- Vous êtes championne marocaine junior de plongée sportive en piscine (PSP). Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette discipline sportive ?
- Depuis mon enfance, j’étais passionnée par la natation. Comme ma mère est coach de natation, elle m’a motivée pour poursuivre ma carrière dans le club des Forces Armées Royales (FAR). Après le confinement, j’ai fait un changement vers le club du FUS. D’ailleurs, 2020 était une année plus ou moins blanche et 2021 était riche en entraînements et en stages mais qui manquait de compétitions vu la pandémie. Pendant décembre 2021, je fus convoquée à participer au championnat du Maroc de nage avec palmes. Lors de ce championnat, j’ai réussi à battre le record du Maroc du 100 m torpedo. C’est dès ce moment que ma carrière de plongeuse a pris forme.
- Quelle est votre routine ?
- Pour résumer, ma vie de nageuse, c’est cinq heures par jour dans l’eau. Avec une séance qui commence le matin à 10 heures, et une autre l’après-midi vers 17 heures. En parallèle, une nutrition et un sommeil équilibrés restent essentiels.
- Quel est votre moment préféré lors d’une plongée ?
- Personnellement, mon moment préféré lors d’une plongée est celui de la préparation où chaque plongeur se revêt et gère son matériel. C’est plutôt un moment un peu solitaire où chacun est concentré sur son équipement. C’est aussi le moment idéal pour mieux faire connaissance et discuter avec son ou sa binôme.
- Quelles qualités faut-il avoir pour performer dans la plongée ?
- Pour être un bon plongeur, il faut avoir une excellente condition physique, un coeur de sportif et un mental d’acier. Le matériel de travail porté sur le dos peut parfois peser jusqu’à 40 kg. Il faut aussi avoir une rigueur, une autonomie et un bon esprit d’équipe. Je note que les équipes de travail sont réduites. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire. Par ailleurs, quel que soit l’environnement de travail du plongeur professionnel, le respect des règles de sécurité est de rigueur, permettant, le cas échéant, le secours d’un plongeur en difficulté.
- Votre coach a certainement un rôle important dans votre vie d’athlète ? Pouvez-vous nous évoquer le duo sportif que vous formez au sein de l’équipe nationale ?
- Yasser Benhida et moi avons été engagés au championnat du monde de PSP dans l’épreuve de 100m octopus mixte. Cette épreuve est un déplacement subaquatique chronométré en binôme, au cours duquel les plongeurs utilisent une seule bouteille pour une distance de 100m. Et grâce à notre motivation et notre ambition, nous avons réussi à décrocher une médaille d’or et avoir le titre de champions du monde junior dans cette épreuve.
- Qu’est-ce qui caractérise ce sport et quelles en sont les principales difficultés ?
- Ce qui caractérise la psp est qu’elle consiste en la réalisation d’épreuves chronométrées, mêlant gestes techniques, vitesse et dextérité avec et sans scaphandre (dispositif permettant à son utilisateur de respirer et d’évoluer sous l’eau, ndlr). Aussi, elle nécessite une grande intensité de l’effort musculaire et une bonne technique.
Comme tout sport, la psp a aussi plusieurs obstacles et difficultés. Lors d’une plongée, l’organisme est soumis à d’importantes variations de pression. Il y a donc un grand risque que la maladie de décompression apparaisse, connue sous le nom de maladie des plongeurs, qui provoque la formation de bulles de gaz dans le sang ou les tissus, à partir de gaz précédemment dissous dans le sang et les tissus..
- Quel état des lieux dressez-vous de ce sport au Maroc ? Que souhaitez-vous pour la suite ?
- Le PSP demeure une nouvelle discipline sportive au Maroc qui nécessite des infrastructures spécifiques afin d’offrir aux différents nageurs les conditions convenables pour se préparer pour les compétitions nationales et internationales. Et j’espère que cette discipline fera l’objet de plus de compétitions et de formation pour améliorer le niveau des nageurs et leur compétitivité.
- Depuis mon enfance, j’étais passionnée par la natation. Comme ma mère est coach de natation, elle m’a motivée pour poursuivre ma carrière dans le club des Forces Armées Royales (FAR). Après le confinement, j’ai fait un changement vers le club du FUS. D’ailleurs, 2020 était une année plus ou moins blanche et 2021 était riche en entraînements et en stages mais qui manquait de compétitions vu la pandémie. Pendant décembre 2021, je fus convoquée à participer au championnat du Maroc de nage avec palmes. Lors de ce championnat, j’ai réussi à battre le record du Maroc du 100 m torpedo. C’est dès ce moment que ma carrière de plongeuse a pris forme.
- Quelle est votre routine ?
- Pour résumer, ma vie de nageuse, c’est cinq heures par jour dans l’eau. Avec une séance qui commence le matin à 10 heures, et une autre l’après-midi vers 17 heures. En parallèle, une nutrition et un sommeil équilibrés restent essentiels.
- Quel est votre moment préféré lors d’une plongée ?
- Personnellement, mon moment préféré lors d’une plongée est celui de la préparation où chaque plongeur se revêt et gère son matériel. C’est plutôt un moment un peu solitaire où chacun est concentré sur son équipement. C’est aussi le moment idéal pour mieux faire connaissance et discuter avec son ou sa binôme.
- Quelles qualités faut-il avoir pour performer dans la plongée ?
- Pour être un bon plongeur, il faut avoir une excellente condition physique, un coeur de sportif et un mental d’acier. Le matériel de travail porté sur le dos peut parfois peser jusqu’à 40 kg. Il faut aussi avoir une rigueur, une autonomie et un bon esprit d’équipe. Je note que les équipes de travail sont réduites. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire. Par ailleurs, quel que soit l’environnement de travail du plongeur professionnel, le respect des règles de sécurité est de rigueur, permettant, le cas échéant, le secours d’un plongeur en difficulté.
- Votre coach a certainement un rôle important dans votre vie d’athlète ? Pouvez-vous nous évoquer le duo sportif que vous formez au sein de l’équipe nationale ?
- Yasser Benhida et moi avons été engagés au championnat du monde de PSP dans l’épreuve de 100m octopus mixte. Cette épreuve est un déplacement subaquatique chronométré en binôme, au cours duquel les plongeurs utilisent une seule bouteille pour une distance de 100m. Et grâce à notre motivation et notre ambition, nous avons réussi à décrocher une médaille d’or et avoir le titre de champions du monde junior dans cette épreuve.
- Qu’est-ce qui caractérise ce sport et quelles en sont les principales difficultés ?
- Ce qui caractérise la psp est qu’elle consiste en la réalisation d’épreuves chronométrées, mêlant gestes techniques, vitesse et dextérité avec et sans scaphandre (dispositif permettant à son utilisateur de respirer et d’évoluer sous l’eau, ndlr). Aussi, elle nécessite une grande intensité de l’effort musculaire et une bonne technique.
Comme tout sport, la psp a aussi plusieurs obstacles et difficultés. Lors d’une plongée, l’organisme est soumis à d’importantes variations de pression. Il y a donc un grand risque que la maladie de décompression apparaisse, connue sous le nom de maladie des plongeurs, qui provoque la formation de bulles de gaz dans le sang ou les tissus, à partir de gaz précédemment dissous dans le sang et les tissus..
- Quel état des lieux dressez-vous de ce sport au Maroc ? Que souhaitez-vous pour la suite ?
- Le PSP demeure une nouvelle discipline sportive au Maroc qui nécessite des infrastructures spécifiques afin d’offrir aux différents nageurs les conditions convenables pour se préparer pour les compétitions nationales et internationales. Et j’espère que cette discipline fera l’objet de plus de compétitions et de formation pour améliorer le niveau des nageurs et leur compétitivité.
Recueillis par Safaa KSAANI
Portrait
Une carrière très tôt orientée
La plongée sportive en piscine, Alae Mekkaoui la connaît par coeur. Il faut dire que la jeune sportive de 16 ans a toujours passé beaucoup de temps dans l’eau. « Je passe en moyenne cinq heures dans l’eau quotidiennement », raconte-t-elle un sourire dans la voix. Et d’ajouter, tout en reconnaissant les efforts de ses parents : « Depuis mon enfance, j’étais passionnée par la natation. Comme ma mère est coach de natation, elle m’a motivée pour poursuivre ma carrière dans cette discipline sportive ». La jeune nageuse souhaite que tous les nageurs excellent dans ce sport.
« Le PSP nécessite des infrastructures spécifiques afin d’offrir aux différents nageurs les conditions convenables pour se préparer pour les compétitions nationales et internationales. J’espère que cette discipline fera l’objet de plus de compétition et de formation pour améliorer le niveau des nageurs et leur compétitivité », nous confie-t-elle.
Du 6 au 9 juin dernier, se déroulait le 4ème championnat du monde de plongée sportive en piscine (PSP) à Fnideq, avec vingt-quatre nations de l’Afrique, Europe et Asie. Lors de cette compétition, Alae Mekkaoui a remporté une médaille d’or, quatre en argent et une en bronze.
En 2021, elle a participé au championnat du Maroc de nage avec palmes et a réussi à battre le record du Maroc du 100 m torpedo.
L’ambition de la jeune championne, née en 2005 à Témara, ne s’arrête pas là. Elle souhaite représenter le Royaume dans les plus prestigieuses compétitions internationales. La jeune nageuse résume sa routine en cinq heures de pratique par jour. En parallèle, « une nutrition et un sommeil équilibrés restent essentiels », tient-elle à souligner.
« Le PSP nécessite des infrastructures spécifiques afin d’offrir aux différents nageurs les conditions convenables pour se préparer pour les compétitions nationales et internationales. J’espère que cette discipline fera l’objet de plus de compétition et de formation pour améliorer le niveau des nageurs et leur compétitivité », nous confie-t-elle.
Du 6 au 9 juin dernier, se déroulait le 4ème championnat du monde de plongée sportive en piscine (PSP) à Fnideq, avec vingt-quatre nations de l’Afrique, Europe et Asie. Lors de cette compétition, Alae Mekkaoui a remporté une médaille d’or, quatre en argent et une en bronze.
En 2021, elle a participé au championnat du Maroc de nage avec palmes et a réussi à battre le record du Maroc du 100 m torpedo.
L’ambition de la jeune championne, née en 2005 à Témara, ne s’arrête pas là. Elle souhaite représenter le Royaume dans les plus prestigieuses compétitions internationales. La jeune nageuse résume sa routine en cinq heures de pratique par jour. En parallèle, « une nutrition et un sommeil équilibrés restent essentiels », tient-elle à souligner.