- Votre pays, la Guinée Bissau, a assisté dernièrement à l’événement gastronomique « Autour du monde en 50 plats », organisé par l’ICESCO, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la diversité culturelle, le 21 mai de chaque année. Quel bilan pouvez-vous dresser de cette manifestation culturellement culinaire ?
- C’est une initiative salutaire de l’ICESCO à laquelle mon pays a pris part. En nous donnant l’opportunité de participer à ce grand événement, d’une telle envergure, je dois dire que le bilan a été globalement positif. Un bilan satisfaisant, particulièrement pour nous, car c’est la première fois que mon pays, depuis l’ouverture de notre chancellerie au Royaume du Maroc, soit représenté à de pareille rencontre. Ce fut une grande réussite. C’est aussi l’avis de tous les participants, je crois.
Pour nous, le fait d’y participer témoigne de notre volonté de montrer quelque chose de différent. Cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs mais c’est de dire que notre diversité culturelle, en tant que pays multiculturel, multi-religion, multi-identitaire constituent en soi une richesse et un creuset de valeurs diverses gastronomiques.
- Compte tenu de cette diversité multiculturelle, multi-religion et multi-identitaire, quelle est la singularité de l’art culinaire de la Guinée Bissau ?
- Si vous avez remarqué, lors de cette manifestation, nous avons présenté deux plats que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. Il s’agit du « Caldo », à base de noix de palmier appelé « Chabeu ». Le second est le « Caldo de mancarra », il est fait à partir de l’arachide. Ils sont préparés dans la pure tradition de mon pays, donc sans produits chimiques ni de colorant. Il n’y a que des ingrédients naturels. Ce sont là des singularités de notre gastronomie.
- De la diplomatie culinaire à la diplomatie culturelle, il n’y a qu’un pas, peut-on dire. Qu’en est-il entre la Guinée Bissau et le Royaume du Maroc aujourd’hui ?
-Même si nous sommes dans une phase embryonnaire sur ce plan, nous avons par contre d’autres initiatives en cours et qui vont enrichir ce volet diplomatique culturel. Nous allons, dans d’autres occasions, exposer l’art de mon pays pour que le public marocain puisse découvrir la richesse de notre patrimoine culturel et qui est, sans jeu mots ni répétions, très riche et diversifié. Ce qui permettra de consolider cette diplomatie culturelle dont il est question.
On ne peut passer sous silence l’effort que fait le Maroc pour la Guinée Bissau en matière de formation et d’éducation. C’est le seul pays qui accorde autant de bourses pour la formation de nos jeunes et cadres y compris des officiers. Il en est de même sur le plan sanitaire. D’ailleurs, une équipe pluridisciplinaire était dernièrement en Guinée Bissau pour des soins à la population. C’est pour vous dire tout le soutien qu’apporte le Maroc à mon pays.
- Justement, quel est aujourd’hui l’état de la coopération entre les deux pays ?
- Il faut dire que les bases de la coopération économique entre la Guinée Bissau et le Royaume du Maroc sont déjà lancées et elle se consolide d’année en année. La visite officielle de SM le Roi Mohammed VI dans notre pays est illustrative dans ce domaine.
Au cours de ce déplacement royal de fraternité et de travail, beaucoup d’accords ont été signés et qui viennent confirmer la volonté des deux pays à renforcer cette coopération. D’où, au regard des potentialités des deux pays, nous allons redynamiser le partenariat économique. Nous allons travailler, sans relâche, pour y arriver. C’est la mission première de notre présence ici au Maroc.
Autrement dit, nous allons tout faire pour hisser haut cette coopération économique à la hauteur des relations diplomatiques entre mon pays et le Royaume Chérifien.
- Concrètement, que peut-on en retenir ?
- A ce sujet, il faut rappeler que le Maroc et la Guinée Bissau ont signé, dernièrement à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, du tourisme, du transport, de l’énergie et de la logistique, lesquels visent à renforcer davantage les échanges d’expériences et d’expertises entre les deux pays.
Sans vouloir rentrer dans le détail, pour ne citer que les deux premiers, disons tout simplement que le premier accord est un protocole de coopération industrielle destiné à promouvoir la coopération à travers l’encouragement de l’initiative privée et l’échange d’expérience et d’expertise en matière de politique industrielle.
Tandis que le deuxième est un accord cadre qui constitue un instrument de coopération dans le secteur de l’énergie visant le renforcement plus particulièrement de l’échange d’expériences et d’expertise dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Un autre élément concret de cette coopération dynamique c’est la fourniture par le Maroc d’équipements médicaux à l’hôpital militaire principal de Guinée Bissau sans oublier de la logistique pour nos forces armées.
- Sur un autre plan, la question du Sahara marocain connait une évolution sans précédent. Quelle est votre analyse à ce sujet ?
- C’est vrai, il faut le souligner, la question du Sahara marocain connait une évolution positive. En se référant un peu à l’Histoire, rappelons que la Guinée Bissau reconnaissait l’entité séparatiste. Mais si aujourd’hui, nous avons ouvert un Consulat à Dakhla, cela prouve la justesse de la position marocaine dans le recouvrement de son intégralité territoriale. Et le plan d’autonomie dans le Sahara marocain proposé par le Royaume Chérifien constitue une base juste, réaliste et réalisable. Je pense que beaucoup de pays commencent à comprendre cette réalité. Ce qui constitue une grande avancé.
- C’est une initiative salutaire de l’ICESCO à laquelle mon pays a pris part. En nous donnant l’opportunité de participer à ce grand événement, d’une telle envergure, je dois dire que le bilan a été globalement positif. Un bilan satisfaisant, particulièrement pour nous, car c’est la première fois que mon pays, depuis l’ouverture de notre chancellerie au Royaume du Maroc, soit représenté à de pareille rencontre. Ce fut une grande réussite. C’est aussi l’avis de tous les participants, je crois.
Pour nous, le fait d’y participer témoigne de notre volonté de montrer quelque chose de différent. Cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs mais c’est de dire que notre diversité culturelle, en tant que pays multiculturel, multi-religion, multi-identitaire constituent en soi une richesse et un creuset de valeurs diverses gastronomiques.
- Compte tenu de cette diversité multiculturelle, multi-religion et multi-identitaire, quelle est la singularité de l’art culinaire de la Guinée Bissau ?
- Si vous avez remarqué, lors de cette manifestation, nous avons présenté deux plats que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. Il s’agit du « Caldo », à base de noix de palmier appelé « Chabeu ». Le second est le « Caldo de mancarra », il est fait à partir de l’arachide. Ils sont préparés dans la pure tradition de mon pays, donc sans produits chimiques ni de colorant. Il n’y a que des ingrédients naturels. Ce sont là des singularités de notre gastronomie.
- De la diplomatie culinaire à la diplomatie culturelle, il n’y a qu’un pas, peut-on dire. Qu’en est-il entre la Guinée Bissau et le Royaume du Maroc aujourd’hui ?
-Même si nous sommes dans une phase embryonnaire sur ce plan, nous avons par contre d’autres initiatives en cours et qui vont enrichir ce volet diplomatique culturel. Nous allons, dans d’autres occasions, exposer l’art de mon pays pour que le public marocain puisse découvrir la richesse de notre patrimoine culturel et qui est, sans jeu mots ni répétions, très riche et diversifié. Ce qui permettra de consolider cette diplomatie culturelle dont il est question.
On ne peut passer sous silence l’effort que fait le Maroc pour la Guinée Bissau en matière de formation et d’éducation. C’est le seul pays qui accorde autant de bourses pour la formation de nos jeunes et cadres y compris des officiers. Il en est de même sur le plan sanitaire. D’ailleurs, une équipe pluridisciplinaire était dernièrement en Guinée Bissau pour des soins à la population. C’est pour vous dire tout le soutien qu’apporte le Maroc à mon pays.
- Justement, quel est aujourd’hui l’état de la coopération entre les deux pays ?
- Il faut dire que les bases de la coopération économique entre la Guinée Bissau et le Royaume du Maroc sont déjà lancées et elle se consolide d’année en année. La visite officielle de SM le Roi Mohammed VI dans notre pays est illustrative dans ce domaine.
Au cours de ce déplacement royal de fraternité et de travail, beaucoup d’accords ont été signés et qui viennent confirmer la volonté des deux pays à renforcer cette coopération. D’où, au regard des potentialités des deux pays, nous allons redynamiser le partenariat économique. Nous allons travailler, sans relâche, pour y arriver. C’est la mission première de notre présence ici au Maroc.
Autrement dit, nous allons tout faire pour hisser haut cette coopération économique à la hauteur des relations diplomatiques entre mon pays et le Royaume Chérifien.
- Concrètement, que peut-on en retenir ?
- A ce sujet, il faut rappeler que le Maroc et la Guinée Bissau ont signé, dernièrement à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, du tourisme, du transport, de l’énergie et de la logistique, lesquels visent à renforcer davantage les échanges d’expériences et d’expertises entre les deux pays.
Sans vouloir rentrer dans le détail, pour ne citer que les deux premiers, disons tout simplement que le premier accord est un protocole de coopération industrielle destiné à promouvoir la coopération à travers l’encouragement de l’initiative privée et l’échange d’expérience et d’expertise en matière de politique industrielle.
Tandis que le deuxième est un accord cadre qui constitue un instrument de coopération dans le secteur de l’énergie visant le renforcement plus particulièrement de l’échange d’expériences et d’expertise dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Un autre élément concret de cette coopération dynamique c’est la fourniture par le Maroc d’équipements médicaux à l’hôpital militaire principal de Guinée Bissau sans oublier de la logistique pour nos forces armées.
- Sur un autre plan, la question du Sahara marocain connait une évolution sans précédent. Quelle est votre analyse à ce sujet ?
- C’est vrai, il faut le souligner, la question du Sahara marocain connait une évolution positive. En se référant un peu à l’Histoire, rappelons que la Guinée Bissau reconnaissait l’entité séparatiste. Mais si aujourd’hui, nous avons ouvert un Consulat à Dakhla, cela prouve la justesse de la position marocaine dans le recouvrement de son intégralité territoriale. Et le plan d’autonomie dans le Sahara marocain proposé par le Royaume Chérifien constitue une base juste, réaliste et réalisable. Je pense que beaucoup de pays commencent à comprendre cette réalité. Ce qui constitue une grande avancé.
Propos recueillis par Wolondouka SIDIBE