Signé par le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi, les Entreprises du médicament au Maroc (LeMM), l’Association marocaine du médicament générique (AMMG) et la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), ce contrat-programme se fixe pour objectifs de créer une valeur ajoutée directe additionnelle d'environ 6 milliards de dirhams (MMDH). Il vise aussi à améliorer la balance commerciale de près de 10 MMDH et d'augmenter le chiffre d’affaires direct d'environ 15 MMDH.
A cette occasion, M. Mezzour a indiqué que ce contrat-programme marque le lancement du quatrième lot d'opportunités des banques de projets (BP), notant que celles-ci présentent de nouvelles opportunités d’investissement industriel dans le cadre de la souveraineté industrielle, sanitaire et alimentaire. Il a, en outre, précisé que ces nouvelles opportunités couvrent sept thématiques à savoir l’eau, les médicaments, les dispositifs médicaux, les intrants alimentaires, la valorisation industrielle des ressources agricoles, les emballages et équipements et les machines. Et de noter que ces nouvelles opportunités permettraient de capitaliser sur les acquis du Maroc pendant la pandémie et à donner aux grands potentiels dont ont fait preuve les opérateurs industriels l’occasion d’aller plus loin et d’innover encore plus.
Née pour promouvoir la fabrication locale, renforcer le capital marocain dans l'industrie, l’entreprenariat et l’intégration industriels dans le but de préserver et de dynamiser l'export, la banque de projets a connu un franc succès en, à peine, deux années d’existence, a fait savoir le ministre, ajoutant que cette réussite est due aussi au dispositif d’accompagnement multidimensionnel qu’elle offre aux porteurs de projets bénéficiant, dans ce cadre, d’un appui financier à l’investissement, de la commande publique et privée, du foncier industriel, ainsi que d’une formation adaptée et de la mise en conformité.
Pour sa part, M. Ait Taleb a affirmé que ce contrat programme vise à promouvoir l’entreprenariat industriel, à encourager la fabrication locale et à renforcer l’intégration des filières, et revêt la plus haute importance, non seulement pour le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, mais aussi pour l’avenir de notre pays tout entier. Il a également indiqué que la souveraineté sanitaire s’impose aujourd’hui, à la lumière des enseignements tirés de la gestion de la pandémie Covid-19, en tant que composante fondamentale, indissociable de la souveraineté économique et politique du pays, notant que la souveraineté sanitaire est une finalité en soi car elle constitue la force et la raison intrinsèque de tout projet sincère de société. Il s’agit aussi d’un vecteur légitime et infaillible de croissance et de développement, a-t-il soutenu, soulignant que la souveraineté sanitaire suppose la poursuite d’objectifs de satisfaction et de protection des besoins stratégiques du pays, mais aussi de résilience et d’autosuffisance face aux menaces et vulnérabilités susceptibles de mettre en danger les intérêts suprêmes de la nation, qu’elles soient réelles ou potentielles, endogènes ou exogènes.
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui a fait savoir que la souveraineté, dans toutes ses dimensions, ne peut être acquise que moyennant un capital humain hautement qualifié, formé dans notre système d’enseignement supérieur et capable de porter l’activité de production dans des secteurs porteurs à forte valeur ajoutée.
A cet égard, il a précisé qu'une formation de 100.000 ingénieurs cadres intermédiaires et techniciens supérieurs à l'horizon 2024 est prévue dans le secteur des industries de l'automobile et de l'aéronautique, ainsi que le doublement des lauréats des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire. Pour les secteurs de l'agro-alimentaire et pêche maritime, le ministre a affirmé que 5 nouvelles filières ont vu le jour avec la rentrée universitaire 2022-2023.
En clôture de la rencontre, M. Mezzour a également signé 40 protocoles d'accord et conventions industrielles avec différents opérateurs industriels, dans le cadre des projets identifiés par la banque de projets.
Opérant dans différents secteurs industriels, ces 40 projets, d'un montant d'investissement global de 2,5MMDH, permettront la création de plus de 6.508 emplois directs
(Avec MAP)
A cette occasion, M. Mezzour a indiqué que ce contrat-programme marque le lancement du quatrième lot d'opportunités des banques de projets (BP), notant que celles-ci présentent de nouvelles opportunités d’investissement industriel dans le cadre de la souveraineté industrielle, sanitaire et alimentaire. Il a, en outre, précisé que ces nouvelles opportunités couvrent sept thématiques à savoir l’eau, les médicaments, les dispositifs médicaux, les intrants alimentaires, la valorisation industrielle des ressources agricoles, les emballages et équipements et les machines. Et de noter que ces nouvelles opportunités permettraient de capitaliser sur les acquis du Maroc pendant la pandémie et à donner aux grands potentiels dont ont fait preuve les opérateurs industriels l’occasion d’aller plus loin et d’innover encore plus.
Née pour promouvoir la fabrication locale, renforcer le capital marocain dans l'industrie, l’entreprenariat et l’intégration industriels dans le but de préserver et de dynamiser l'export, la banque de projets a connu un franc succès en, à peine, deux années d’existence, a fait savoir le ministre, ajoutant que cette réussite est due aussi au dispositif d’accompagnement multidimensionnel qu’elle offre aux porteurs de projets bénéficiant, dans ce cadre, d’un appui financier à l’investissement, de la commande publique et privée, du foncier industriel, ainsi que d’une formation adaptée et de la mise en conformité.
Pour sa part, M. Ait Taleb a affirmé que ce contrat programme vise à promouvoir l’entreprenariat industriel, à encourager la fabrication locale et à renforcer l’intégration des filières, et revêt la plus haute importance, non seulement pour le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, mais aussi pour l’avenir de notre pays tout entier. Il a également indiqué que la souveraineté sanitaire s’impose aujourd’hui, à la lumière des enseignements tirés de la gestion de la pandémie Covid-19, en tant que composante fondamentale, indissociable de la souveraineté économique et politique du pays, notant que la souveraineté sanitaire est une finalité en soi car elle constitue la force et la raison intrinsèque de tout projet sincère de société. Il s’agit aussi d’un vecteur légitime et infaillible de croissance et de développement, a-t-il soutenu, soulignant que la souveraineté sanitaire suppose la poursuite d’objectifs de satisfaction et de protection des besoins stratégiques du pays, mais aussi de résilience et d’autosuffisance face aux menaces et vulnérabilités susceptibles de mettre en danger les intérêts suprêmes de la nation, qu’elles soient réelles ou potentielles, endogènes ou exogènes.
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui a fait savoir que la souveraineté, dans toutes ses dimensions, ne peut être acquise que moyennant un capital humain hautement qualifié, formé dans notre système d’enseignement supérieur et capable de porter l’activité de production dans des secteurs porteurs à forte valeur ajoutée.
A cet égard, il a précisé qu'une formation de 100.000 ingénieurs cadres intermédiaires et techniciens supérieurs à l'horizon 2024 est prévue dans le secteur des industries de l'automobile et de l'aéronautique, ainsi que le doublement des lauréats des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire. Pour les secteurs de l'agro-alimentaire et pêche maritime, le ministre a affirmé que 5 nouvelles filières ont vu le jour avec la rentrée universitaire 2022-2023.
En clôture de la rencontre, M. Mezzour a également signé 40 protocoles d'accord et conventions industrielles avec différents opérateurs industriels, dans le cadre des projets identifiés par la banque de projets.
Opérant dans différents secteurs industriels, ces 40 projets, d'un montant d'investissement global de 2,5MMDH, permettront la création de plus de 6.508 emplois directs
(Avec MAP)