Chez les sociétés arabo-musulmanes, les écarts d’âge entre les époux enregistrent, parfois, des valeurs relativement élevées, puisque les traditions et les normes sociales dans ces pays nourrissent et accentuent cette pratique qui exige que la femme soit la cadette dans le couple.
La note de l’HCP, rendue publique le 11 octobre 2022, dévoile que la moitié des couples avaient une différence d’âge de plus de 6 ans en 2004 et de plus de sept ans en 2011 et 2018. Quant à l’écart d’âge moyen, il est passé de 7,2 ans en 2004 à 7,7 ans en 2011, puis à 7,9 ans en 2018.
Selon les milieux de résidence, les écarts d’âge moyens ne sortent pas du lot et gardent la même tendance. Les couples vivant en milieu urbain ont un écart d’âge moyen d’environ 7,4 ans en 2004, 7,9 ans en 2011 et 8,1 ans en 2018. Les couples vivant en milieu rural ont des écarts d’âge moyens inférieurs de 0,4 an par rapport aux couples urbains et ce, pour les trois années d’enquête.
Cette augmentation de l’écart d’âge moyen, constatée à l’échelle nationale depuis 2004, résulte de la diminution de la proportion des femmes mariées avec des hommes plus jeunes ou de même âge, d’un côté, et de l’augmentation de la part des femmes mariées avec des hommes plus âgés, de l’autre.
En effet, en 2018, il est constaté que 87,1% des femmes sont plus jeunes que leurs maris, 9,5 % ont le même âge et 3,4 % seulement sont plus âgées. Ces pourcentages étaient respectivement de l’ordre de 82,9 %, 12,0 % et 5,1 % en 2004. En outre, le pourcentage des couples ayant des écarts d’âge allant de 2 à 9 ans est en baisse, alors que celui des couples ayant des écarts entre 10 et 20 ans est en progression dans le temps.
Des préférences traditionnelles
La note de l’HCP, rendue publique le 11 octobre 2022, dévoile que la moitié des couples avaient une différence d’âge de plus de 6 ans en 2004 et de plus de sept ans en 2011 et 2018. Quant à l’écart d’âge moyen, il est passé de 7,2 ans en 2004 à 7,7 ans en 2011, puis à 7,9 ans en 2018.
Selon les milieux de résidence, les écarts d’âge moyens ne sortent pas du lot et gardent la même tendance. Les couples vivant en milieu urbain ont un écart d’âge moyen d’environ 7,4 ans en 2004, 7,9 ans en 2011 et 8,1 ans en 2018. Les couples vivant en milieu rural ont des écarts d’âge moyens inférieurs de 0,4 an par rapport aux couples urbains et ce, pour les trois années d’enquête.
Cette augmentation de l’écart d’âge moyen, constatée à l’échelle nationale depuis 2004, résulte de la diminution de la proportion des femmes mariées avec des hommes plus jeunes ou de même âge, d’un côté, et de l’augmentation de la part des femmes mariées avec des hommes plus âgés, de l’autre.
En effet, en 2018, il est constaté que 87,1% des femmes sont plus jeunes que leurs maris, 9,5 % ont le même âge et 3,4 % seulement sont plus âgées. Ces pourcentages étaient respectivement de l’ordre de 82,9 %, 12,0 % et 5,1 % en 2004. En outre, le pourcentage des couples ayant des écarts d’âge allant de 2 à 9 ans est en baisse, alors que celui des couples ayant des écarts entre 10 et 20 ans est en progression dans le temps.
Des préférences traditionnelles
La même source indique que «Les niveaux des écarts d’âge observés entre les époux peuvent être une réponse aux préférences des partenaires en matière d’âge qui sont fréquemment dirigées par les rôles sexués traditionnels et par un processus psychologique inconscient de reproduction et de survie».
«En effet, les hommes, dont l’objectif est de perpétuer la lignée et d’augmenter leurs chances de procréation, optent généralement pour des femmes plus jeunes qui ne subissent pas la pression de l’horloge biologique, et les femmes penchent plutôt pour les hommes ayant un statut économique stable qui assurera la sécurité et le confort matériel de leurs enfants et accroîtra par conséquent leur chance de survie», ajoute la note.
Dans le même sillage, l’HCP explique que les hommes valorisent, globalement, les conditions physiques et la beauté qui sont souvent associées à la jeunesse chez les femmes, alors que leurs homologues féminins mettent en avant plutôt la maturité et le sens des responsabilités. Ces divergences dans les préférences conduisent à ce que les hommes cherchent des femmes plus jeunes et les femmes des hommes plus âgés.
Un regard sexiste
«En effet, les hommes, dont l’objectif est de perpétuer la lignée et d’augmenter leurs chances de procréation, optent généralement pour des femmes plus jeunes qui ne subissent pas la pression de l’horloge biologique, et les femmes penchent plutôt pour les hommes ayant un statut économique stable qui assurera la sécurité et le confort matériel de leurs enfants et accroîtra par conséquent leur chance de survie», ajoute la note.
Dans le même sillage, l’HCP explique que les hommes valorisent, globalement, les conditions physiques et la beauté qui sont souvent associées à la jeunesse chez les femmes, alors que leurs homologues féminins mettent en avant plutôt la maturité et le sens des responsabilités. Ces divergences dans les préférences conduisent à ce que les hommes cherchent des femmes plus jeunes et les femmes des hommes plus âgés.
Un regard sexiste
Jusqu’à présent, il n’y a pas de statistiques officielles sur les préférences en termes d’âge du partenaire. Cependant, les résultats de l’enquête internationale sur les valeurs, menée au Maroc en 2021, montrent la persistance des conceptions associées aux rôles sociaux des deux sexes.
« Il s’avère que 56,2 % des enquêtés sont d’accord que les hommes devraient avoir davantage accès au travail que les femmes lorsque les emplois sont rares, et 61,5 % approuvent qu’être une femme au foyer est tout aussi épanouissant que d’occuper une activité rémunérée. Ces idéologies influencent le choix du partenaire et le calendrier de nuptialité et, par la suite, la différence d’âge entre les époux», explique L’HCP.
L’argent nerf de la guerre
« Il s’avère que 56,2 % des enquêtés sont d’accord que les hommes devraient avoir davantage accès au travail que les femmes lorsque les emplois sont rares, et 61,5 % approuvent qu’être une femme au foyer est tout aussi épanouissant que d’occuper une activité rémunérée. Ces idéologies influencent le choix du partenaire et le calendrier de nuptialité et, par la suite, la différence d’âge entre les époux», explique L’HCP.
L’argent nerf de la guerre
Selon les données de l’ENPSF de 2018, il ressort que le statut de l’activité des femmes influence la différence d’âge. En effet, l’écart d’âge dans les couples dont l’épouse ne travaille pas s’élève à 8,1 ans en moyenne, contre 6,6 ans dans les couples où la femme occupe une activité professionnelle. Et si ces dernières ont un diplôme du niveau de l’enseignement secondaire et plus, alors cette différence d’âge baisse à 5,4 ans.
Ainsi, les femmes instruites et actives occupées sont plus enclines à se marier avec des hommes d’âge proche. Ceci trouve en partie son explication dans le fait que les femmes qui ont intégré les universités ou les écoles supérieures ont de grandes chances de rencontrer des hommes d’âge similaire ou proche au cours de leurs années d’étude.
Ainsi, les femmes instruites et actives occupées sont plus enclines à se marier avec des hommes d’âge proche. Ceci trouve en partie son explication dans le fait que les femmes qui ont intégré les universités ou les écoles supérieures ont de grandes chances de rencontrer des hommes d’âge similaire ou proche au cours de leurs années d’étude.