Le 29 décembre, une affaire de chantage sexuel contre bonnes notes à l’ENCG Oujda a éclaté au grand jour, après qu’une étudiante ait accusé un des enseignants en publiant des échanges de textos. Une capture d’écran montre le message d’un professeur qui se prévaut de puissantes relations dans l’administration pour persuader de son impunité.
La jeune fille qui a quitté l’école depuis a, cependant, tenu à rendre public son calvaire pour, dit-elle, éviter que d’autres ne subissent le même sort. Dans la foulée, plusieurs autres étudiantes ont pris la parole pour faire part d’attouchements, de chantages ou de harcèlements que leur auraient fait subir leurs enseignants. L’association des étudiants de l’ENCGO et les membres de ENCGO Alumni ont signé un communiqué commun dans lequel ils dénoncent « toute forme de discrimination et de harcèlement » tout en prenant soin d’avertir aussi contre « toutes formes de diffamation ».
Les deux organisations pressent l’administration d’accélérer l’enquête afin de confirmer ou d’infirmer les messages. Une affaire similaire dite « sexe contre bonnes notes » avait déjà secoué le pays en septembre. Depuis, une procédure judiciaire est en cours contre quatre professeurs de l’université Hassan 1er de Settat, près de Casablanca. Ces derniers ont comparu devant la justice début décembre 2021. Un cinquième est poursuivi pour « attentat à la pudeur avec violence ».
Zéro tolérance
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, a plaidé une tolérance zéro à l’adresse de tous les chefs d’établissements. Le ministère a diligenté une commission d’enquête à l’ENCG, où il y aurait d’autres accusations similaires. Le directeur, la directrice adjointe, le secrétaire général de l’établissement ont été démis de leurs fonctions. Ils étaient, semble-t-il, au courant des agissements de l’enseignant accusé. Celui-ci a été convoqué devant un conseil de discipline.
Un numéro vert a été créé pour les victimes. Une mesure qui sera généralisée à tous les établissements de l’enseignement supérieur au Maroc ainsi que des cellules d’écoute. L’impunité règne « Les enseignants-chercheurs s’estiment irréprochables et au vu du nombre infime d’affaires traitées, il est clair qu’une forme d’impunité règne toujours à l’université », nous annonce un professeur universitaire à la faculté de Marrakech qui refuse de dévoiler son nom.
« Même si les harceleurs représentent des cas isolés, ils sont souvent connus et par les étudiants, par les autres professeurs et par l’administration mais personne ne bouge le doit face à leurs pratiques honteuses », ajouta-t-il. D’ailleurs, « les rapports individualisés entre un professeur et une étudiante, une thésarde et son directeur de thèse, donnent lieu à de véritables dérapages et accentuent la vulnérabilité des étudiantes et la force du professeur ».
Les réseaux sociaux, un espace plus « Safe » que l’université
Cette sombre affaire a toutefois un petit côté positif, à savoir celui de donner aux victimes potentielles le courage de dénoncer ces pratiques, visiblement courantes dans les facultés et les écoles supérieures. Car avant le scandale de Settat, d’autres faits liés au harcèlement sexuel ont secoué l’université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, l’université Mohammed V de Rabat, l’université Al Akhawayn à Ifrane, l’université Moulay Ismaïl de Meknès, pour ne citer que les affaires les plus récentes. Constat partagé par L’Association Tahadi pour l’Egalité et la Citoyenneté (ATEC) qui a souligné que ces révélations pourraient donner lieu à de nouveaux témoignages qui révéleraient de nouvelles affaires, dans différentes universités.
« Ceci rappelle le douloureux épisode du suicide d’une étudiante à Agadir en 2009 déjà, sous les pressions et le harcèlement répété de son professeur, et questionne une nouvelle fois la dignité des femmes qui croule sous ce tabou», a dénoncé l’ONG dans un communiqué. Pour l’association, il est aussi « question de la sacralité du milieu universitaire tant prônée et qui ne peut être conservée sans la protection des droits des femmes ».
Pour Sonia Terrab, activiste et co-fondatrice du mouvement morrocan out laws, qui a aidé à faire entendre la voix de ces filles, avec notamment la page « 7Ashak » où une dizaine de témoignages ont été partagés, les R.S sont un formidable espace de libération de parole.
« Avant de pouvoir porter une plainte juridique il faut passer par l’administration qui, souvent, étouffe ces affaires à son niveau. Le scandale fait à travers les R.S permettra à ces affaires de passer au niveau pénal et mènera à une vraie enquête et par la suite des sanctions juridiques adéquates ». La somme de témoignages d’étudiantes rassemblés et partagés a engendré une prise de conscience nationale sur le harcèlement sexuel à l’université et annonce une réforme structurelle et législative pour lutter contre ce phénomène.
La jeune fille qui a quitté l’école depuis a, cependant, tenu à rendre public son calvaire pour, dit-elle, éviter que d’autres ne subissent le même sort. Dans la foulée, plusieurs autres étudiantes ont pris la parole pour faire part d’attouchements, de chantages ou de harcèlements que leur auraient fait subir leurs enseignants. L’association des étudiants de l’ENCGO et les membres de ENCGO Alumni ont signé un communiqué commun dans lequel ils dénoncent « toute forme de discrimination et de harcèlement » tout en prenant soin d’avertir aussi contre « toutes formes de diffamation ».
Les deux organisations pressent l’administration d’accélérer l’enquête afin de confirmer ou d’infirmer les messages. Une affaire similaire dite « sexe contre bonnes notes » avait déjà secoué le pays en septembre. Depuis, une procédure judiciaire est en cours contre quatre professeurs de l’université Hassan 1er de Settat, près de Casablanca. Ces derniers ont comparu devant la justice début décembre 2021. Un cinquième est poursuivi pour « attentat à la pudeur avec violence ».
Zéro tolérance
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, a plaidé une tolérance zéro à l’adresse de tous les chefs d’établissements. Le ministère a diligenté une commission d’enquête à l’ENCG, où il y aurait d’autres accusations similaires. Le directeur, la directrice adjointe, le secrétaire général de l’établissement ont été démis de leurs fonctions. Ils étaient, semble-t-il, au courant des agissements de l’enseignant accusé. Celui-ci a été convoqué devant un conseil de discipline.
Un numéro vert a été créé pour les victimes. Une mesure qui sera généralisée à tous les établissements de l’enseignement supérieur au Maroc ainsi que des cellules d’écoute. L’impunité règne « Les enseignants-chercheurs s’estiment irréprochables et au vu du nombre infime d’affaires traitées, il est clair qu’une forme d’impunité règne toujours à l’université », nous annonce un professeur universitaire à la faculté de Marrakech qui refuse de dévoiler son nom.
« Même si les harceleurs représentent des cas isolés, ils sont souvent connus et par les étudiants, par les autres professeurs et par l’administration mais personne ne bouge le doit face à leurs pratiques honteuses », ajouta-t-il. D’ailleurs, « les rapports individualisés entre un professeur et une étudiante, une thésarde et son directeur de thèse, donnent lieu à de véritables dérapages et accentuent la vulnérabilité des étudiantes et la force du professeur ».
Les réseaux sociaux, un espace plus « Safe » que l’université
Cette sombre affaire a toutefois un petit côté positif, à savoir celui de donner aux victimes potentielles le courage de dénoncer ces pratiques, visiblement courantes dans les facultés et les écoles supérieures. Car avant le scandale de Settat, d’autres faits liés au harcèlement sexuel ont secoué l’université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, l’université Mohammed V de Rabat, l’université Al Akhawayn à Ifrane, l’université Moulay Ismaïl de Meknès, pour ne citer que les affaires les plus récentes. Constat partagé par L’Association Tahadi pour l’Egalité et la Citoyenneté (ATEC) qui a souligné que ces révélations pourraient donner lieu à de nouveaux témoignages qui révéleraient de nouvelles affaires, dans différentes universités.
« Ceci rappelle le douloureux épisode du suicide d’une étudiante à Agadir en 2009 déjà, sous les pressions et le harcèlement répété de son professeur, et questionne une nouvelle fois la dignité des femmes qui croule sous ce tabou», a dénoncé l’ONG dans un communiqué. Pour l’association, il est aussi « question de la sacralité du milieu universitaire tant prônée et qui ne peut être conservée sans la protection des droits des femmes ».
Pour Sonia Terrab, activiste et co-fondatrice du mouvement morrocan out laws, qui a aidé à faire entendre la voix de ces filles, avec notamment la page « 7Ashak » où une dizaine de témoignages ont été partagés, les R.S sont un formidable espace de libération de parole.
« Avant de pouvoir porter une plainte juridique il faut passer par l’administration qui, souvent, étouffe ces affaires à son niveau. Le scandale fait à travers les R.S permettra à ces affaires de passer au niveau pénal et mènera à une vraie enquête et par la suite des sanctions juridiques adéquates ». La somme de témoignages d’étudiantes rassemblés et partagés a engendré une prise de conscience nationale sur le harcèlement sexuel à l’université et annonce une réforme structurelle et législative pour lutter contre ce phénomène.
Hiba CHAKER
Repères
L’Université Abdelmalek Essaâdi met en place un dispositif contre le harcèlement…
La présidence de l’Université Abdelmalek Essaâdi à Tétouan dont relèvent les établissements de l’enseignement supérieur à Tanger, a annoncé le lancement d’un numéro vert joignable par toute étudiante ou étudiant souhaitant signaler des faits de harcèlement sexuel dans le milieu universitaire. Une adresse mail est également mise à disposition pour recueillir les plaintes, «dans le respect de la discrétion des plaignants et des témoins»
…après le scandale de l’école du Roi Fahd à Tanger
Rendue publique dès le 1er janvier, pourtant jour de congé administratif, l’initiative de l’université de Tétouan est lancée une semaine après les révélations sur des faits de harcèlement sexuel à l’École roi Fahd de la traduction à Tanger. L’étudiante a porté plainte le 23 décembre pour harcèlement sexuel contre un professeur qui aurait notamment fait visionner une “vidéo porno”, avec le témoignage d’une douzaine d’étudiants. La jeune victime avait eu le réflexe de filmer la scène et n’a pas hésité à porter plainte deux jours après. La direction de l’école, pour sa part, n’avait pris aucune mesure et a attendu la médiatisation de l’affaire pour remplacer ledit professeur.
L'info...Graphie
Scandale de Settat
Le procès reporté au 13 janvier 2022
Le procès de l’affaire « Sexe contre bonnes notes» survenu à l’Université Hassan 1er de Settat a été reporté au 13 janvier 2022. C’est ce qu’a décidé la Chambre criminelle près du tribunal de première instance de la ville, mardi 28 décembre 2021. Raison de ce énième report du procès qui devait initialement se tenir le 1er décembre : donner à la défense un temps supplémentaire pour préparer la plaidoirie.
Pour rappel, cinq professeurs sont impliqués dans ce scandale sexuel. Deux sont poursuivis en état d’arrestation, deux autres en état de liberté provisoire, et enfin l’accusé principal, le cinquième de la liste comparait pour sa part devant la cour d’appel de Settat. Les quatre enseignants sont poursuivis pour les chefs d’accusation suivants : attentat à la pudeur avec violence et harcèlement sexuel, incitation à la débauche, et discrimination fondée sur le sexe.
L’affaire avait éclaté on se rappelle, lorsque des étudiantes avaient révélé des captures d’écran de conversations WhatsApp à caractère sexuel échangées avec l’un des enseignants en question. Le doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques avait présenté sa démission fin novembre, avant même le verdict du procès.
Témoignages
« Quand l’université se transforme en enfer »
En l’absence de statistiques officielle et alors que les remontées de cas concrets de harcèlement dans le milieu universitaire sont difficiles, L’Opinion a collecté des témoignages de victimes de harcèlement dans différentes écoles et facultés.
« J’ai subi tout type d’harcèlement durant mes études supérieures, et ce, depuis mon inscription jusqu’à mon obtention de titre de docteur », nous avoue d’un ton amer Marwa, qui a fait son doctorat à l’université Ibn Tofail de Kénitra.
« J’étais toujours passionnée par la recherche, l’enseignement et la formation, l’ironie est que là j’évite même de postuler pour les post-doc ou les offres de professeur assistant universitaire. J’ai opté pour l’enseignement à distance avec des organismes étrangers pour ne pas devoir être à l’université, c’est un enfer pour moi ». Marwa n’est pas la seule qui a vu sa vie bousculée à cause du harcèlement.
Nada, étudiante à l’ENCG Settat a pris la décision de laisser tomber 3 ans d’études et d’aller refaire ses études en France après avoir subi du harcèlement de la part d’un professeur de l’école. « Il essayait de me toucher dans son bureau puis à la classe, je le fuyais mais en vain. Le problème c’est qu’il était assez intelligent et ne laissait pas de preuves contre lui. Je n’ai pu en parler à personne ».
« Alors qu’on est dans un lieu sacré, consacré au savoir, avec l’élite intellectuelle de notre pays, un lieu supposé être Safe, on découvre qu’on n’échapperait pas aux violences sexistes et sexuelles là aussi », nous annonce Sanae, étudiante à la faculté des sciences à Meknes. « Après avoir passé un entretien pour le doctorat, le professeur m’a donné les clefs de son bureau et m’a dit qu’on pourrait prendre notre liberté là-bas en insinuant qu’il veut faire des relations sexuelles. J’ai quitté la fac et je ne suis plus revenue. J’ai même laissé tomber l’idée de continuer mes études ».
Ces témoignages sélectionnés font partie d’une dizaine de témoignages, débordant de tristesse et d’amertume, reçus par L’Opinion.
« J’ai subi tout type d’harcèlement durant mes études supérieures, et ce, depuis mon inscription jusqu’à mon obtention de titre de docteur », nous avoue d’un ton amer Marwa, qui a fait son doctorat à l’université Ibn Tofail de Kénitra.
« J’étais toujours passionnée par la recherche, l’enseignement et la formation, l’ironie est que là j’évite même de postuler pour les post-doc ou les offres de professeur assistant universitaire. J’ai opté pour l’enseignement à distance avec des organismes étrangers pour ne pas devoir être à l’université, c’est un enfer pour moi ». Marwa n’est pas la seule qui a vu sa vie bousculée à cause du harcèlement.
Nada, étudiante à l’ENCG Settat a pris la décision de laisser tomber 3 ans d’études et d’aller refaire ses études en France après avoir subi du harcèlement de la part d’un professeur de l’école. « Il essayait de me toucher dans son bureau puis à la classe, je le fuyais mais en vain. Le problème c’est qu’il était assez intelligent et ne laissait pas de preuves contre lui. Je n’ai pu en parler à personne ».
« Alors qu’on est dans un lieu sacré, consacré au savoir, avec l’élite intellectuelle de notre pays, un lieu supposé être Safe, on découvre qu’on n’échapperait pas aux violences sexistes et sexuelles là aussi », nous annonce Sanae, étudiante à la faculté des sciences à Meknes. « Après avoir passé un entretien pour le doctorat, le professeur m’a donné les clefs de son bureau et m’a dit qu’on pourrait prendre notre liberté là-bas en insinuant qu’il veut faire des relations sexuelles. J’ai quitté la fac et je ne suis plus revenue. J’ai même laissé tomber l’idée de continuer mes études ».
Ces témoignages sélectionnés font partie d’une dizaine de témoignages, débordant de tristesse et d’amertume, reçus par L’Opinion.
3 questions à Abdeljabbar Choukri, psychologue, sociologue et professeur universitaire.
« L’université, un endroit noble et sacré qui ne doit pas être souillé par des comportements irresponsables »
- Beaucoup de victimes se plaignent de la complexité du système juridique et de la difficulté de prouver ces harcèlements. Ne pensez- vous pas qu’il serait important de protéger les victimes au sein des facultés ?
- Lorsqu’on parle de la protection cela présuppose l’existence d’un danger, alors que l’université n’est pas et ne dois pas être un milieu dangereux. Un établissement universitaire est d’abord un lieu d’acquisition du savoir, de la connaissance mais surtout des bonnes moeurs. C’est un endroit noble et sacré qui ne doit pas être souillé par des comportements irresponsables de la part de quelques personnes qui se comptent sur les doigts.
- On remarque que plusieurs cas de professeurs ont eu des sanctions insuffisantes, est-ce que c’est une forme d’impunité ?
- L’université marocaine compte plus de 1500 enseignants chercheurs qui n’acceptent pas ce genre de comportement. Quant aux sanctions, je ne pense pas qu’il y a d’impunités et je suis convaincu que la justice fait son travail à chaque fois que des cas de ce genre sont déclarés ; d’ailleurs il y a des peines de prison allant jusqu’à une année pour les enseignants impliqués dans ce genre d’histoire. Et qui dit une année de prison dit aussi être rayé de la fonction d’enseignant définitivement. Je pense que c’est une peine lourde mais méritée pour l’acte commis.
- Comment peut-on se prémunir de ce fléau ?
- Il est important de noter que l’éducation joue un rôle très important, et là je parle de l’éducation au sein du milieu familial et du milieu des études secondaires. A leur arrivée à l’université, les jeunes étudiants(es) doivent être conscients(es) de leurs droits et de leurs obligations. A notre niveau, à l’université, on encourage les étudiants(es) au dialogue et à être actifs dans les activités universitaires afin d’aider l’administration à prévenir et à détecter les éventuels dérapages disciplinaires et moraux, et ainsi assurer le déroulement des activités académiques d’une manière lucide et transparente.
- Lorsqu’on parle de la protection cela présuppose l’existence d’un danger, alors que l’université n’est pas et ne dois pas être un milieu dangereux. Un établissement universitaire est d’abord un lieu d’acquisition du savoir, de la connaissance mais surtout des bonnes moeurs. C’est un endroit noble et sacré qui ne doit pas être souillé par des comportements irresponsables de la part de quelques personnes qui se comptent sur les doigts.
- On remarque que plusieurs cas de professeurs ont eu des sanctions insuffisantes, est-ce que c’est une forme d’impunité ?
- L’université marocaine compte plus de 1500 enseignants chercheurs qui n’acceptent pas ce genre de comportement. Quant aux sanctions, je ne pense pas qu’il y a d’impunités et je suis convaincu que la justice fait son travail à chaque fois que des cas de ce genre sont déclarés ; d’ailleurs il y a des peines de prison allant jusqu’à une année pour les enseignants impliqués dans ce genre d’histoire. Et qui dit une année de prison dit aussi être rayé de la fonction d’enseignant définitivement. Je pense que c’est une peine lourde mais méritée pour l’acte commis.
- Comment peut-on se prémunir de ce fléau ?
- Il est important de noter que l’éducation joue un rôle très important, et là je parle de l’éducation au sein du milieu familial et du milieu des études secondaires. A leur arrivée à l’université, les jeunes étudiants(es) doivent être conscients(es) de leurs droits et de leurs obligations. A notre niveau, à l’université, on encourage les étudiants(es) au dialogue et à être actifs dans les activités universitaires afin d’aider l’administration à prévenir et à détecter les éventuels dérapages disciplinaires et moraux, et ainsi assurer le déroulement des activités académiques d’une manière lucide et transparente.
Recueillis par :
Hiba CHAKER