L’un des aspects les plus hideux du sous-développement humain, culturel et économique reste incontestablement le harcèlement de rue dont sont victimes, chaque jour, des milliers de Marocaines. De temps à autre, notre conscience collective est interpellée par des affaires de harcèlement, sans d’autres, pour la simple raison qu’elles ont profité d’un certain retentissement médiatique.
Ce fut le cas en 2017 avec la sordide affaire de viol collectif perpétré par une dizaine de voyous contre une jeune femme dans un bus à Casablanca. C’est aujourd’hui le cas avec l’affaire de profanation de l’intégrité physique et morale d’une jeune femme à Tanger.
Ces deux actes criminels auraient pu rester confidentiels et passer complètement inaperçus, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres, s’ils n’avaient pas été filmés et diffusés sur les réseaux sociaux. Et il va sans dire qu’une fois passée l’éphémère vague d’indignation collective qui anime aujourd’hui la scène médiatique, ces affaires seront vite oubliées, avant que d’autres semblables ne surgissent.
La question qui se pose alors est celle de savoir comment stopper définitivement ce cycle de violence morale et physique dont sont victimes à un rythme quasi-quotidien les Marocaines. Comment faire en sorte que la femme réinvestisse l’espace public avec tout le respect, la quiétude et la sécurité qui siéent à son rang, sans être perçue comme une proie facile obligée de se fagoter dans des djellabas amples ou de se surendetter pour l’achat d’une petite voiture à même de l’extirper des griffes des harceleurs de rues ? S’agit-il d’un problème culturel, d’éducation ou de mentalité ?
En cette période post-électorale, force est de déplorer que de telles considérations étaient quasi-absentes de la grande majorité des programmes politiques présentés. Et mises à part certaines exceptions, dont on citera principalement le programme régional du Parti de l’Istiqlal à Casablanca où la réintégration de la femme dans l’espace public a été érigée en priorité, le débat politique était essentiellement axé sur des thématiques standards comme le chômage, la pauvreté, la relance économique, etc.
Certes, ces thématiques brûlantes sont prioritaires, mais la reconquête par la femme de sa place dans la rue en sa qualité de maillon fort de notre société, capable de contribuer à l’essor de notre pays et à son combat contre la pauvreté, est tout aussi urgente.
Ce fut le cas en 2017 avec la sordide affaire de viol collectif perpétré par une dizaine de voyous contre une jeune femme dans un bus à Casablanca. C’est aujourd’hui le cas avec l’affaire de profanation de l’intégrité physique et morale d’une jeune femme à Tanger.
Ces deux actes criminels auraient pu rester confidentiels et passer complètement inaperçus, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres, s’ils n’avaient pas été filmés et diffusés sur les réseaux sociaux. Et il va sans dire qu’une fois passée l’éphémère vague d’indignation collective qui anime aujourd’hui la scène médiatique, ces affaires seront vite oubliées, avant que d’autres semblables ne surgissent.
La question qui se pose alors est celle de savoir comment stopper définitivement ce cycle de violence morale et physique dont sont victimes à un rythme quasi-quotidien les Marocaines. Comment faire en sorte que la femme réinvestisse l’espace public avec tout le respect, la quiétude et la sécurité qui siéent à son rang, sans être perçue comme une proie facile obligée de se fagoter dans des djellabas amples ou de se surendetter pour l’achat d’une petite voiture à même de l’extirper des griffes des harceleurs de rues ? S’agit-il d’un problème culturel, d’éducation ou de mentalité ?
En cette période post-électorale, force est de déplorer que de telles considérations étaient quasi-absentes de la grande majorité des programmes politiques présentés. Et mises à part certaines exceptions, dont on citera principalement le programme régional du Parti de l’Istiqlal à Casablanca où la réintégration de la femme dans l’espace public a été érigée en priorité, le débat politique était essentiellement axé sur des thématiques standards comme le chômage, la pauvreté, la relance économique, etc.
Certes, ces thématiques brûlantes sont prioritaires, mais la reconquête par la femme de sa place dans la rue en sa qualité de maillon fort de notre société, capable de contribuer à l’essor de notre pays et à son combat contre la pauvreté, est tout aussi urgente.
Hiba CHAKER