- PronAtlas, start-up lancée en France lors de l’Euro 2016, propose aux entreprises une plateforme en ligne simplifiant les pronostics sportifs entre collègues. Quels sont les tenants et aboutissants de ce projet ?
- PronAtlas est une collaboration entre l’entreprise française Corpogame, qui avait lancé la plateforme en France lors de l’Euro 2016, et la start-up marocaine qui travaille dans le recrutement et le fast-sourcing, KWIKS, que j’ai fondée. Il y a eu l’opportunité de développer la même chose avec une start-up marocaine : PronAtlas. En 2018, le Maroc s’est qualifié pour la Coupe du monde, après 20 ans de disqualification. On a décidé de lancer la start-up pour donner l’occasion aux entreprises au Maroc de bénéficier de cette innovation, unique en son genre au Royaume.
Le but de PronAtlas est de proposer aux entreprises une solution innovante pour organiser un concours de pronostics entre collègues à l’occasion des grands événements, notamment la CAN et la Coupe du monde. En Europe, c’est un mindset développé, on a la Coupe du monde du rugby, du handball... Il est important de souligner qu’à la fin du championnat, les meilleurs pronostiqueurs sont récompensés par des cadeaux, décidés et fournis par l’employeur en fonction de son budget. Il n’est pas question d’argent.
- Donc, le but est de créer un climat convivial dans les entreprises autour d’événements sportifs…
- Exactement ! Le but est de fédérer des collaborateurs, maintenir les liens entre eux et renforcer le sentiment d’appartenance aux entreprises où tout le monde est pareil. A titre d’exemple, un stagiaire serait au même rang que le chef d’entreprise pendant cet événement. Cela donne un sentiment d’appartenance.
- Ce mindset s’inscrit-il dans la logique de votre start-up du sourcing et du recrutement, Kwiks ?
- Kwiks est une start-up spécialisée dans le recrutement en ligne, de manière innovante. On garde toujours en vue notre priorité : les ressources humaines. PronAtlas est là pour accompagner les collaborateurs une fois qu’ils sont au sein de leur entreprise. Le but est de toujours donner des choses nouvelles aux collaborateurs pour s’amuser, innover et sortir de temps à autre du cadre professionnel. On a un événement excellent qui est la Coupe du monde de football. Notre but est de fédérer l’intégralité des collaborateurs, qu’ils soient footeux et pas footeux.
- Quel a été le taux de participation lors du Mondial 2018 et quelles sont les attentes pour le Mondial 2022 ?
- Le taux de participation en 2018 était impressionnant, surtout au Maroc. En 2018, on a créé la solution deux mois avant la Coupe du monde. On a eu déjà une vingtaine d’entreprises, dont de grandes banques marocaines. Il y a eu pratiquement 12.000 utilisateurs issus de ces banques. On est arrivé à 30.000 utilisateurs avec un taux de participation de 85%. Sur 100 utilisateurs, il y avait 85 connectés tous les jours pour répondre à des questions, voire les classements. Petit à petit, les choses ont commencé à évoluer.
- Quelle est la nouveauté de cette année ?
- On a adressé notre offre à des écoles privées et des Universités. Le but est de fédérer aussi des étudiants. On a eu l’accord d’une école à Casablanca, dans l’attente des réponses d’autres écoles.
- La Coupe du monde de football est l’occasion idéale pour organiser des concours de pronostics ? Pourquoi cette initiative ne concerne-t-elle pas d’autres événements sportifs au Maroc ?
- On ne va pas se le cacher, ce mindset n’est pas assez développé chez nous. Les entreprises n’avaient pas l’habitude de ce genre de solutions. En 2019, on est passés à 40 entreprises participantes. La CAN 2021, qui a été jouée en janvier dernier, a connu l’intérêt d’une soixantaine d’entreprises. Lors du Mondial 2022, on devrait arriver facilement à 150 entreprises participantes. La Coupe du monde du rugby, celle du handball et les événements sportifs du tennis sont énormément suivis en France. La solution PronAtlas leur parle.
Au Maroc, la Coupe d’Afrique et la Coupe du monde suscitent le plus l’intérêt du public. On prévoit de vulgariser ce concept et l’élargir à d’autres sports. Le grand axe du développement est de s’ouvrir sur d’autres pays du continent africain.
- PronAtlas est une collaboration entre l’entreprise française Corpogame, qui avait lancé la plateforme en France lors de l’Euro 2016, et la start-up marocaine qui travaille dans le recrutement et le fast-sourcing, KWIKS, que j’ai fondée. Il y a eu l’opportunité de développer la même chose avec une start-up marocaine : PronAtlas. En 2018, le Maroc s’est qualifié pour la Coupe du monde, après 20 ans de disqualification. On a décidé de lancer la start-up pour donner l’occasion aux entreprises au Maroc de bénéficier de cette innovation, unique en son genre au Royaume.
Le but de PronAtlas est de proposer aux entreprises une solution innovante pour organiser un concours de pronostics entre collègues à l’occasion des grands événements, notamment la CAN et la Coupe du monde. En Europe, c’est un mindset développé, on a la Coupe du monde du rugby, du handball... Il est important de souligner qu’à la fin du championnat, les meilleurs pronostiqueurs sont récompensés par des cadeaux, décidés et fournis par l’employeur en fonction de son budget. Il n’est pas question d’argent.
- Donc, le but est de créer un climat convivial dans les entreprises autour d’événements sportifs…
- Exactement ! Le but est de fédérer des collaborateurs, maintenir les liens entre eux et renforcer le sentiment d’appartenance aux entreprises où tout le monde est pareil. A titre d’exemple, un stagiaire serait au même rang que le chef d’entreprise pendant cet événement. Cela donne un sentiment d’appartenance.
- Ce mindset s’inscrit-il dans la logique de votre start-up du sourcing et du recrutement, Kwiks ?
- Kwiks est une start-up spécialisée dans le recrutement en ligne, de manière innovante. On garde toujours en vue notre priorité : les ressources humaines. PronAtlas est là pour accompagner les collaborateurs une fois qu’ils sont au sein de leur entreprise. Le but est de toujours donner des choses nouvelles aux collaborateurs pour s’amuser, innover et sortir de temps à autre du cadre professionnel. On a un événement excellent qui est la Coupe du monde de football. Notre but est de fédérer l’intégralité des collaborateurs, qu’ils soient footeux et pas footeux.
- Quel a été le taux de participation lors du Mondial 2018 et quelles sont les attentes pour le Mondial 2022 ?
- Le taux de participation en 2018 était impressionnant, surtout au Maroc. En 2018, on a créé la solution deux mois avant la Coupe du monde. On a eu déjà une vingtaine d’entreprises, dont de grandes banques marocaines. Il y a eu pratiquement 12.000 utilisateurs issus de ces banques. On est arrivé à 30.000 utilisateurs avec un taux de participation de 85%. Sur 100 utilisateurs, il y avait 85 connectés tous les jours pour répondre à des questions, voire les classements. Petit à petit, les choses ont commencé à évoluer.
- Quelle est la nouveauté de cette année ?
- On a adressé notre offre à des écoles privées et des Universités. Le but est de fédérer aussi des étudiants. On a eu l’accord d’une école à Casablanca, dans l’attente des réponses d’autres écoles.
- La Coupe du monde de football est l’occasion idéale pour organiser des concours de pronostics ? Pourquoi cette initiative ne concerne-t-elle pas d’autres événements sportifs au Maroc ?
- On ne va pas se le cacher, ce mindset n’est pas assez développé chez nous. Les entreprises n’avaient pas l’habitude de ce genre de solutions. En 2019, on est passés à 40 entreprises participantes. La CAN 2021, qui a été jouée en janvier dernier, a connu l’intérêt d’une soixantaine d’entreprises. Lors du Mondial 2022, on devrait arriver facilement à 150 entreprises participantes. La Coupe du monde du rugby, celle du handball et les événements sportifs du tennis sont énormément suivis en France. La solution PronAtlas leur parle.
Au Maroc, la Coupe d’Afrique et la Coupe du monde suscitent le plus l’intérêt du public. On prévoit de vulgariser ce concept et l’élargir à d’autres sports. Le grand axe du développement est de s’ouvrir sur d’autres pays du continent africain.
Lors du Mondial 2022, on devrait arriver facilement à 150 entreprises participantes aux pronostics.
Portrait
Serial entrepreneur
Né à Casablanca le 9 mars 1984, il y a effectué toute sa scolarité au sein du groupe scolaire Anfa. Il décroche son Bac en 2002 et décide d’aller poursuivre ses études supérieures en France. Il entame alors son cursus à Bordeaux. Après une Licence MIAS à l’Université de cette ville, il opte pour un Master 2 MIAGE, et décroche son diplôme d’ingénieur SI en 2008.
Ayant toujours cru que les rencontres étaient importantes, il a fait celle d’un manager au sein d’une multinationale, qui l’a convaincu de le rejoindre dans son équipe.
Puis il a eu l’opportunité d’une mission pour un grand groupe français de la téléphonie de l’époque où il s’occupait d’un grand chantier d’implémentation d’un ERP, outil central dans le Système d’Information des entreprises.
Ayant un goût pour les challenges, Amine Khayatei créa en 2014 Kwiks. Une start-up du sourcing et du recrutement qui apporte aux entreprises une solution immédiate à la recherche, l’identification. Kwiks entend s’imposer sur le marché local comme un acteur clé de la transformation digitale et de l’innovation.
Après avoir développé tout un écosystème autour des ressources humaines, en lançant Kwiks FRC, The Choice et Pronatlas, Amine Khayatei Houssaini et son équipe sont en train de finaliser une nouvelle solution qui s’appelle “Sherlock”.
« C’est une Intelligence Artificielle (IA) que nous avons créée dans le but d’aider les talents à augmenter leur chance de trouver un travail », explique notre interlocuteur.
Plus ambitieux, ils comptent créer une plateforme mondiale capable de donner en temps réel les indicateurs sur l’économie de l’emploi de chaque marché, à toutes les entreprises. « C’est notre grande ambition », nous annonce Amine.
Ayant toujours cru que les rencontres étaient importantes, il a fait celle d’un manager au sein d’une multinationale, qui l’a convaincu de le rejoindre dans son équipe.
Puis il a eu l’opportunité d’une mission pour un grand groupe français de la téléphonie de l’époque où il s’occupait d’un grand chantier d’implémentation d’un ERP, outil central dans le Système d’Information des entreprises.
Ayant un goût pour les challenges, Amine Khayatei créa en 2014 Kwiks. Une start-up du sourcing et du recrutement qui apporte aux entreprises une solution immédiate à la recherche, l’identification. Kwiks entend s’imposer sur le marché local comme un acteur clé de la transformation digitale et de l’innovation.
Après avoir développé tout un écosystème autour des ressources humaines, en lançant Kwiks FRC, The Choice et Pronatlas, Amine Khayatei Houssaini et son équipe sont en train de finaliser une nouvelle solution qui s’appelle “Sherlock”.
« C’est une Intelligence Artificielle (IA) que nous avons créée dans le but d’aider les talents à augmenter leur chance de trouver un travail », explique notre interlocuteur.
Plus ambitieux, ils comptent créer une plateforme mondiale capable de donner en temps réel les indicateurs sur l’économie de l’emploi de chaque marché, à toutes les entreprises. « C’est notre grande ambition », nous annonce Amine.
