Imad Kotbi
- Vous vous apprêtez à lancer votre centre de formation radiophonique, le premier de son genre au Royaume. Où en sont les préparatifs?
- Ce centre de formation n’est qu’à ses balbutiements. Certains détails ne sont pas encore confirmés. En tout cas, ce qui est sûr est que la première session démarre en juillet prochain. Il s’agit du premier centre de formation continue dédié aux métiers de la radio au Maroc. Ces formations sont ouvertes à tout le monde, dont les étudiants et les professionnels des médias, soit pour changer de métier ou pour l’approfondir. Ils bénéficieront d’une formation certifiante qui ne dépasse pas quatre mois. Pour le moment, il y a six formateurs, chacun dans un domaine précis, en finance, management, animation ...
- A combien estimez-vous les frais de cette formation certifiante ?
- Il faut savoir qu’il y a six modules de formation. Le premier module est l’animation radio, où on apprend le langage radio, les débats, la gestion du temps, entre autres. Le deuxième module, qui concerne les techniques de réalisation, est consacré à la partie technique et architecturale d’un studio de radio acoustique. Le troisième module est réservé à toute la partie création de son et habillage radiophonique. L’autre module concerne la partie management de la radio. Le marketing digital est le cinquième module qui sera orienté plus vers le marketing d’émissions et de contenu radio sur le digital. Le dernier module proposé concerne la partie régie commerciale. Les heures d’apprentissage par module varient entre 96 heures et 112 heures. Les prix des modules varient entre 25.000 et 32.000 Dhs.
- Une fois que l’apprenant obtient son certificat, l’aidez-vous à trouver un emploi ?
- Nous avons commencé à obtenir des partenariats avec des radios. Notre rôle est de former les bons profils et les introduire aux postes adéquats. Le recrutement des candidats dépend de leurs profils, du besoin des radios. Nous faciliterons leur introduction, évidemment.
- D’après votre expérience et vos constats, peut-on affirmer que le profil de certains animateurs radio laisse à désirer ?
- Aujourd’hui, on a beaucoup de bons profils dans tous les métiers liés à la radio, qui, malheureusement, manquent de formation continue. 90% d’entre eux ont appris leur métier sur le tas. Certes, ils ont une base, qui n’est pas suffisante, à mon sens. Moimême, je suis des formations annuellement pour être à jour. Une mise à jour devenue impérative suite à l’avènement du digital et à l’approche de la 5G.
- Entre animation, direction de Programmes et gestion d’un centre de formation radiophonique, avez-vous le temps pour tout faire ?
- A vrai dire, on n’a jamais assez de temps. Mais quand on est passionné, on peut travailler 17 heures au lieu de 8. A priori, c’est une question de gestion du temps. On peut tout faire, certes, mais en équipe.
- A combien estimez-vous les frais de cette formation certifiante ?
- Il faut savoir qu’il y a six modules de formation. Le premier module est l’animation radio, où on apprend le langage radio, les débats, la gestion du temps, entre autres. Le deuxième module, qui concerne les techniques de réalisation, est consacré à la partie technique et architecturale d’un studio de radio acoustique. Le troisième module est réservé à toute la partie création de son et habillage radiophonique. L’autre module concerne la partie management de la radio. Le marketing digital est le cinquième module qui sera orienté plus vers le marketing d’émissions et de contenu radio sur le digital. Le dernier module proposé concerne la partie régie commerciale. Les heures d’apprentissage par module varient entre 96 heures et 112 heures. Les prix des modules varient entre 25.000 et 32.000 Dhs.
- Une fois que l’apprenant obtient son certificat, l’aidez-vous à trouver un emploi ?
- Nous avons commencé à obtenir des partenariats avec des radios. Notre rôle est de former les bons profils et les introduire aux postes adéquats. Le recrutement des candidats dépend de leurs profils, du besoin des radios. Nous faciliterons leur introduction, évidemment.
- D’après votre expérience et vos constats, peut-on affirmer que le profil de certains animateurs radio laisse à désirer ?
- Aujourd’hui, on a beaucoup de bons profils dans tous les métiers liés à la radio, qui, malheureusement, manquent de formation continue. 90% d’entre eux ont appris leur métier sur le tas. Certes, ils ont une base, qui n’est pas suffisante, à mon sens. Moimême, je suis des formations annuellement pour être à jour. Une mise à jour devenue impérative suite à l’avènement du digital et à l’approche de la 5G.
- Entre animation, direction de Programmes et gestion d’un centre de formation radiophonique, avez-vous le temps pour tout faire ?
- A vrai dire, on n’a jamais assez de temps. Mais quand on est passionné, on peut travailler 17 heures au lieu de 8. A priori, c’est une question de gestion du temps. On peut tout faire, certes, mais en équipe.
Recueillis par Safaa KSAANI
Portrait
Imad Kotbi ou la passion du Mic
Imad Kotbi n’est plus à présenter dans le paysage médiatique marocain. Ses émissions radio et web, sans compter la télévision, ont une présence remarquée depuis près d’un quart de siècle.“Kotbitonight” n’en est qu’un exemple parmi d’autres. Un rêve de petit garçon ? Non ! Mais certainement une réussite.
Depuis sa tendre enfance, Imad voulait devenir footballeur professionnel. Au départ, il était membre d’un club casablancais. Il a suivi ensuite une formation dans un centre à l’étranger, où il a changé sa carrière en s’orientant vers la production musicale. Depuis, il a découvert le monde de la radio, qui est devenue “sa vie” et “une profession devenue passion”, comme il aime à raconter.
Ce casablancais, né le 21 juin 1978, est adepte de la continuité, en travailleur acharné qui ne rechigne pas à la tâche. Depuis sa première formation radiophonique, en 1997, il croit en deux choses : la formation continue et l’apprentissage sur le terrain.
“Actuellement, je suis en cours de formation pour être certifié formateur d’adultes pour que je puisse lancer mon école de radio”, nous confie-t-il, avec un sourire qui ne quitte pas ses lèvres ou presque.
Pour lui, l’apprentissage sur le terrain favorise l’évolution et l’épanouissement des jeunes animateurs radio. En tant que Directeur des Programmes et d’antenne à Chada FM, il a remarqué qu’un grand gap existe entre ce qui est enseigné dans les instituts spécialisés et le travail de terrain. C’est d’ici qu’est née sa volonté de participer à réduire ce décalage.
Durant sa carrière de 23 ans, Imad Kotbi a laissé son empreinte dans presque toutes les radios marocaines. Pour faire court, Aswat, Med Radio et Radio 2M sont les radios qui manquent à son tableau de chasse.
Imad Kotbi n’est plus à présenter dans le paysage médiatique marocain. Ses émissions radio et web, sans compter la télévision, ont une présence remarquée depuis près d’un quart de siècle.“Kotbitonight” n’en est qu’un exemple parmi d’autres. Un rêve de petit garçon ? Non ! Mais certainement une réussite.
Depuis sa tendre enfance, Imad voulait devenir footballeur professionnel. Au départ, il était membre d’un club casablancais. Il a suivi ensuite une formation dans un centre à l’étranger, où il a changé sa carrière en s’orientant vers la production musicale. Depuis, il a découvert le monde de la radio, qui est devenue “sa vie” et “une profession devenue passion”, comme il aime à raconter.
Ce casablancais, né le 21 juin 1978, est adepte de la continuité, en travailleur acharné qui ne rechigne pas à la tâche. Depuis sa première formation radiophonique, en 1997, il croit en deux choses : la formation continue et l’apprentissage sur le terrain.
“Actuellement, je suis en cours de formation pour être certifié formateur d’adultes pour que je puisse lancer mon école de radio”, nous confie-t-il, avec un sourire qui ne quitte pas ses lèvres ou presque.
Pour lui, l’apprentissage sur le terrain favorise l’évolution et l’épanouissement des jeunes animateurs radio. En tant que Directeur des Programmes et d’antenne à Chada FM, il a remarqué qu’un grand gap existe entre ce qui est enseigné dans les instituts spécialisés et le travail de terrain. C’est d’ici qu’est née sa volonté de participer à réduire ce décalage.
Durant sa carrière de 23 ans, Imad Kotbi a laissé son empreinte dans presque toutes les radios marocaines. Pour faire court, Aswat, Med Radio et Radio 2M sont les radios qui manquent à son tableau de chasse.
S. K.
Repères
23 ans derrière le micro et devant la caméra
En 1998, Imad fait ses premiers pas à la radio, à Radio Foire de Casablanca, actuellement MFM. Trois ans après, on l’écoutait sur Chaîne Inter. Entre 2006 et 2007, il retourne à Casablanca pour animer des émissions sur MFM. “Avec l’avènement de la nouvelle vague des radios, je suis parti à Hit Radio en 2008 pendant trois ans, où j’ai lancé les premiers “mornings de Hit Radio” à l’époque, nous raconte-t-il. En 2012, il s’est retrouvé à Chada FM, qu’il a quittée en 2015 pour aller à Medi1 Radio à Tanger. Peu de temps après, il retourne à Chada FM, où il passe ses années glorieuses.
L’émission du 3 juillet 2019 jugée contre l’éthique
Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) avait décidé, lors de sa réunion du 17 septembre 2019, et suite à une auto-saisine de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), de suspendre la diffusion de l’émission KotbiTonight sur CHADA TV pour une durée de trois semaines. Selon un communiqué rendu public, la décision du CSCA est motivée par le relevé, dans l’émission du 3 juillet 2019 de l’émission KotbiTonight, d’un ensemble de manquements aux dispositions légales et réglementaires applicables à la communication audiovisuelle, en particulier celles relatives à la lutte contre la violence à l’égard de la femme, à l’obligation de maîtrise d’antenne et à la responsabilité éditoriale de l’opérateur. L’instance avait ainsi considéré que les propos tenus par l’invité de l’émission, le chanteur Adil Miloudi, notamment « celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme » et « chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer », constituent une incitation expresse à la violence contre la femme. Une décision qui était sévère aux yeux de Imad Kotbi.