- L’Ambassade de la Guinée Bissau vient de participer à l’édition 2023 de Visa For Music. Que représente pour vous cette manifestation ?
En marge de l’édition, avant tout propos, il est important de souligner que Visa for Music est arrivé en Guinée Bissau par l'intermédiaire de l’un de nos musiciens en la personne de Patchi di Rima, qui a été l'ambassadeur de cet événement lors de la 9ème édition pour l'Afrique de l'Ouest. Pour moi, Visa for Music représente une opportunité à plus d’un titre mais également plusieurs dimensions notamment dans le domaine culturel et plus spécifiquement celui de la musique. C'est un espace d'échange interculturel et musical, de promotion artistique, de dérivés et autres (formation, production, marketing).
Cet événement représente une porte ouverte pour les artistes de mon pays, pour leur promotion et leur projection au niveau international. C'est ce soutien dont nous avons besoin pour prendre de la hauteur et montrer ce potentiel que le monde a besoin de voir et de connaître, renforçant ainsi les transformations musicales en avantages économiques et d'auto-emploi. Pour nous Lusophones, Visa for Music est aussi un nouveau marché où il y a des Francophones, des Anglophones mais aussi toutes les nationalités de différents horizons permettant ainsi un brassage culturel.
- Pensez-vous qu’avec la musique, il est possible de créer toute une dynamique dans le rapprochement entre les peuples ?
Effectivement, et je peux dire que j'en suis convaincue, car la musique a pour effet de rassembler les gens. D’ailleurs, il n'est pas nécessaire de connaître la langue pour aimer la musique, et apaiser son âme. En effet, grâce à elle, nous rapprochons les frères et les sœurs, et à travers elle, nous communiquons et transmettons des informations sur que nous sommes. Mieux encore, grâce à la musique, nous transformons nos sociétés. Elle n'est rien d'autre que la manifestation de notre propre identité et, à travers elle, nous faisons savoir aux autres qui nous sommes, devenant ainsi une voie de rapprochement des cultures et des peuples.
- Justement, en la matière, quelle analyse faites-vous de la coopération culturelle entre votre pays et le Royaume du Maroc ?
La coopération culturelle entre nos deux pays est émergente, comparée à d'autres volets de coopération notamment diplomatique et économique. Mais nous pouvons dire que, ces dernières années, cette coopération culturelle a gagné du terrain et en intensité, à travers ses multiples expressions, telles que la musique, la danse, l'habillement, l'artisanat et la gastronomie. Dans un avenir proche, elle promet d'être plus institutionnelle et diversifiée, c'est-à-dire en tenant compte de l'intérêt manifesté par les deux parties pour la mise en place, enfin, d’un partenariat portant spécifiquement sur la formation artistique et l'assistance technique à des projets culturels de grande envergure.
- Vous avez également présidé une exposition avec des artistes venus de la Guinée Bissau. Que faut-il retenir de cela ?
A l'invitation des organisateurs de Visa for Music, la Guinée Bissau a participé à cette 10ème édition avec un stand, exposant les instruments de musique traditionnels du pays, une publication sur les artistes bissau-guinéens avec la présence d’une délégation composée de quatre membres. Il s’agit de la Directrice Générale de la Culture - Cynthia Evora Djenaba Cassama, du Chef de Cabinet du ministre, M. Manuel Saturnino Jõao Vieira. Cette délégation comprenait également la Présidente de l'Institut pour la promotion de la culture dans la diaspora, Karina Gomes Serqueira, ainsi que M. Pedro Joaquim Hopffer Delgado - Conseiller pour la Culture, la Jeunesse et les Sports.
Pendant leur séjour, les techniciens ont participé au festival, animé le stand et répondu à la curiosité des visiteurs, tout en participant à des ateliers et visiter d'autres stands sans oublier les échanges avec leurs homologues artistes. À la fin de l'événement, chacun d'entre eux a emporté avec lui un carnet de contacts de professionnels du réseau artistique mondial. Par la même occasion, ils ont également avec eux l’agenda des festivals et des folklores internationaux. Ce fut l’occasion pour eux d’un apprentissage de l'organisation de grands événements à travers les expériences marocaines. Mais surtout, il faut saluer cette envie de faire participer des artistes guinéens à cette étape du Visa For Musique lors des prochaines éditions, et de se féliciter d’avoir décroché des partenariats publics et privés.
En marge de l’édition, avant tout propos, il est important de souligner que Visa for Music est arrivé en Guinée Bissau par l'intermédiaire de l’un de nos musiciens en la personne de Patchi di Rima, qui a été l'ambassadeur de cet événement lors de la 9ème édition pour l'Afrique de l'Ouest. Pour moi, Visa for Music représente une opportunité à plus d’un titre mais également plusieurs dimensions notamment dans le domaine culturel et plus spécifiquement celui de la musique. C'est un espace d'échange interculturel et musical, de promotion artistique, de dérivés et autres (formation, production, marketing).
Cet événement représente une porte ouverte pour les artistes de mon pays, pour leur promotion et leur projection au niveau international. C'est ce soutien dont nous avons besoin pour prendre de la hauteur et montrer ce potentiel que le monde a besoin de voir et de connaître, renforçant ainsi les transformations musicales en avantages économiques et d'auto-emploi. Pour nous Lusophones, Visa for Music est aussi un nouveau marché où il y a des Francophones, des Anglophones mais aussi toutes les nationalités de différents horizons permettant ainsi un brassage culturel.
- Pensez-vous qu’avec la musique, il est possible de créer toute une dynamique dans le rapprochement entre les peuples ?
Effectivement, et je peux dire que j'en suis convaincue, car la musique a pour effet de rassembler les gens. D’ailleurs, il n'est pas nécessaire de connaître la langue pour aimer la musique, et apaiser son âme. En effet, grâce à elle, nous rapprochons les frères et les sœurs, et à travers elle, nous communiquons et transmettons des informations sur que nous sommes. Mieux encore, grâce à la musique, nous transformons nos sociétés. Elle n'est rien d'autre que la manifestation de notre propre identité et, à travers elle, nous faisons savoir aux autres qui nous sommes, devenant ainsi une voie de rapprochement des cultures et des peuples.
- Justement, en la matière, quelle analyse faites-vous de la coopération culturelle entre votre pays et le Royaume du Maroc ?
La coopération culturelle entre nos deux pays est émergente, comparée à d'autres volets de coopération notamment diplomatique et économique. Mais nous pouvons dire que, ces dernières années, cette coopération culturelle a gagné du terrain et en intensité, à travers ses multiples expressions, telles que la musique, la danse, l'habillement, l'artisanat et la gastronomie. Dans un avenir proche, elle promet d'être plus institutionnelle et diversifiée, c'est-à-dire en tenant compte de l'intérêt manifesté par les deux parties pour la mise en place, enfin, d’un partenariat portant spécifiquement sur la formation artistique et l'assistance technique à des projets culturels de grande envergure.
- Vous avez également présidé une exposition avec des artistes venus de la Guinée Bissau. Que faut-il retenir de cela ?
A l'invitation des organisateurs de Visa for Music, la Guinée Bissau a participé à cette 10ème édition avec un stand, exposant les instruments de musique traditionnels du pays, une publication sur les artistes bissau-guinéens avec la présence d’une délégation composée de quatre membres. Il s’agit de la Directrice Générale de la Culture - Cynthia Evora Djenaba Cassama, du Chef de Cabinet du ministre, M. Manuel Saturnino Jõao Vieira. Cette délégation comprenait également la Présidente de l'Institut pour la promotion de la culture dans la diaspora, Karina Gomes Serqueira, ainsi que M. Pedro Joaquim Hopffer Delgado - Conseiller pour la Culture, la Jeunesse et les Sports.
Pendant leur séjour, les techniciens ont participé au festival, animé le stand et répondu à la curiosité des visiteurs, tout en participant à des ateliers et visiter d'autres stands sans oublier les échanges avec leurs homologues artistes. À la fin de l'événement, chacun d'entre eux a emporté avec lui un carnet de contacts de professionnels du réseau artistique mondial. Par la même occasion, ils ont également avec eux l’agenda des festivals et des folklores internationaux. Ce fut l’occasion pour eux d’un apprentissage de l'organisation de grands événements à travers les expériences marocaines. Mais surtout, il faut saluer cette envie de faire participer des artistes guinéens à cette étape du Visa For Musique lors des prochaines éditions, et de se féliciter d’avoir décroché des partenariats publics et privés.