Au Maroc, les chiens errants défrayent à nouveau la chronique. La raison : ils deviennent de plus en plus pléthoriques et gagnent en agressivité. Mais à vrai dire, de tous les griefs fusant de part et d’autre à leur encontre, certains manquent de bon sens, d’autres, pis, de coeur.
Par-ci des propos spécistes érigés en discours moralisateur, faisant l’apologie de la suprématie humaine sur les animaux comme si la pérennité de l’univers dépendait grandement de l’égotisme de l’être bipède. Par-là un panachage saugrenu de causes et de conséquences sur la santé publique, en passant par une normalisation tout au moins incongrue de l’abattage à bout portant de ces créatures vivantes, dotées de sentiments et tout aussi capables d’amour qu’un golden retriever domestique.
Force est, alors, de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce. La preuve en est que cette controverse revient comme une ritournelle, bon an, mal an, quelles que soient les mesures entreprises par les autorités. D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent. La stérilisation ou la castration, contrairement aux idées (mal) reçues, serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat. Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !
L’on se demande, nonobstant, si l’homme ne serait pas en phase de devenir le pire ennemi de celui qui a toujours été son meilleur ami, son protecteur et parfois membre même de sa famille…
Par-ci des propos spécistes érigés en discours moralisateur, faisant l’apologie de la suprématie humaine sur les animaux comme si la pérennité de l’univers dépendait grandement de l’égotisme de l’être bipède. Par-là un panachage saugrenu de causes et de conséquences sur la santé publique, en passant par une normalisation tout au moins incongrue de l’abattage à bout portant de ces créatures vivantes, dotées de sentiments et tout aussi capables d’amour qu’un golden retriever domestique.
Force est, alors, de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce. La preuve en est que cette controverse revient comme une ritournelle, bon an, mal an, quelles que soient les mesures entreprises par les autorités. D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent. La stérilisation ou la castration, contrairement aux idées (mal) reçues, serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat. Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !
L’on se demande, nonobstant, si l’homme ne serait pas en phase de devenir le pire ennemi de celui qui a toujours été son meilleur ami, son protecteur et parfois membre même de sa famille…
Houda BELABD