Le budget économique exploratoire 2022, élaboré par le HCP et publié aujourd’hui, présente des perspectives qui prêtent à l’optimisme pour l'économie nationale en 2022, soit une continuité des constats positifs tirés de la croissance économique nationale en 2021. Cependant, le HCP indique que ces prévisions restent « sous-tendues par un ensemble d'hypothèses relatives à l'évolution des facteurs exogènes régissant l'économie marocaine, aussi bien sur le plan national qu'international. » À cela s'ajoute les "fortes incertitudes liées principalement à l’évolution de la situation épidémiologique et à l’aboutissement du processus de vaccination aux niveaux national et international."
Sur la base de ces hypothèses, les activités non agricoles devraient enregistrer une valeur ajoutée en accroissement de près de 3,6% en 2022 au lieu de 4,1% en 2021, attribuable, notamment à une poursuite de récupération du secteur tertiaire sous l’effet du redressement des services marchands, particulièrement ceux du tourisme, du transport et du commerce en raison de l’ouverture prévue des frontières en 2022. Le secteur tertiaire devrait connaître une croissance de 3,7% en 2022 au lieu de 4,1% attendue en 2021.
Le secteur secondaire, quant à lui , devrait continuer d’afficher une valeur ajoutée en raffermissement affichant une croissance de 3,4% en 2022, en raison, notamment, de l’amélioration des secteurs du BTP, des mines et des performances des industries de transformation, en liaison principalement avec l’amélioration attendue de la demande extérieure. Le secteur primaire devrait, sous l’hypothèse d’un scénario moyen de la production céréalière et de la consolidation de celle des autres cultures agricoles et de l’élevage, dégager une valeur ajoutée en baisse de 2,9% après un rebond de 17,5% en 2021.
Demande intérieure et extérieure à la hausse
Par ailleurs, la demande intérieure devrait continuer en 2022 de soutenir l’activité économique nationale, bien qu’avec un niveau moins élevé qu’en 2021. Elle devrait progresser de 3,4% en volume au lieu de 6,4% en 2021, soutenue par la poursuite du raffermissement de l’investissement brut et de la consommation finale nationale. Ainsi, sa contribution à la croissance économique nationale devrait baisser à 3,6 points au lieu de 6,9 points en 2021.
Les exportations de l’économie nationale devraient poursuivre leur sentier de croissance suite au dynamisme des métiers mondiaux et de la reprise des activités exportatrices pour afficher une amélioration de 9% au lieu de 10,8% en 2021. De leur côté, les importations devraient s’aligner aux exportations avec une augmentation de 9,1% au lieu de 11,5% 2021. A cet effet, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique nationale serait à nouveau négative en 2022 de 0,8 point du PIB.
En tenant compte du redressement des transferts MRE, après leur accroissement exceptionnel en 2021, les revenus nets en provenance du reste du monde devraient atteindre 5,5% du PIB. C’est ainsi que le compte courant de la balance des paiements dégagerait un déficit de 3,4% du PIB en accentuation par rapport à 2,5% du PIB enregistré en 2021.
Compte tenu d’une évolution des impôts et taxes sur produits nets de subventions de 4,4%, le Produit Intérieur Brut devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 2,9% en 2022 après une reprise de 5,8% prévue en 2021.
Sur la base de ces hypothèses, les activités non agricoles devraient enregistrer une valeur ajoutée en accroissement de près de 3,6% en 2022 au lieu de 4,1% en 2021, attribuable, notamment à une poursuite de récupération du secteur tertiaire sous l’effet du redressement des services marchands, particulièrement ceux du tourisme, du transport et du commerce en raison de l’ouverture prévue des frontières en 2022. Le secteur tertiaire devrait connaître une croissance de 3,7% en 2022 au lieu de 4,1% attendue en 2021.
Le secteur secondaire, quant à lui , devrait continuer d’afficher une valeur ajoutée en raffermissement affichant une croissance de 3,4% en 2022, en raison, notamment, de l’amélioration des secteurs du BTP, des mines et des performances des industries de transformation, en liaison principalement avec l’amélioration attendue de la demande extérieure. Le secteur primaire devrait, sous l’hypothèse d’un scénario moyen de la production céréalière et de la consolidation de celle des autres cultures agricoles et de l’élevage, dégager une valeur ajoutée en baisse de 2,9% après un rebond de 17,5% en 2021.
Demande intérieure et extérieure à la hausse
Par ailleurs, la demande intérieure devrait continuer en 2022 de soutenir l’activité économique nationale, bien qu’avec un niveau moins élevé qu’en 2021. Elle devrait progresser de 3,4% en volume au lieu de 6,4% en 2021, soutenue par la poursuite du raffermissement de l’investissement brut et de la consommation finale nationale. Ainsi, sa contribution à la croissance économique nationale devrait baisser à 3,6 points au lieu de 6,9 points en 2021.
Les exportations de l’économie nationale devraient poursuivre leur sentier de croissance suite au dynamisme des métiers mondiaux et de la reprise des activités exportatrices pour afficher une amélioration de 9% au lieu de 10,8% en 2021. De leur côté, les importations devraient s’aligner aux exportations avec une augmentation de 9,1% au lieu de 11,5% 2021. A cet effet, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique nationale serait à nouveau négative en 2022 de 0,8 point du PIB.
En tenant compte du redressement des transferts MRE, après leur accroissement exceptionnel en 2021, les revenus nets en provenance du reste du monde devraient atteindre 5,5% du PIB. C’est ainsi que le compte courant de la balance des paiements dégagerait un déficit de 3,4% du PIB en accentuation par rapport à 2,5% du PIB enregistré en 2021.
Compte tenu d’une évolution des impôts et taxes sur produits nets de subventions de 4,4%, le Produit Intérieur Brut devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 2,9% en 2022 après une reprise de 5,8% prévue en 2021.