- Vous êtes connu pour vos positions relatives au rôle des compétences et des ressources humaines dans la croissance économique. En tant que nouveau président, que pensez-vous pouvoir apporter à la Fondation Marocaine de l’Education pour l’Emploi (EFE-Maroc) ?
- Depuis que j’ai rejoint le Conseil d’administration de la Fondation en 2012, j’ai toujours oeuvré pour accompagner au mieux EFE-Maroc. Mon rôle en tant que membre du board de la fondation et aujourd’hui en tant que président est de faire connaître le travail de la fondation et l’accompagner pour développer les outils nécessaires à son expansion afin d’élargir son impact et augmenter le nombre de bénéficiaires.
A travers ma présence dans plusieurs groupements professionnels, je serai l’ambassadeur de la Fondation et des jeunes chercheurs d’emploi qui seront ainsi au coeur des discussions stratégiques relatives à l’employabilité. Je me donne également pour mission de faciliter à la Fondation la prise de connaissance de la demande émergente du marché du travail pour une meilleure anticipation des besoins en formation de demain.
- EFE-Maroc a été reconnue d’utilité publique en juin 2020. Plus d’un an et demi après cette distinction, comment la fondation a-t-elle évolué ?
- Nous sommes honorés de cette distinction qui témoigne de la bonne gouvernance de notre fondation et de son impact indéniable et mesurable sur l’employabilité des jeunes au Maroc. Grâce à cette distinction, nous avons eu le plaisir de compter de nouveaux donateurs en 2021. Nous espérons voir de nouveaux mécènes rejoindre notre mission cette année aussi afin de pouvoir former davantage de jeunes et les accompagner vers leurs premiers emplois.
Etant moi-même chef d’entreprise, je suis confronté au quotidien au décalage qui peut exister entre les profils des chercheurs d’emploi et les besoins des employeurs, ce qui aggrave la situation du chômage au Maroc. Depuis sa création en 2008, EFE-Maroc a été à l’écoute du marché de l’emploi et a développé des formations comportementales et techniques qu’elle délivre gratuitement aux jeunes chercheurs d’emploi pour maximiser leur chance d’insertion professionnelle.
- La fondation est engagée au service de la jeunesse marocaine et la promotion de l’emploi, quels sont vos plans d’action et comment agissez-vous ?
- Grâce à l’étroite collaboration que la fondation EFE-Maroc a pu installer avec les acteurs de l’enseignement national, nous espérons pouvoir agir sur les formations de demain pour résorber ainsi la problématique du chômage à la source. Nous avons de ce fait développé un catalogue de formation modulable qui couvre aussi bien des modules d’orientation scolaire, de techniques de recherche d’emploi que des modules d’auto-emploi et établissement de business plan.
Grâce au soutien de nos bailleurs de fonds, plusieurs modules ont été mis à jour pour inclure les nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire et économique que traverse notre pays. Ces modules sont mis à la disposition de nos partenaires académiques publics afin qu’ils les intègrent, le cas échéant, dans leur cursus de formation standard. Le but étant d’en faire bénéficier l’ensemble des étudiants pour mieux préparer leur entrée dans le monde du travail sans passer par la case chômage tel que c’est le cas pour 31% de nos jeunes aujourd’hui.
- Le projet « A Chance to RESET » a pour but d’aider à l’insertion de 2.000 jeunes chercheurs d’emploi par an au Maroc. Quels sont les étapes et leviers à actionner pour atteindre cet objectif ? Et comment corréler cette dynamique à la croissance de l’esprit startup qui crée un véritable tournant en matière de développement économique ?
- Le projet « A Chance to RESET » est un programme quadriennal qui repose sur un partenariat alliant secteur privé, institutionnels et société civile avec pour objectif de redynamiser l’économie nationale par la mise en place de passerelles de reconversion des secteurs les plus impactés par la crise vers ceux capables d’accueillir nos lauréats.
Cette initiative vise en effet à insérer annuellement 2.000 chercheurs d’emploi au marché du travail d’ici 2025 à travers des formations-métiers offrant les compétences techniques, cognitives et digitales demandées par les entreprises partenaires et des foires aux métiers connectant les lauréats à des opportunités d’emploi ou d’auto-emploi. Nous comptons ainsi épauler les jeunes qui disposent de leur idée de projet, du financement et qui souhaitent bénéficier d’une formation complémentaire pour mieux positionner leur produit/service.
- Comment cela se traduit-il concrètement ?
- Plusieurs actions seront menées dans le cadre de ce programme, tels que des Salons d’emploi et des journées de rencontre organisées avec les employeurs pour recenser leurs besoins et les inviter à prendre part au programme. Le premier Salon d’emploi sera d’ailleurs tenu virtuellement le 22 février prochain.
Nous prévoyons aussi l’installation de Bornes d’emploi dans des emplacements stratégiques avec nos partenaires afin de faciliter l’accès à l’emploi, la préparation des jeunes aux entretiens à travers un éventail de formations, des programmes de mentorat, en plus d’un coaching et suivi personnalisé facilitant l’entrée sur le marché du travail et le maintien des postes pourvus.
- Depuis que j’ai rejoint le Conseil d’administration de la Fondation en 2012, j’ai toujours oeuvré pour accompagner au mieux EFE-Maroc. Mon rôle en tant que membre du board de la fondation et aujourd’hui en tant que président est de faire connaître le travail de la fondation et l’accompagner pour développer les outils nécessaires à son expansion afin d’élargir son impact et augmenter le nombre de bénéficiaires.
A travers ma présence dans plusieurs groupements professionnels, je serai l’ambassadeur de la Fondation et des jeunes chercheurs d’emploi qui seront ainsi au coeur des discussions stratégiques relatives à l’employabilité. Je me donne également pour mission de faciliter à la Fondation la prise de connaissance de la demande émergente du marché du travail pour une meilleure anticipation des besoins en formation de demain.
- EFE-Maroc a été reconnue d’utilité publique en juin 2020. Plus d’un an et demi après cette distinction, comment la fondation a-t-elle évolué ?
- Nous sommes honorés de cette distinction qui témoigne de la bonne gouvernance de notre fondation et de son impact indéniable et mesurable sur l’employabilité des jeunes au Maroc. Grâce à cette distinction, nous avons eu le plaisir de compter de nouveaux donateurs en 2021. Nous espérons voir de nouveaux mécènes rejoindre notre mission cette année aussi afin de pouvoir former davantage de jeunes et les accompagner vers leurs premiers emplois.
Etant moi-même chef d’entreprise, je suis confronté au quotidien au décalage qui peut exister entre les profils des chercheurs d’emploi et les besoins des employeurs, ce qui aggrave la situation du chômage au Maroc. Depuis sa création en 2008, EFE-Maroc a été à l’écoute du marché de l’emploi et a développé des formations comportementales et techniques qu’elle délivre gratuitement aux jeunes chercheurs d’emploi pour maximiser leur chance d’insertion professionnelle.
- La fondation est engagée au service de la jeunesse marocaine et la promotion de l’emploi, quels sont vos plans d’action et comment agissez-vous ?
- Grâce à l’étroite collaboration que la fondation EFE-Maroc a pu installer avec les acteurs de l’enseignement national, nous espérons pouvoir agir sur les formations de demain pour résorber ainsi la problématique du chômage à la source. Nous avons de ce fait développé un catalogue de formation modulable qui couvre aussi bien des modules d’orientation scolaire, de techniques de recherche d’emploi que des modules d’auto-emploi et établissement de business plan.
Grâce au soutien de nos bailleurs de fonds, plusieurs modules ont été mis à jour pour inclure les nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire et économique que traverse notre pays. Ces modules sont mis à la disposition de nos partenaires académiques publics afin qu’ils les intègrent, le cas échéant, dans leur cursus de formation standard. Le but étant d’en faire bénéficier l’ensemble des étudiants pour mieux préparer leur entrée dans le monde du travail sans passer par la case chômage tel que c’est le cas pour 31% de nos jeunes aujourd’hui.
- Le projet « A Chance to RESET » a pour but d’aider à l’insertion de 2.000 jeunes chercheurs d’emploi par an au Maroc. Quels sont les étapes et leviers à actionner pour atteindre cet objectif ? Et comment corréler cette dynamique à la croissance de l’esprit startup qui crée un véritable tournant en matière de développement économique ?
- Le projet « A Chance to RESET » est un programme quadriennal qui repose sur un partenariat alliant secteur privé, institutionnels et société civile avec pour objectif de redynamiser l’économie nationale par la mise en place de passerelles de reconversion des secteurs les plus impactés par la crise vers ceux capables d’accueillir nos lauréats.
Cette initiative vise en effet à insérer annuellement 2.000 chercheurs d’emploi au marché du travail d’ici 2025 à travers des formations-métiers offrant les compétences techniques, cognitives et digitales demandées par les entreprises partenaires et des foires aux métiers connectant les lauréats à des opportunités d’emploi ou d’auto-emploi. Nous comptons ainsi épauler les jeunes qui disposent de leur idée de projet, du financement et qui souhaitent bénéficier d’une formation complémentaire pour mieux positionner leur produit/service.
- Comment cela se traduit-il concrètement ?
- Plusieurs actions seront menées dans le cadre de ce programme, tels que des Salons d’emploi et des journées de rencontre organisées avec les employeurs pour recenser leurs besoins et les inviter à prendre part au programme. Le premier Salon d’emploi sera d’ailleurs tenu virtuellement le 22 février prochain.
Nous prévoyons aussi l’installation de Bornes d’emploi dans des emplacements stratégiques avec nos partenaires afin de faciliter l’accès à l’emploi, la préparation des jeunes aux entretiens à travers un éventail de formations, des programmes de mentorat, en plus d’un coaching et suivi personnalisé facilitant l’entrée sur le marché du travail et le maintien des postes pourvus.
Recueillis par Kawtar CHAAT
Un leader consacrant sa vie à améliorer celle des jeunes
Amine Berrada Sounni, qui a été administrateur de la Fondation marocaine de l’éducation pour l’emploi (EFE-Maroc) de 2012 à 2022, est président directeur général du groupe Omnipar. Il est reconnu pour ses positions fortes sur le rôle des compétences et des ressources humaines, notamment des jeunes dans la croissance de l’entreprise et la réussite de toute nouvelle vision dans le cadre du développement économique de notre pays.
Lauréat de la prestigieuse université de Duke, Berrada est un membre actif de plusieurs grandes organisations qui mènent des missions en faveur du développement économique et sectoriel du Maroc et oeuvrent pour l’employabilité réussie et durable des jeunes. Il a notamment occupé deux mandats en tant que président de la Fédération nationale de l’Agro-alimentaire (Fenagri) et demeure un membre actif de cette fédération.
Il est également membre du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) depuis 2011, administrateur depuis 2014 de la Chambre Internationale de Commerce et président du YPO Morocco, qui est affilié à la communauté mondiale de dirigeants comptant plus de 30.000 membres de 142 pays, depuis 2018, sans parler de son engagement auprès de la CGEM, notamment dans la commission climat des affaires.
Le nouveau président est profondément intéressé par la promotion et le renforcement de l’action citoyenne que tout chef d’entreprise devrait mener dans son environnement et ne manque jamais une occasion de montrer l’exemple.
Lauréat de la prestigieuse université de Duke, Berrada est un membre actif de plusieurs grandes organisations qui mènent des missions en faveur du développement économique et sectoriel du Maroc et oeuvrent pour l’employabilité réussie et durable des jeunes. Il a notamment occupé deux mandats en tant que président de la Fédération nationale de l’Agro-alimentaire (Fenagri) et demeure un membre actif de cette fédération.
Il est également membre du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) depuis 2011, administrateur depuis 2014 de la Chambre Internationale de Commerce et président du YPO Morocco, qui est affilié à la communauté mondiale de dirigeants comptant plus de 30.000 membres de 142 pays, depuis 2018, sans parler de son engagement auprès de la CGEM, notamment dans la commission climat des affaires.
Le nouveau président est profondément intéressé par la promotion et le renforcement de l’action citoyenne que tout chef d’entreprise devrait mener dans son environnement et ne manque jamais une occasion de montrer l’exemple.