Au septième jour de l’offensive russe, les combats se sont intensifiés dans la capitale Kiev, ainsi qu’à Kharviv. Cette ville d’1,4 million d’habitants est la deuxième plus grande d’Ukraine et un lieu hautement stratégique pour les Russes, à tel point que des troupes aéroportées russes y ont débarqué dans la nuit de mardi à mercredi, d’après l’armée ukrainienne, qui précise que des combats sont en cours.
Les bombardements intenses durant la journée de mardi, ont fait au moins dix morts et plus de 20 blessés, selon les autorités locales. «Pratiquement, il ne reste plus de zone à Kharkiv où un obus d’artillerie n’a pas encore frappé», a affirmé dans la nuit Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien.
Ainsi, un hôpital militaire ou encore un bâtiment de la police ont été ciblés par des bombardements ou des tirs d’obus. Pourquoi les Russes ciblent-ils cette ville ? Comme le rappelle Patrick Sauce, spécialiste de politique internationale de BFMTV, la portée est tout d’abord symbolique. En attaquant la deuxième ville du pays, les Russes envoient un signal de force aux Ukrainiens.
Une portée symbolique et stratégique
Ensuite, son emplacement est «idéal» pour les troupes russes: il s’agit d’une grande ville, située à l’Est de l’Ukraine, et donc proche de la frontière russe. Enfin, l’attaque de Kharkiv est hautement stratégique pour la Russie. S’ils parviennent à s’emparer de la ville, les Russes pourraient faire un pont avec la ville de Kherson, dans le Sud-Est du pays. La Russie contrôlerait alors une grande partie de l’Est de l’Ukraine, et pourrait contrôler les entrées, notamment pour empêcher l’arrivée d’éventuels renforts ukrainiens ou intercepter des convois humanitaires.
Kiev demande une médiation chinoise pour une trêve
Par ailleurs, et lors d’une conversation téléphonique avec son homologue chinois Wang Yi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé la Chine à servir de médiateur entre son pays et la Russie pour négocier une trêve, apprend-on d’un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
Publié, hier mercredi, par le ministère chinois des Affaires étrangères le communiqué indique que le ministre, Wang Yi, a eu une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien, à la demande de Kuleba.
La même source a indiqué que Kuleba avait informé le ministre chinois du déroulement du premier cycle de négociations entre l’Ukraine et la Russie et que la priorité de Kiev était de stopper les hostilités. Et d’ajouter que Kuleba avait clairement indiqué à son homologue chinois l’aspiration de l’Ukraine à aboutir à une solution par la négociation avec la Russie, et sa volonté de faire avancer les pourparlers, en maintenant le calme, malgré les difficultés de la situation actuelle.
Wang Yi a, pour sa part, exprimé l’inquiétude de la Chine face au cours des événements en Ukraine, et son souci pour la vie des civils, appelant les parties ukrainienne et russe à résoudre le problème par la négociation.
Le ministre chinois des Affaires étrangères a affirmé le soutien de Pékin à tous les efforts internationaux constructifs, pour aboutir à une solution politique. Il a souligné que la Chine respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays, et qu’il est nécessaire qu’aucun pays ne menace la sécurité d’un autre et maintienne la stabilité régionale en ne prolongeant pas les tensions militaires.
Les bombardements intenses durant la journée de mardi, ont fait au moins dix morts et plus de 20 blessés, selon les autorités locales. «Pratiquement, il ne reste plus de zone à Kharkiv où un obus d’artillerie n’a pas encore frappé», a affirmé dans la nuit Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien.
Ainsi, un hôpital militaire ou encore un bâtiment de la police ont été ciblés par des bombardements ou des tirs d’obus. Pourquoi les Russes ciblent-ils cette ville ? Comme le rappelle Patrick Sauce, spécialiste de politique internationale de BFMTV, la portée est tout d’abord symbolique. En attaquant la deuxième ville du pays, les Russes envoient un signal de force aux Ukrainiens.
Une portée symbolique et stratégique
Ensuite, son emplacement est «idéal» pour les troupes russes: il s’agit d’une grande ville, située à l’Est de l’Ukraine, et donc proche de la frontière russe. Enfin, l’attaque de Kharkiv est hautement stratégique pour la Russie. S’ils parviennent à s’emparer de la ville, les Russes pourraient faire un pont avec la ville de Kherson, dans le Sud-Est du pays. La Russie contrôlerait alors une grande partie de l’Est de l’Ukraine, et pourrait contrôler les entrées, notamment pour empêcher l’arrivée d’éventuels renforts ukrainiens ou intercepter des convois humanitaires.
Kiev demande une médiation chinoise pour une trêve
Par ailleurs, et lors d’une conversation téléphonique avec son homologue chinois Wang Yi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a appelé la Chine à servir de médiateur entre son pays et la Russie pour négocier une trêve, apprend-on d’un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
Publié, hier mercredi, par le ministère chinois des Affaires étrangères le communiqué indique que le ministre, Wang Yi, a eu une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien, à la demande de Kuleba.
La même source a indiqué que Kuleba avait informé le ministre chinois du déroulement du premier cycle de négociations entre l’Ukraine et la Russie et que la priorité de Kiev était de stopper les hostilités. Et d’ajouter que Kuleba avait clairement indiqué à son homologue chinois l’aspiration de l’Ukraine à aboutir à une solution par la négociation avec la Russie, et sa volonté de faire avancer les pourparlers, en maintenant le calme, malgré les difficultés de la situation actuelle.
Wang Yi a, pour sa part, exprimé l’inquiétude de la Chine face au cours des événements en Ukraine, et son souci pour la vie des civils, appelant les parties ukrainienne et russe à résoudre le problème par la négociation.
Le ministre chinois des Affaires étrangères a affirmé le soutien de Pékin à tous les efforts internationaux constructifs, pour aboutir à une solution politique. Il a souligné que la Chine respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays, et qu’il est nécessaire qu’aucun pays ne menace la sécurité d’un autre et maintienne la stabilité régionale en ne prolongeant pas les tensions militaires.
Réfugiés : montrer face blanche
Des « réfugiés ukrainiens » mais des « Syriens, Africains ou autres, sont des migrants». La guerre en Ukraine est en train de changer la notion des populations déplacées. Les images sont choquantes, les témoignages effarants et révoltants.
Plusieurs Africains fuyants les combats en Ukraine sont maltraités et empêchés d’embarquer dans les bus et trains censés conduire les civils aux frontières. Pire, les plus chanceux qui ont pu gagner la frontière avec la Pologne se sont vus opposés une fin de non-recevoir.
Pas de passage donc pour les Noirs. C’est le sort réservé aux Africains par la Police et les garde frontières tandis que les autres bénéficient de plus d’égards. La situation a d’ores et déjà fait l’objet d’une déclaration de l’Union africaine qui a dénoncé les mauvais traitements infligés aux Africains qui tentent de quitter l’Ukraine.
L’UA s’est dit « particulièrement préoccupée concernant les Africains qui « se verraient refuser le droit de traverser la frontière hors de l’Ukraine». Macky Sall, président du Sénégal et de l’UA ainsi que Moussa Faki Mahamat, président de la Commission, rappellent ensemble que «toute personne a le droit de franchir les frontières pendant un conflit et devait bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale».
Face à l’ineffable, l’UA ne mâche pas ses mots et a même franchi le pas en s’offusquant contre des «traitements différents inacceptables, choquants et racistes qui violeraient le droit international. Avant cette sortie, le Nigéria avait pris les devants en réclamant que tout le «monde soit traité avec dignité et sans faveur».
Cette ségrégation est une injure et montre que les vieilles habitudes ont la peau dure. L’Europe et surtout l’Europe de l’Est, reste un espace dangereux pour nombre d’Africains qui subissent à longueur de leur séjour, les quolibets et les pires formes d’humiliation d’Européens, pourtant enclin à donner de la voix quand ils sont touchés.
Pourquoi, jusque-là, aucune nation occidentale n’a interpellé la Pologne et la police ukrainienne sur ces actes ? C’est tout simplement honteux et ces actes d’une autre époque reposent la lancinante question des concepts de justice et de liberté qui s’appliquent encore à géométrie variable et plus à la couleur de la peau dans ce XXIe siècle.
Plusieurs Africains fuyants les combats en Ukraine sont maltraités et empêchés d’embarquer dans les bus et trains censés conduire les civils aux frontières. Pire, les plus chanceux qui ont pu gagner la frontière avec la Pologne se sont vus opposés une fin de non-recevoir.
Pas de passage donc pour les Noirs. C’est le sort réservé aux Africains par la Police et les garde frontières tandis que les autres bénéficient de plus d’égards. La situation a d’ores et déjà fait l’objet d’une déclaration de l’Union africaine qui a dénoncé les mauvais traitements infligés aux Africains qui tentent de quitter l’Ukraine.
L’UA s’est dit « particulièrement préoccupée concernant les Africains qui « se verraient refuser le droit de traverser la frontière hors de l’Ukraine». Macky Sall, président du Sénégal et de l’UA ainsi que Moussa Faki Mahamat, président de la Commission, rappellent ensemble que «toute personne a le droit de franchir les frontières pendant un conflit et devait bénéficier des mêmes droits quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale».
Face à l’ineffable, l’UA ne mâche pas ses mots et a même franchi le pas en s’offusquant contre des «traitements différents inacceptables, choquants et racistes qui violeraient le droit international. Avant cette sortie, le Nigéria avait pris les devants en réclamant que tout le «monde soit traité avec dignité et sans faveur».
Cette ségrégation est une injure et montre que les vieilles habitudes ont la peau dure. L’Europe et surtout l’Europe de l’Est, reste un espace dangereux pour nombre d’Africains qui subissent à longueur de leur séjour, les quolibets et les pires formes d’humiliation d’Européens, pourtant enclin à donner de la voix quand ils sont touchés.
Pourquoi, jusque-là, aucune nation occidentale n’a interpellé la Pologne et la police ukrainienne sur ces actes ? C’est tout simplement honteux et ces actes d’une autre époque reposent la lancinante question des concepts de justice et de liberté qui s’appliquent encore à géométrie variable et plus à la couleur de la peau dans ce XXIe siècle.