-Vous vous présentez à Fès pour un nouveau mandat législatif à Fès, une ville qui vous est chère et dont vous êtes issue, quelles sont les raisons de votre nouvelle candidature ?
- En vérité, c’est une suite logique de mon parcours et mon engagement politique, il s’agit de poursuivre un travail qu’on a commencé depuis 2016, et de contribuer à porter le programme électoral du parti. Un programme social qui constitue une véritable alternative aux politiques de l’actuelle majorité, n’ayant malheureusement pas fait ses preuves. Donc, après avoir eu la confiance du parti, il m’incombe de porter ce projet et de le plaider auprès des citoyens de ma circonscription. Je me réjouis d’être entouré d’une équipe homogène pour atteindre nos objectifs.
-Avez-vous des objectifs et des priorités sur lesquels vous voulez travailler si les habitants de Fès renouvellent leur confiance en vous ?
En effet, nous avons l’ambition de gagner le maximum des sièges possibles dans la ville de Fès, aussi bien au niveau du Parlement que dans les Conseils locaux et régionaux. Plus on est enraciné localement et régionalement, plus on peut avoir une idée claire des problèmes de la région et les plaider convenablement à l’Hémicycle.
La création d’emploi est en tête de nos priorités, et ceci passe par la mise en place d’un climat favorable à l’investissement. Pour atteindre cela, les efforts de la région doivent être appuyés par le gouvernement, autrement la mission sera compliquée. C’est pour cette raison qu’on ambitionne de diriger le Conseil de la ville et d’avoir une majorité parlementaire pour assurer cette complicité entre le prochain gouvernement, le Conseil de la région et la mairie de Fès.
Je rappelle à ce titre, que l’Istiqlal a préparé un programme spécifique à la région, qui est en harmonie avec sa vision nationale. La région a besoin d’investissements, d’infrastructures et de plus de liaison avec les autres régions du Royaume.
- On dit que vous êtes proche des habitants de Fès, comment qualifiez- vous cette relation ?
- Permettez-moi de rappeler, tout d’abord, que je suis fils de la ville, dans laquelle je vis et je travaille. J’ai de bonnes relations avec les gens puisque Puisque je travaille à l'hôpital public, je continue d’y travailler à titre bénévole, en parallèle avec ma fonction de député. me permet de rester en contact permanent avec la réalité du citoyen et de la société marocaine en général.
-On tend à croire que la ville de Fès est un fief électoral de l’Istiqlal, est- ce toujours le cas ?
- Il est vrai que la ville a été historiquement proche du Parti de l’Istiqlal qui avait l’habitude de remporter plusieurs sièges à la fois au Parlement et au Conseil de la ville. Les habitants se rappellent des projets qui ont été réalisés lorsque le Parti de l’Istiqlal était aux commandes. C’est un atout qu’on doit savamment potentialiser.
- On dit souvent que la ville de Fès a été mal gérée durant le dernier mandat du Conseil de la Mairie, des problèmes inquiétants persistent comme la criminalité, un chômage de masse et le manque de débouchés économiques. Partagez- vous ce constat et comment s’en sortir ?
- Les problèmes sociaux que connait la ville de Fès sont les mêmes que dans les autres grandes villes du Maroc. Mais force est de reconnaître que bien qu’elle contribue de façon importante au PIB, ses citoyens et surtout sa jeunesse souffrent , sur le plan socio économique, d'une pauvreté importante et d'un chômage élevé. C’est un paradoxe pour toute la région Fès Meknès, vu que c’est l’une des régions ayant un grand potentiel de développement tandis qu’elle a l’un des niveaux de PIB par habitant les plus faibles au niveau national.
Pratiquement, la région a de quoi réaliser un sursaut dans les années à venir, nous avons une population jeune et bien formée. Je rappelle que plus de 10% des habitants jeunes de Fès ont un niveau universitaire supérieur, sachant que la ville abrite toutes les disciplines de formation. Les ressources humaines sont là et il suffit d’y investir.
Certes la gestion locale de la ville n’a pas été à la hauteur durant les dernières années, il est donc de la responsabilité du prochain Conseil d’investir suffisamment dans les infrastructures de la ville, et améliorer l'environnement global de l'entreprise pour attirer les investissements. C’est à mon avis le cap qu’il faut se fixer, sans oublier l’économie informelle qui s’est développée de façon considérable. Le projet de généralisation de la couverture sociale et le registre social unifié devraient en atténuer l’ampleur.
- En vérité, c’est une suite logique de mon parcours et mon engagement politique, il s’agit de poursuivre un travail qu’on a commencé depuis 2016, et de contribuer à porter le programme électoral du parti. Un programme social qui constitue une véritable alternative aux politiques de l’actuelle majorité, n’ayant malheureusement pas fait ses preuves. Donc, après avoir eu la confiance du parti, il m’incombe de porter ce projet et de le plaider auprès des citoyens de ma circonscription. Je me réjouis d’être entouré d’une équipe homogène pour atteindre nos objectifs.
-Avez-vous des objectifs et des priorités sur lesquels vous voulez travailler si les habitants de Fès renouvellent leur confiance en vous ?
En effet, nous avons l’ambition de gagner le maximum des sièges possibles dans la ville de Fès, aussi bien au niveau du Parlement que dans les Conseils locaux et régionaux. Plus on est enraciné localement et régionalement, plus on peut avoir une idée claire des problèmes de la région et les plaider convenablement à l’Hémicycle.
La création d’emploi est en tête de nos priorités, et ceci passe par la mise en place d’un climat favorable à l’investissement. Pour atteindre cela, les efforts de la région doivent être appuyés par le gouvernement, autrement la mission sera compliquée. C’est pour cette raison qu’on ambitionne de diriger le Conseil de la ville et d’avoir une majorité parlementaire pour assurer cette complicité entre le prochain gouvernement, le Conseil de la région et la mairie de Fès.
Je rappelle à ce titre, que l’Istiqlal a préparé un programme spécifique à la région, qui est en harmonie avec sa vision nationale. La région a besoin d’investissements, d’infrastructures et de plus de liaison avec les autres régions du Royaume.
- On dit que vous êtes proche des habitants de Fès, comment qualifiez- vous cette relation ?
- Permettez-moi de rappeler, tout d’abord, que je suis fils de la ville, dans laquelle je vis et je travaille. J’ai de bonnes relations avec les gens puisque Puisque je travaille à l'hôpital public, je continue d’y travailler à titre bénévole, en parallèle avec ma fonction de député. me permet de rester en contact permanent avec la réalité du citoyen et de la société marocaine en général.
-On tend à croire que la ville de Fès est un fief électoral de l’Istiqlal, est- ce toujours le cas ?
- Il est vrai que la ville a été historiquement proche du Parti de l’Istiqlal qui avait l’habitude de remporter plusieurs sièges à la fois au Parlement et au Conseil de la ville. Les habitants se rappellent des projets qui ont été réalisés lorsque le Parti de l’Istiqlal était aux commandes. C’est un atout qu’on doit savamment potentialiser.
- On dit souvent que la ville de Fès a été mal gérée durant le dernier mandat du Conseil de la Mairie, des problèmes inquiétants persistent comme la criminalité, un chômage de masse et le manque de débouchés économiques. Partagez- vous ce constat et comment s’en sortir ?
- Les problèmes sociaux que connait la ville de Fès sont les mêmes que dans les autres grandes villes du Maroc. Mais force est de reconnaître que bien qu’elle contribue de façon importante au PIB, ses citoyens et surtout sa jeunesse souffrent , sur le plan socio économique, d'une pauvreté importante et d'un chômage élevé. C’est un paradoxe pour toute la région Fès Meknès, vu que c’est l’une des régions ayant un grand potentiel de développement tandis qu’elle a l’un des niveaux de PIB par habitant les plus faibles au niveau national.
Pratiquement, la région a de quoi réaliser un sursaut dans les années à venir, nous avons une population jeune et bien formée. Je rappelle que plus de 10% des habitants jeunes de Fès ont un niveau universitaire supérieur, sachant que la ville abrite toutes les disciplines de formation. Les ressources humaines sont là et il suffit d’y investir.
Certes la gestion locale de la ville n’a pas été à la hauteur durant les dernières années, il est donc de la responsabilité du prochain Conseil d’investir suffisamment dans les infrastructures de la ville, et améliorer l'environnement global de l'entreprise pour attirer les investissements. C’est à mon avis le cap qu’il faut se fixer, sans oublier l’économie informelle qui s’est développée de façon considérable. Le projet de généralisation de la couverture sociale et le registre social unifié devraient en atténuer l’ampleur.
« Le manque de soutien du gouvernement aux artisans durant la crise sanitaire a suscité un sentiment d’abandon »
- Le Parti de l’Istiqlal a préparé un programme pour Fès-Meknès, dans quelle mesure la coopération entre le gouvernement et les autorités de la région est importante pour le concrétiser ?
- Pour appliquer une stratégie de gouvernance locale, il est primordial qu’il y’ait une coordination entre l’Exécutif et les régions. On peut ne pas continuer dans une logique centralisatrice à l’ère de la régionalisation avancée. Il faut que les autorités locales et régionales soient suffisamment enracinées dans les territoires et qu’elles aient l’appui financier et logistique de l’Exécutif en fonction d’objectifs communs. Certes, les autorités régionales doivent négocier habilement pour obtenir les fonds nécessaires pour exécuter leur programme.
- En tant que parlementaire, êtes-vous satisfait de votre bilan à l’opposition ?
- En gros, c’est aux électeurs de se prononcer sur mon bilan, ils en auront d’ailleurs l’occasion lors des prochaines élections. Pour ma part, j’estime avoir fait de mon mieux pour m’acquitter de ma mission. Concernant les réalisations, nous avions tâché d’exercer le maximum de contrôle possible sur le gouvernement aussi bien par les questions orales que par les propositions de lois qui ont été nombreuses.
Je suis particulièrement satisfait du travail accompli au niveau des Commissions auxquelles j’ai pris part, dont celles des Affaires étrangères et des Secteurs sociaux. Nous avions travaillé ardemment, et encore plus lors de la période du Covid-19, sur les dossiers de la gestion de la pandémie et des Marocains bloqués dans les foyers de tension.
- En tant que parlementaire, êtes-vous satisfait de votre bilan à l’opposition ?
- En gros, c’est aux électeurs de se prononcer sur mon bilan, ils en auront d’ailleurs l’occasion lors des prochaines élections. Pour ma part, j’estime avoir fait de mon mieux pour m’acquitter de ma mission. Concernant les réalisations, nous avions tâché d’exercer le maximum de contrôle possible sur le gouvernement aussi bien par les questions orales que par les propositions de lois qui ont été nombreuses.
Je suis particulièrement satisfait du travail accompli au niveau des Commissions auxquelles j’ai pris part, dont celles des Affaires étrangères et des Secteurs sociaux. Nous avions travaillé ardemment, et encore plus lors de la période du Covid-19, sur les dossiers de la gestion de la pandémie et des Marocains bloqués dans les foyers de tension.
« Le fait que je travaille, à titre bénévole à l'hôpital public, parallèlement à mon mandat de député, me permet de rester en contact permanent avec les habitants »
- Une question qui se pose à tous les élus est celle de la Confiance dans la politique, qui n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui, la Charte d’honneur proposée par l’Istiqlal est-elle en mesure d’améliorer la relation entre les citoyens et les élus ?
- Il est surprenant de constater que nous en sommes arrivés là dix ans après l’adoption de la Constitution de 2011 qui a élargi le champ de participation citoyenne dans la vie publique. Les échecs du gouvernement actuel ont exacerbé la crise de confiance. Donc les prochaines échéances sont une occasion de sortir par le haut de cette crise grave.
La Charte dont vous parlez est une bonne initiative, qui doit être accompagnée par des actes concrets et une abnégation continue en faveur des électeurs.
La Charte dont vous parlez est une bonne initiative, qui doit être accompagnée par des actes concrets et une abnégation continue en faveur des électeurs.
Anass MACHLOUKH
Allal Amraoui : le médecin qui légifère
Né à Fès en 1965, Allal Amraoui est député du Parti de l’Istiqlal. Il est également médecin, chirurgien, avec plusieurs formations en développement local et en renforcement des capacités de gestion, management et leadership. Il a participé au lancement de la Faculté de médecine et du CHU de Fès. Il fut Directeur régional de la Santé pendant huit ans. Concernant son parcours politique, M. Amraoui est membre du Comité central du Parti de l’Istiqlal. Il est également élu local depuis 2003, 1er adjoint au maire de Fès entre 2009 et 2015. En 2016, il a été élu membre de la Chambre des Représentants. Après avoir obtenu la confiance du parti, Allal Amraoui brigue un nouveau mandat législatif.