment des négociations diplomatiques en vue d’une résolution pacifique et affirme que les gains territoriaux obtenus par la menace de la force ne seront pas reconnus. [Il] exige que les forces russes se retirent immédiatement, protègent les civils et permettent le passage en toute sécurité de l’aide humanitaire”, détaille le New York Times.
La Biélorussie est également critiquée, l’implication de ce pays dans la guerre y étant “déplor[é]e”. La Résolution regrette aussi la mise en alerte de la “force de dissuasion” nucléaire de la Russie par Vladimir Poutine, note El País, alors que la mention était “absente de la Résolution du Conseil de sécurité à laquelle la Russie a opposé son veto”.
“Six des alliés de Moscou qui étaient avaient voté aux côtés de la Russie en 2014, lors d’un vote similaire après l’annexion de la Crimée, se sont abstenus cette fois-ci : l’Arménie, la Bolivie, Cuba, le Nicaragua, le Soudan et le Zimbabwe”, relève pour sa part The Guardian, qui y voit le “reflet de l’indignation mondiale”. Toutefois et selon Sputnik.fr, le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, Vassili Nebenzia, a fait savoir que l’Occident a directement menacé un certain nombre de délégations aux Nations Unies pour voter la Résolution condamnant l’opération de Moscou en Ukraine.
Surmonter le veto russe au Conseil de Sécurité
«Nous sommes conscients de la pression sans précédent exercée par les partenaires occidentaux sur un très grand nombre de pays pour qu’ils votent comme ils le souhaitaient. Il s’agissait de menaces ouvertes et cyniques», a-t-il ajouté. Une “ovation” a eu lieu dans la salle à l’affichage des résultats, rapporte le New York Times. Le quotidien américain souligne toutefois que dans les discours prononcés devant l’Assemblée générale ces derniers jours, “les diplomates des pays en développement ont noté que la communauté internationale s’était mobilisée beaucoup plus rapidement pour l’invasion d’une nation européenne que pour les conflits qui font rage en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient”.
Alors que la guerre “fait rage” en Ukraine, au septième jour de l’offensive déclenchée par le président russe Vladimir Poutine, cette session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, à New York, “s’inscrivait dans le cadre d’un effort plus large de l’ONU visant à tenir la Russie pour responsable et à trouver une issue au conflit”, explique le New York Times. “La décision de tenir cette session extraordinaire de la plénière de l’ONU (…) était un moyen de surmonter le veto opposé [vendredi] par la Russie à une Résolution similaire au Conseil de sécurité, l’organe exécutif de l’ONU”, rappelle El País.
La Biélorussie également critiquée
C’est la première fois en quarante ans que le Conseil de sécurité renvoie une crise à l’assemblée et la onzième fois seulement qu’une session d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies est convoquée depuis 1950, retrace The Guardian. Le document de quatre pages “appelle à un arrêt immédiat du conflit, demande instamment des négociations diplomatiques en vue d’une résolution pacifique et affirme que les gains territoriaux obtenus par la menace de la force ne seront pas reconnus. [Il] exige que les forces russes se retirent immédiatement, protègent les civils et permettent le passage en toute sécurité de l’aide humanitaire”, détaille le New York Times.
La Biélorussie est également critiquée, l’implication de ce pays dans la guerre y étant “déplor[é]e”. La Résolution regrette aussi la mise en alerte de la “force de dissuasion” nucléaire de la Russie par Vladimir Poutine, note El País, alors que la mention était “absente de la Résolution du Conseil de sécurité à laquelle la Russie a opposé son veto”.
Y aura-t-il un 2ème cycle de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine ?
Le deuxième cycle de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine était prévu pour hier jeudi, a annoncé mercredi soir Vladimir Medinsky, chef de la délégation russe. Les deux parties devaient se rencontreront dans la région de Belovezhskaya Pushcha à Brest, une ville du Bélarus près de la frontière polonaise. «La Russie est arrivée pour des pourparlers dans la même composition», a-t-il indiqué.
La délégation ukrainienne a quitté Kiev et devrait arriver jeudi matin, a rapporté l’agence de presse publique russe TASS. Medinsky a déclaré que les discussions porteront sur les questions liées à un cessez-le-feu et la nécessité d’un couloir humanitaire. «Nous avons discuté de nos positions lors de nos réunions précédentes. La Russie a présenté un certain nombre d’initiatives liées à un cessez-le-feu immédiat ”, a-t-il dit. La première série de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine s’est tenue lundi, sans résultat concret après des discussions qui ont duré environ cinq heures.
Les deux parties ont toutefois convenu de tenir un deuxième cycle de négociations pour parvenir à un cessez-le-feu. Vladimir Medinskiy a indiqué que les deux délégations ont décidé ensemble de poursuivre les négociations à Brest en raison de la proximité de la région avec les frontières de l’Ukraine et de la Pologne. L’Accord de Belovejsk, qui a officiellement annoncé la dissolution de l’Union des Républiques socialistes soviétiques le 8 décembre 1991, prévoyait la création de la Communauté des États indépendants. Il avait été signé dans une résidence d’été du district forestier de Belovejsk dans la ville biélorusse de Brest.
La délégation ukrainienne a quitté Kiev et devrait arriver jeudi matin, a rapporté l’agence de presse publique russe TASS. Medinsky a déclaré que les discussions porteront sur les questions liées à un cessez-le-feu et la nécessité d’un couloir humanitaire. «Nous avons discuté de nos positions lors de nos réunions précédentes. La Russie a présenté un certain nombre d’initiatives liées à un cessez-le-feu immédiat ”, a-t-il dit. La première série de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine s’est tenue lundi, sans résultat concret après des discussions qui ont duré environ cinq heures.
Les deux parties ont toutefois convenu de tenir un deuxième cycle de négociations pour parvenir à un cessez-le-feu. Vladimir Medinskiy a indiqué que les deux délégations ont décidé ensemble de poursuivre les négociations à Brest en raison de la proximité de la région avec les frontières de l’Ukraine et de la Pologne. L’Accord de Belovejsk, qui a officiellement annoncé la dissolution de l’Union des Républiques socialistes soviétiques le 8 décembre 1991, prévoyait la création de la Communauté des États indépendants. Il avait été signé dans une résidence d’été du district forestier de Belovejsk dans la ville biélorusse de Brest.