Avec un potentiel éolien estimé à près de 25.000 MW et une puissance solaire dépassant 3.000 heures/an, le Maroc fait partie de ces pays qui ont tout l’intérêt à switcher vers un modèle énergétique durable. Et si le Royaume s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de développement des énergies renouvelables, notamment celui de porter leur part à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030, aujourd’hui, il devrait se donner les moyens pour accélérer ce chantier qui permettra au pays de renforcer sa sécurité en approvisionnement énergétique et de jouer dans la cour des grands.
Il est vrai que ce qu’a réalisé le Maroc jusque-là en la matière, va au-delà de ce que l’on imaginait durant la période 2009-2013, où les discussions sur l’efficacité énergétique commençaient à peine à fleurir, grâce au Plan National d’Actions Prioritaires.
Aujourd’hui, la capacité installée d’énergie renouvelable a dépassé 5 GW. Mais on peut faire mieux, beaucoup mieux, si on s’opposait aux gabegies qui brident le fonctionnement des projets, à l’instar de celles ayant freiné les travaux du bras armé du gouvernement dans le secteur des énergies renouvelables, MASEN. Lenteur des appels d’offres, gap entre les prix de production et de vente, retards récurrents des chantiers… Ce sont là autant de facteurs d’échecs qui empêchent le Royaume de rayonner à l’international.
Pour remédier au problème, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions pour accélérer la réalisation des trois projets d’énergie solaire Noor Midelt. Et parce que la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses à de nouvelles filières telles que l’hydrogène vert, le Souverain a ordonné d’élaborer, dans les meilleurs délais, une «Offre Maroc» opérationnelle et incitative qui, en plus du cadre réglementaire et institutionnel, devrait comprendre le schéma des infrastructures nécessaires pour la filière. Le chantier est prometteur, attention donc à ne pas reproduire les erreurs du passé.
Il est vrai que ce qu’a réalisé le Maroc jusque-là en la matière, va au-delà de ce que l’on imaginait durant la période 2009-2013, où les discussions sur l’efficacité énergétique commençaient à peine à fleurir, grâce au Plan National d’Actions Prioritaires.
Aujourd’hui, la capacité installée d’énergie renouvelable a dépassé 5 GW. Mais on peut faire mieux, beaucoup mieux, si on s’opposait aux gabegies qui brident le fonctionnement des projets, à l’instar de celles ayant freiné les travaux du bras armé du gouvernement dans le secteur des énergies renouvelables, MASEN. Lenteur des appels d’offres, gap entre les prix de production et de vente, retards récurrents des chantiers… Ce sont là autant de facteurs d’échecs qui empêchent le Royaume de rayonner à l’international.
Pour remédier au problème, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions pour accélérer la réalisation des trois projets d’énergie solaire Noor Midelt. Et parce que la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses à de nouvelles filières telles que l’hydrogène vert, le Souverain a ordonné d’élaborer, dans les meilleurs délais, une «Offre Maroc» opérationnelle et incitative qui, en plus du cadre réglementaire et institutionnel, devrait comprendre le schéma des infrastructures nécessaires pour la filière. Le chantier est prometteur, attention donc à ne pas reproduire les erreurs du passé.
Saâd JAFRI