L’économie mondiale aurait poursuivi son ralentissement au troisième trimestre 2022, dans un contexte marqué par l’accumulation des effets des chocs liés à la guerre en Ukraine, à la diffusion des pressions inflationnistes et au resserrement général des conditions financières et monétaires.
Les prix à la consommation se seraient accélérés au troisième trimestre 2022, affichant une hausse de 7,8%, en variation annuelle, après +6,3% au trimestre précédent et +1,4% au cours de la même période de 2021.Cette progression serait due à une envolée de 13% des prix des produits alimentaires et à un accroissement de 4,5% de ceux des produits non alimentaires. Cette tendance haussière aurait été également perceptible au niveau de l’inflation sous-jacente, qui se serait établie à +6,6%, au lieu de +1,9% une année auparavant.
Malgré le recul des cours internationaux de certaines matières premières amorcé en juillet 2022, les tensions sur les prix des produits importés se seraient maintenues, dans un contexte d’appréciation du dollar, entraînant des niveaux plus élevés des prix intérieurs, en particulier ceux de l’alimentation et des carburants.
Au troisième trimestre 2022, les pressions inflationnistes importées auraient porté la contribution des prix des produits hors frais à 3,8 points et de l’énergie à 1,5 point, soit près de 70% de la hausse de l’indice global. Les prix des produits frais et des produits manufacturés auraient, pour leur part, poursuivi leurs ascensions au troisième trimestre, contribuant pour 1,1 point et 0,8 point respectivement, tandis que ceux des services auraient légèrement décéléré, dans le sillage du ralentissement des prix des services de transport, en comparaison avec la même période de 2021.
Sur l’ensemble de l’année, les prix à la consommation augmenteraient de 6,4%, en variation annuelle, en hausse de 5 points comparativement à 2021, sur fond de la poursuite jusqu’à fin 2022 des pressions liées au renchérissement à l’international des matières premièresainsi qu’à la déprécation du dirham vis-à-vis du dollar.L’inflation-sous-jacente devrait atteindre +5,5% en 2022, après+1,7% en 2021, tirée par l’évolution très dynamique de ses composantes, en particulier alimentaire et manufacturière.
Les prix à la consommation se seraient accélérés au troisième trimestre 2022, affichant une hausse de 7,8%, en variation annuelle, après +6,3% au trimestre précédent et +1,4% au cours de la même période de 2021.Cette progression serait due à une envolée de 13% des prix des produits alimentaires et à un accroissement de 4,5% de ceux des produits non alimentaires. Cette tendance haussière aurait été également perceptible au niveau de l’inflation sous-jacente, qui se serait établie à +6,6%, au lieu de +1,9% une année auparavant.
Malgré le recul des cours internationaux de certaines matières premières amorcé en juillet 2022, les tensions sur les prix des produits importés se seraient maintenues, dans un contexte d’appréciation du dollar, entraînant des niveaux plus élevés des prix intérieurs, en particulier ceux de l’alimentation et des carburants.
Au troisième trimestre 2022, les pressions inflationnistes importées auraient porté la contribution des prix des produits hors frais à 3,8 points et de l’énergie à 1,5 point, soit près de 70% de la hausse de l’indice global. Les prix des produits frais et des produits manufacturés auraient, pour leur part, poursuivi leurs ascensions au troisième trimestre, contribuant pour 1,1 point et 0,8 point respectivement, tandis que ceux des services auraient légèrement décéléré, dans le sillage du ralentissement des prix des services de transport, en comparaison avec la même période de 2021.
Sur l’ensemble de l’année, les prix à la consommation augmenteraient de 6,4%, en variation annuelle, en hausse de 5 points comparativement à 2021, sur fond de la poursuite jusqu’à fin 2022 des pressions liées au renchérissement à l’international des matières premièresainsi qu’à la déprécation du dirham vis-à-vis du dollar.L’inflation-sous-jacente devrait atteindre +5,5% en 2022, après+1,7% en 2021, tirée par l’évolution très dynamique de ses composantes, en particulier alimentaire et manufacturière.