Le Maroc est un État indépendant doté d’une séparation stricte des pouvoirs, a souligné le Délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion, Mohamed Salah Tamek, affirmant que le système judiciaire marocain "est suffisamment mûr pour se prononcer librement sur les affaires qui lui sont soumises".
"Je voudrais réagir à un article publié dans la rubrique +Courriers des lecteurs+ du Washington Post, et ce en tant que citoyen marocain, ancien professeur universitaire et en ma qualité de délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion", écrit Tamek, relevant que l’auteur de l'article surestime "certainement la valeur professionnelle de deux soi-disant journalistes" y mentionnés.
"Vous identifiez l'un d'entre eux comme un journaliste d'investigation qui aurait travaillé sur des affaires de corruption. Paradoxalement, le public marocain, qui est toujours attentif aux affaires de corruption soumises à la justice, n'est pas au courant de tels cas rapportés par cette personne", fait observer le Délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion.
Concernant l’autre personne, "connue pour quelques éditoriaux dans un journal marocain, et qui n'a ni formation ni diplôme, il a publié des articles sponsorisés par des militants qui épousent une certaine doctrine", ajoute-t-il.
"Dans votre article, vous avancez que les deux détenus +n'ont pas violé la loi marocaine+, liant leurs procès à des enquêtes journalistiques présumées sur des affaires de corruption", enchaine-t-il, se disant étonné qu'un "professeur de votre trempe parvienne à une telle conclusion".
"Vous avez légitimé des allégations que vous chuchotent des personnes qui cherchent à brosser un tableau lugubre de la situation des droits de l'homme dans le Royaume, sans tenir compte du fait que ces individus sont poursuivis pour viols", fait remarquer M. Tamek, relevant qu’en agissant de la sorte, M. Waterbury "foule aux pieds non seulement les droits des autres parties aux procès", mais fait aussi montre d’un "mépris injustifié" à l’égard de la justice marocaine.
S’agissant de ce que "vous appelez la grève de la faim", "considérez-vous quelqu'un qui mange du miel et des dattes et qui consomme des boissons toniques comme gréviste de la faim?", s'interroge-t-il. M. Tamek rappelle à M. Waterbury que "le pays que vous avez qualifié d'allié des États-Unis et +d’État remarquable+ qui pourrait servir de +phare dans sa région+ est un pays indépendant jouissant d'une séparation stricte des pouvoirs".
Le système judiciaire marocain est "suffisamment mûr pour se prononcer librement sur les affaires qui lui sont soumises, sans pour autant recevoir des leçons d'autres pays qui réclament haut et fort l'indépendance de la justice", conclut-il, tout en défendant le droit à un procès équitable "à quiconque, qu'il soit au Maroc ou ailleurs".
"Je voudrais réagir à un article publié dans la rubrique +Courriers des lecteurs+ du Washington Post, et ce en tant que citoyen marocain, ancien professeur universitaire et en ma qualité de délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion", écrit Tamek, relevant que l’auteur de l'article surestime "certainement la valeur professionnelle de deux soi-disant journalistes" y mentionnés.
"Vous identifiez l'un d'entre eux comme un journaliste d'investigation qui aurait travaillé sur des affaires de corruption. Paradoxalement, le public marocain, qui est toujours attentif aux affaires de corruption soumises à la justice, n'est pas au courant de tels cas rapportés par cette personne", fait observer le Délégué général à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion.
Concernant l’autre personne, "connue pour quelques éditoriaux dans un journal marocain, et qui n'a ni formation ni diplôme, il a publié des articles sponsorisés par des militants qui épousent une certaine doctrine", ajoute-t-il.
"Dans votre article, vous avancez que les deux détenus +n'ont pas violé la loi marocaine+, liant leurs procès à des enquêtes journalistiques présumées sur des affaires de corruption", enchaine-t-il, se disant étonné qu'un "professeur de votre trempe parvienne à une telle conclusion".
"Vous avez légitimé des allégations que vous chuchotent des personnes qui cherchent à brosser un tableau lugubre de la situation des droits de l'homme dans le Royaume, sans tenir compte du fait que ces individus sont poursuivis pour viols", fait remarquer M. Tamek, relevant qu’en agissant de la sorte, M. Waterbury "foule aux pieds non seulement les droits des autres parties aux procès", mais fait aussi montre d’un "mépris injustifié" à l’égard de la justice marocaine.
S’agissant de ce que "vous appelez la grève de la faim", "considérez-vous quelqu'un qui mange du miel et des dattes et qui consomme des boissons toniques comme gréviste de la faim?", s'interroge-t-il. M. Tamek rappelle à M. Waterbury que "le pays que vous avez qualifié d'allié des États-Unis et +d’État remarquable+ qui pourrait servir de +phare dans sa région+ est un pays indépendant jouissant d'une séparation stricte des pouvoirs".
Le système judiciaire marocain est "suffisamment mûr pour se prononcer librement sur les affaires qui lui sont soumises, sans pour autant recevoir des leçons d'autres pays qui réclament haut et fort l'indépendance de la justice", conclut-il, tout en défendant le droit à un procès équitable "à quiconque, qu'il soit au Maroc ou ailleurs".
(Avec MAP)