Plusieurs fortes détonations ont été entendues lundi dans la capitale ukrainienne. Ces explosions surviennent deux jours après l’attaque du Pont de Crimée. Les sirènes d’alerte aérienne avaient retenti plusieurs dizaines de minutes avant les détonations. Des explosions ont aussi été entendues à Lviv et Ternopil, dans l’ouest de l’Ukraine, et à Dnipro, dans le centre. « L’Ukraine est sous attaque de missiles, nous avons des informations concernant de nombreuses villes de notre pays frappées », a annoncé sur Telegram un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko. Plusieurs gros panaches de fumée noire étaient visibles à plusieurs endroits de Kiev sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux. Un journaliste de l’AFP a vu de nombreuses ambulances dans le centre-ville se diriger vers les lieux des explosions.
Des « morts et des blessés » selon Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il y avait des « morts et des blessés » dans la vague de bombardements et a accusé la Russie de vouloir rayer son pays « de la surface de la terre. » Le maire de Kiev, Vitalii Klitchko, a signalé des explosions dans le quartier Shevchenko de la ville, une vaste zone située dans le centre de la ville qui comprend la vieille ville historique ainsi que plusieurs bureaux gouvernementaux.
Des journalistes de l’AFP ont publié sur leur compte Twitter des vidéos du parc Shevchenko touché par l’une des explosions. « Probablement le parc le plus fréquenté de la ville, généralement bondé de monde et de musiciens de rue », précise Matthew Luxmoor correspondant du Washinhton Post à Kiev. Sur son compte Telegram, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a précisé que plusieurs explosions ont eu lieu « dans le district de Chevtchenko, dans le centre de la capitale ».
D’après Anton Gerashchenko, un conseiller auprès du ministre ukrainien des Affaires intérieures, une roquette russe aurait atterri dans une rue à proximité du monument érigé en l’honneur de l’homme politique et historien Mykhaïlo Hrouchevsky, a rapporté The Guardian.
De son côté, le député ukrainien Oleksiy Goncharenko a affirmé à son tour qu’une roquette était tombée « en plein centre de la ville ». « Les voitures brûlent, et les fenêtres ont été brisées dans les maisons. Il y a des morts », a-t-il tweeté. La dernière frappe ayant ciblé Kiev remontait au 26 juin.
D’autres villes touchées
La ville de Kiev n’est pas la seule visée par des attaques lundi matin. « Nous avons des informations concernant de nombreuses villes de notre pays frappées », a affirmé sur le réseau social Telegram un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko. Le gouverneur régional de Lviv, Maxime Kozitskiï, a indiqué que « des frappes sur les infrastructures énergétiques de la région ont été enregistrées ». La présidence ukrainienne a appelé la population à se mettre à l’abri
. « Ils essaient de nous détruire et de nous rayer de la surface de la terre. Détruire notre peuple qui dort à la maison à Zaporijjia. Tuer les gens qui vont au travail à Dnipro et à Kiev. Les sirènes d’alerte aérienne se font entendre dans toute l’Ukraine. Des missiles tombent partout. Malheureusement, il y a des morts et des blessés. S’il vous plaît, ne quittez pas les abris. Prenez soin de vous et de vos proches. Accrochons-nous et soyons forts », a commenté le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, depuis la messagerie Telegram.
Des « morts et des blessés » selon Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il y avait des « morts et des blessés » dans la vague de bombardements et a accusé la Russie de vouloir rayer son pays « de la surface de la terre. » Le maire de Kiev, Vitalii Klitchko, a signalé des explosions dans le quartier Shevchenko de la ville, une vaste zone située dans le centre de la ville qui comprend la vieille ville historique ainsi que plusieurs bureaux gouvernementaux.
Des journalistes de l’AFP ont publié sur leur compte Twitter des vidéos du parc Shevchenko touché par l’une des explosions. « Probablement le parc le plus fréquenté de la ville, généralement bondé de monde et de musiciens de rue », précise Matthew Luxmoor correspondant du Washinhton Post à Kiev. Sur son compte Telegram, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a précisé que plusieurs explosions ont eu lieu « dans le district de Chevtchenko, dans le centre de la capitale ».
D’après Anton Gerashchenko, un conseiller auprès du ministre ukrainien des Affaires intérieures, une roquette russe aurait atterri dans une rue à proximité du monument érigé en l’honneur de l’homme politique et historien Mykhaïlo Hrouchevsky, a rapporté The Guardian.
De son côté, le député ukrainien Oleksiy Goncharenko a affirmé à son tour qu’une roquette était tombée « en plein centre de la ville ». « Les voitures brûlent, et les fenêtres ont été brisées dans les maisons. Il y a des morts », a-t-il tweeté. La dernière frappe ayant ciblé Kiev remontait au 26 juin.
D’autres villes touchées
La ville de Kiev n’est pas la seule visée par des attaques lundi matin. « Nous avons des informations concernant de nombreuses villes de notre pays frappées », a affirmé sur le réseau social Telegram un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko. Le gouverneur régional de Lviv, Maxime Kozitskiï, a indiqué que « des frappes sur les infrastructures énergétiques de la région ont été enregistrées ». La présidence ukrainienne a appelé la population à se mettre à l’abri
. « Ils essaient de nous détruire et de nous rayer de la surface de la terre. Détruire notre peuple qui dort à la maison à Zaporijjia. Tuer les gens qui vont au travail à Dnipro et à Kiev. Les sirènes d’alerte aérienne se font entendre dans toute l’Ukraine. Des missiles tombent partout. Malheureusement, il y a des morts et des blessés. S’il vous plaît, ne quittez pas les abris. Prenez soin de vous et de vos proches. Accrochons-nous et soyons forts », a commenté le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, depuis la messagerie Telegram.
A Bakhmout, les mortiers ukrainiens tentent de repousser l’armée russe
À Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, les bombes tombent comme de la pluie. Déjà meurtrie il y a quelques mois, cette ville au coeur de l’oblast de Donetsk est de nouveau la cible d’affrontements entre Russes et Ukrainiens. Et ces derniers jours, l’armée de Vladimir Poutine a gagné du terrain.
Dans un lieu tenu secret, à quelques kilomètres de la ligne de front, la riposte ukrainienne se prépare. Une fois les positions russes repérées, les soldats ukrainiens se mettent en route: les lanceurs de mortiers, corps d’élite de l’infanterie ukrainienne, harcèlent les ennemis malgré le danger. «Ce matin on a reçu un cadeau de Poutine... Un éclat d’obus… on a eu de la chance ce n’est pas passé loin !», raconte un soldat au micro de BFMTV. Dans la région, les bombardements sont constants. Et parce que leurs véhicules sont des cibles de luxe pour l’armée du Kremlin, l’unité est obligée de s’abriter en cours de route avant de rejoindre son poste de combat.
«Si vous entendez un sifflement dans le ciel, ça veut dire qu’il faut courir très vite. Vous n’avez que... 4 ou 5 secondes pour sauver votre vie», explique l’un des militaires. Infanterie, blindés et artillerie ennemie… une fois le point de tir atteint, les cibles de l’armée ukrainienne sont communiquées par radio à l’unité, qui n’a que quelques minutes pour envoyer un maximum d’obus. Car les mortiers sont à découvert. «On peut se faire repérer par les drones. On peut nous repérer au son aussi... On risque la mort ici», résume l’un des soldats
Dans un lieu tenu secret, à quelques kilomètres de la ligne de front, la riposte ukrainienne se prépare. Une fois les positions russes repérées, les soldats ukrainiens se mettent en route: les lanceurs de mortiers, corps d’élite de l’infanterie ukrainienne, harcèlent les ennemis malgré le danger. «Ce matin on a reçu un cadeau de Poutine... Un éclat d’obus… on a eu de la chance ce n’est pas passé loin !», raconte un soldat au micro de BFMTV. Dans la région, les bombardements sont constants. Et parce que leurs véhicules sont des cibles de luxe pour l’armée du Kremlin, l’unité est obligée de s’abriter en cours de route avant de rejoindre son poste de combat.
«Si vous entendez un sifflement dans le ciel, ça veut dire qu’il faut courir très vite. Vous n’avez que... 4 ou 5 secondes pour sauver votre vie», explique l’un des militaires. Infanterie, blindés et artillerie ennemie… une fois le point de tir atteint, les cibles de l’armée ukrainienne sont communiquées par radio à l’unité, qui n’a que quelques minutes pour envoyer un maximum d’obus. Car les mortiers sont à découvert. «On peut se faire repérer par les drones. On peut nous repérer au son aussi... On risque la mort ici», résume l’un des soldats