Le ministère russe de la Défense a déclaré, mercredi, que 1026 soldats ukrainiens, dont 162 officiers et 47 femmes dans la ville de Marioupol ont décidé, hier, de déposer les armes.
Tous les militaires font partie de la 36e brigade de la marine nationale des forces armées ukrainiennes, a déclaré le porte-parole du ministère, Igor Konashenkov, lors d'un point de presse matinal tenu à Moscou.
Et le porte-parole de préciser que "151 militaires ukrainiens blessés de la 36e brigade de la marine ont reçu des premiers soins médicaux sur place, avant d'être tous transportés à l'hôpital de la ville de Marioupol pour y être soignés".
L'armée russe poursuit son opération militaire spéciale, a déclaré Konashenkov, ajoutant qu'au cours de la nuit dernière, deux grands dépôts de munitions et quatre hélicoptères de combat - deux Mi-24 et deux Mi-8 - ont été détruits avec des missiles de haute précision.
L'aviation a touché 46 objectifs militaires ukrainiens, dont deux postes de commandement, un radar, deux lance-roquettes multiples et quatre zones de concentration d'équipements militaires, tandis que les systèmes de défense antiaérienne ont abattu deux drones, a-t-il poursuivi.
Les unités de missiles stratégiques et l'artillerie ont touché 693 cibles - 676 zones dans lesquelles sont concentrés du personnel et des équipements, 11 postes de contrôle et cinq entrepôts logistiques, a précisé Konashenkov.
"Depuis le début de l'opération militaire spéciale, 130 avions, 103 hélicoptères, 244 systèmes de missiles antiaériens, 447 drones, 2169 chars et autres véhicules de combat blindés, 243 lance-roquettes multiples, 931 pièces d'artillerie de campagne et mortiers, ainsi que 2076 unités de véhicules militaires spéciaux ont été détruits", a-t-il déclaré.
Au moins 20.000 morts à Marioupol
Selon les estimations de l'ONU, au moins 1892 civils ont été tués et 2558 autres ont été blessés en Ukraine depuis que la Russie a déclaré son "opération militaire spéciale" le 24 février, le bilan réel risquant d'être beaucoup plus lourd.
Quelque 4, 6 millions d'Ukrainiens ont fui vers d'autres pays et des millions d'autres ont été déplacés à l'intérieur du pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
Mardi, les autorités régionales du sud-est de l'Ukraine ont évalué à au moins 20 000 morts le nombre de victimes à Marioupol, bombardée depuis plus de quarante jours. Les combats se concentrent désormais dans la gigantesque zone industrielle de la ville. Prendre Marioupol permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière longeant la mer d'Azov en reliant la région du Donbass à la péninsule de Crimée, qu'ils ont annexée en 2014.
Avertissement russe à la Suède et la Finlande
Par ailleurs, la Russie a mis en garde la Finlande et la Suède contre l’adhésion à l’OTAN, affirmant que cette démarche n’apporterait pas de stabilité à l’Europe.
Lundi 11 avril, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que « l’alliance reste un outil orienté vers la confrontation » et que Moscou s’oppose clairement à tout élargissement potentiel de l’alliance.
M. Peskov a prévenu que le bloc « n’est pas le genre d’alliance qui garantit la paix et la stabilité, et que son expansion future n’apportera pas de sécurité supplémentaire au continent européen. »
En février dernier, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a mis en garde contre les « conséquences militaires et politiques » de l’adhésion de ces pays.
L’avertissement de la Russie intervient alors que les responsables américains de la défense s’attendent à ce que la Suède et la Finlande fassent une demande d’adhésion à l’alliance, potentiellement dès le mois de juin.
L’alliance occidentale compterait alors 32 membres et des responsables du département d’État américain ont déclaré la semaine dernière que des discussions avaient eu lieu entre les dirigeants de l’OTAN et les ministres des Affaires étrangères d’Helsinki et de Stockholm.
Avant l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait demandé à l’OTAN de suspendre tous projets d’élargissement futur. La guerre a conduit au déploiement de troupes supplémentaires de l’OTAN sur son flanc oriental et à une augmentation du soutien public en faveur de l’adhésion de la Suède et de la Finlande.
Tous les militaires font partie de la 36e brigade de la marine nationale des forces armées ukrainiennes, a déclaré le porte-parole du ministère, Igor Konashenkov, lors d'un point de presse matinal tenu à Moscou.
Et le porte-parole de préciser que "151 militaires ukrainiens blessés de la 36e brigade de la marine ont reçu des premiers soins médicaux sur place, avant d'être tous transportés à l'hôpital de la ville de Marioupol pour y être soignés".
L'armée russe poursuit son opération militaire spéciale, a déclaré Konashenkov, ajoutant qu'au cours de la nuit dernière, deux grands dépôts de munitions et quatre hélicoptères de combat - deux Mi-24 et deux Mi-8 - ont été détruits avec des missiles de haute précision.
L'aviation a touché 46 objectifs militaires ukrainiens, dont deux postes de commandement, un radar, deux lance-roquettes multiples et quatre zones de concentration d'équipements militaires, tandis que les systèmes de défense antiaérienne ont abattu deux drones, a-t-il poursuivi.
Les unités de missiles stratégiques et l'artillerie ont touché 693 cibles - 676 zones dans lesquelles sont concentrés du personnel et des équipements, 11 postes de contrôle et cinq entrepôts logistiques, a précisé Konashenkov.
"Depuis le début de l'opération militaire spéciale, 130 avions, 103 hélicoptères, 244 systèmes de missiles antiaériens, 447 drones, 2169 chars et autres véhicules de combat blindés, 243 lance-roquettes multiples, 931 pièces d'artillerie de campagne et mortiers, ainsi que 2076 unités de véhicules militaires spéciaux ont été détruits", a-t-il déclaré.
Au moins 20.000 morts à Marioupol
Selon les estimations de l'ONU, au moins 1892 civils ont été tués et 2558 autres ont été blessés en Ukraine depuis que la Russie a déclaré son "opération militaire spéciale" le 24 février, le bilan réel risquant d'être beaucoup plus lourd.
Quelque 4, 6 millions d'Ukrainiens ont fui vers d'autres pays et des millions d'autres ont été déplacés à l'intérieur du pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
Mardi, les autorités régionales du sud-est de l'Ukraine ont évalué à au moins 20 000 morts le nombre de victimes à Marioupol, bombardée depuis plus de quarante jours. Les combats se concentrent désormais dans la gigantesque zone industrielle de la ville. Prendre Marioupol permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière longeant la mer d'Azov en reliant la région du Donbass à la péninsule de Crimée, qu'ils ont annexée en 2014.
Avertissement russe à la Suède et la Finlande
Par ailleurs, la Russie a mis en garde la Finlande et la Suède contre l’adhésion à l’OTAN, affirmant que cette démarche n’apporterait pas de stabilité à l’Europe.
Lundi 11 avril, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que « l’alliance reste un outil orienté vers la confrontation » et que Moscou s’oppose clairement à tout élargissement potentiel de l’alliance.
M. Peskov a prévenu que le bloc « n’est pas le genre d’alliance qui garantit la paix et la stabilité, et que son expansion future n’apportera pas de sécurité supplémentaire au continent européen. »
En février dernier, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a mis en garde contre les « conséquences militaires et politiques » de l’adhésion de ces pays.
L’avertissement de la Russie intervient alors que les responsables américains de la défense s’attendent à ce que la Suède et la Finlande fassent une demande d’adhésion à l’alliance, potentiellement dès le mois de juin.
L’alliance occidentale compterait alors 32 membres et des responsables du département d’État américain ont déclaré la semaine dernière que des discussions avaient eu lieu entre les dirigeants de l’OTAN et les ministres des Affaires étrangères d’Helsinki et de Stockholm.
Avant l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait demandé à l’OTAN de suspendre tous projets d’élargissement futur. La guerre a conduit au déploiement de troupes supplémentaires de l’OTAN sur son flanc oriental et à une augmentation du soutien public en faveur de l’adhésion de la Suède et de la Finlande.
Europol vise les avoirs criminels russes
L'opération baptisée « Oscar » visant les avoirs des personnes et entreprises russes sanctionnés en raison de la guerre en Ukraine, a été lancée par l’office européen de police Europol (qui siège à La Haye) lundi. L'opération vise à « soutenir les enquêtes financières des États membres de l'UE ciblant les avoirs criminels détenus par des personnes physiques et morales sanctionnées en relation avec l'invasion russe de l'Ukraine», a déclaré Europol dans un communiqué. Elle vise aussi à « soutenir les enquêtes pénales menées par les États membres concernant le contournement des sanctions commerciales et économiques imposées par l’UE ».
L’agence a lancé cette opération conjointement avec les États membres de l’UE, et en coopération avec les agences Eurojust (Agence européenne pour la coopération judiciaire) et Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes), précisant que l’opération « Oscar » se poursuivra pendant au moins un an et comprend un certain nombre d’enquêtes distinctes.
D'autre part, Eurojust offrira une assistance et un soutien juridiques et renforcera la coopération entre les autorités nationales d’enquête et judiciaires et facilitera l’échange d’informations stratégiques et opérationnelles. De son côté Frontex renforcera le contrôle des personnes qui franchissent les frontières extérieures de l’UE.